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lundi 13 septembre 2010

I had a dream…

I had a dream…

Peut-on rêver? (A droite)
Mutatis mutandis, voilà ce dont j’ai rêvé en lisant cette dépêche de l’AFP[1]  (à gauche) !

La Chine lance un site où critiquer le pouvoir est possible



Pékin a mis en ligne un site internet permettant aux Chinois d'exprimer leur opinion sur la marche de leur pays. Des internautes ont aussitôt saisi l'occasion de manifester leur opposition au régime.
Dans un geste d'ouverture inhabituel, le gouvernement chinois vient de lancer un site web offrant à la population la possibilité d'exprimer franchement son opinion sur la marche du pays.
Depuis l'ouverture du site la semaine dernière, des dizaines de milliers de messages ont abordé de façon directe les problèmes de liberté d'expression, de collusion ou de corruption en Chine, même si d'autres messages chantent les louanges du parti communiste au pouvoir.
"Si vous vous préoccupez des conditions de vie de la population, alors soyez solidaires : tuez les responsables corrompus et les tyrans locaux", conseillait par exemple un message adressé au président Hu Jintao.
 Liberté inédite ...
Le site, baptisé "ligne directe sur Zhongnanhai", le siège du pouvoir au coeur de Pékin, offre une faculté pratiquement jamais accordée à la population chinoise et dépend du Quotidien du peuple, journal officiel du PCC.
La censure très active en Chine interdit généralement aux internautes de déposer des opinions critiquant le gouvernement ou évoquant la question des droits de l'Homme. Mais en l'espèce la règle ne semblait plus s'appliquer pour de nombreux commentaires.
Toutefois, affirmait un internaute dans une contribution en ligne, la censure était toujours en vigueur sur le nouveau site, malgré la fenêtre de libre expression apparemment ouverte.
... et limitée
"Camarade Hu, n'est-il pas intéressant de constater que j'ai laissé tant de messages et que tous ont été harmonisés ? Ne pouvez-vous donc pas nous laisser dire la vérité?", a-t-il écrit à l'adresse du président Hu.
Les cybercitoyens chinois ont pris l'habitude d'utiliser le verbe "harmoniser" dans le sens de "censurer", en référence ironique aux coupes sur l'internet exercées par le pouvoir au nom de "l'harmonie sociale".
Mais c'est la hausse des prix de l'immobilier qui semblait beaucoup préoccuper les Chinois qui étaient nombreux à dénoncer la collusion de responsables locaux corrompus et de promoteurs immobiliers avides.
(Nouvelobs avec AFP)

Rome a mis en ligne un site internet permettant aux catholiques d'exprimer leur opinion sur la marche de l’Eglise. Des internautes ont aussitôt saisi l'occasion de manifester leur opposition à son fonctionnement.
Dans un geste d'ouverture inhabituel, le Vatican vient de lancer un site web offrant à tous les catholiques du monde la possibilité d'exprimer franchement leur opinion sur la marche de l’Eglise.
Depuis l'ouverture du site la semaine dernière, des dizaines de milliers de messages ont abordé de façon directe les problèmes de liberté d'expression, de collusion ou de corruption dans l’Eglise, même si d'autres messages chantent les louanges du Pape et de la Curie au pouvoir.
"Si vous vous préoccupez des conditions de vie chrétienne des catholiques, alors soyez solidaires : bannissez les responsables corrompus à la tête et les tyrans épiscopaux ", conseillait par exemple un message adressé au Pape lui-même.
 Liberté inédite ...
Le site, baptisé "ligne directe avec le Vatican", le siège du pouvoir au coeur de Rome, offre une faculté pratiquement jamais accordée aux catholique du monde et dépend de l’Osservatore Romano, journal officiel du Vatican.
La censure très active dans l’Eglise Catholique interdit généralement à ses membres d’emettre des opinions critiquant Rome et la Curie ou évoquant la question du mariage des prêtres, par exemple. Mais en l'espèce la règle ne semblait plus s'appliquer pour de nombreux commentaires.
Toutefois, affirmait un internaute dans une contribution en ligne, la censure était toujours en vigueur sur le nouveau site, malgré la fenêtre de libre expression apparemment ouverte.
... et limitée
"Très Saint Père, n'est-il pas intéressant de constater que j'ai laissé tant de messages et que tous ont été harmonisés ? Ne pouvez-vous donc pas nous laisser dire la vérité?", a-t-il écrit à l'adresse du Pape Benoît XVI.
Les cybercathos ont pris l'habitude d'utiliser le verbe "harmoniser" dans le sens de "censurer", en référence ironique aux coupes sur l'internet exercées par le pouvoir au nom de "l'harmonie ecclésiale".
Mais c'est la baisse de la qualité du service pastoral qui semblait beaucoup préoccuper les Catholiques qui étaient nombreux à dénoncer la collusion d’évêques ultraconservateurs et d’hommes politiques attisant la peur de l’autre.
 (Osservatore Romano avec avec AFP)


  •  Benoît XVI a essayé de mettre l'église à l'ère d'Internet, en faisant ses premiers pas sur YouTube l'an dernier.
  • L'année passée, il avait signalé son mécontentement envers des responsables du Vatican qui n'avaient pas utilisés les nouvelles technologies pour chercher en ligne les propos négationnistes d'un évêque ultraconservateur, Mgr Williamson, avant de lever une mesure d'excommunion à son encontre.
  • Le cas avait embarrassé le Vatican et Benoît XVI y avait vu une bonne occasion de développer l'usage du Web dans l'Eglise.[2] 
  • D'après son entourage, le dignitaire de 83 ans échange des mails et surfe sur Internet.



Alors…

Du rêve au cauchemar…

« Voulant s’informer davantage sur la nature des crimes qu’on reproche à certains prêtres de l’Église catholique, le pape Benoit XVI a pris le temps de faire une recherche extensive sur le sujet via Internet. Ce qu’il a trouvé l’a franchement choqué.
« Je suis allé sur Google et j’ai tapé quelques mots comme enfants, sexe et attouchements. Quelques clics plus tard, je me retrouvais sur des sites horribles qui m’ont fait comprendre la nature des crimes dont l’Église est accusée ces derniers temps », a expliqué Benoît XVI.
Le pape y a passé la nuit dans le but de mieux saisir le phénomène au cœur du scandale qui secoue l’Église Catholique. Afin de prouver qu’il prend le problème au sérieux, Benoit XVI n’a pas hésité à investir temps et argent dans ses recherches.
« Ça m’a coûté une beurrée, oui. J’ai même dû appeler chez American Express à 6 heures du matin pour qu’ils augmentent ma marge de crédit, ce qui m’a retardé un peu dans mes recherches », affirme le souverain pontife. « Heureusement, plusieurs prêtres de partout dans le monde ont répondu à mon appel et m’ont envoyé par courriel divers fichiers qui me permettent de mieux comprendre la déviance de certains de nos représentants », a ajouté Benoît XVI.
Dans un autre ordre d’idées, le pape a profité de sa traditionnelle bénédiction à l’occasion de Pâques, dimanche dernier, afin de livrer un vibrant plaidoyer en faveur de la paix au Moyen-Orient, et aussi pour demander à ses fidèles de le contacter s’ils étaient au courant d’aubaines sur un disque dur externe de grande capacité[3] ».





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