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lundi 20 décembre 2010

La Proposition


La Proposition
SAINTE MARIE, MÈRE DE DIEU
 1er Janvier 2011

Que le Seigneur te bénisse et te garde!
Qu'II fasse briller sur toi son Visage
et qu'II se penche vers toi
Qu'II tourne son Visage vers toi
et qu'II t'apporte la Paix!
Cette bénédiction
est désormais pour nous, les fils du Père.
C'est grâce à Toi, Vierge Marie,
qui as enfanté Dieu,
qui nous as donné le Verbe,
Celui qui est la PAIX.
Dans tes mains, Dieu s'est livré
à cause de sa trop grande humilité
pour que nous puissions voir son visage.
Et tu nous le présentes,
caché dans la sordide étable,
reflet de nos pauvres âmes,
mais sa Gloire rayonne à jamais.
Ô Vierge Marie,
nous reconnaissons en Toi,
la Mère de Dieu,
la Mère de notre Sauveur Jésus,
et notre Mère.
Tu es vraiment
BÉNIE ENTRE TOUTES LES FEMMES.

(D'après EPHATA)



Textes :
Nb 6, 22-27
Ps 66,
Ga 4, 4-7
Lc 2, 16-21

Pourquoi les catholiques romains  fêtent-ils Marie en ce Jour, octave de la Nativité ?
Elle est la mère de Dieu et ils la proclament bienheureuse du fait qu'elle l’accueillit dans la foi de son corps et de son âme. Le sens cette Nativité unique bouscule l'attente la plus normale d'une Mère. Mais c'est précisément dans cette foi que nous trouvons son plus beau titre de gloire et que se fonde sa maternité spirituelle de tous les hommes, frères de son fils Jésus !

Au temps des Patriarches et de Moïse la bénédiction est autant incantation que prière. Les voeux émis sur l’être nouveau que l'on nomme sont sensés déterminer son destin. Le descendant béni pourra ainsi accomplir l'attente (?) de celui qui l'a engendré et qui l'engendre ainsi d'une nouvelle façon, en lui traçant son destin. Il faut que les enfants demandent à l’occasion  à leurs parents, non seulement pourquoi ils leur ont donné ce prénom, mais surtout s’ils savent eux-mêmes le sens de ce prénom !
Il n’est pas neutre de se prénommer Vincent ou Victor, par ex., tous deux venant du latin vincere = vaincre. Car si Victor est celui qui est sorti vainqueur de la bataille, Vincent (participe présent) est celui qui, s’il a toujours le dessus jusqu’ici, n’a pas encore vaincu son adversaire ! Le vainqueur doit maintenant gérer sa victoire ; le combattant a encore et toujours à lutter !


Dire merci pour la moisson, avec le psaume 66, c’est dire en ce jour merci pour récolter librement et à notre besoin là où nous n’avons pas semé. Il en est comme ça, et Marie en fut, qui dans l'ombre, plus qu'aucun autre, accomplissent leur propre mutation spirituelle et, par contagion, celle de ceux qui les entoure, les contacte ou les fréquente : par capillarité de service et de disponibilité

Dieu se présentant dans la simplicité et la pauvreté, c’est à ceux de sa ‘condition’ qu’il s’adresse en premier. C’est pourquoi il est à la fois remarquable et, en fait, pas si étonnant que cela, que la naissance de Jésus ait d’abord été annoncée aux pauvres et aux petits, car les bergers – de par leur mode de vie nomade et leur manque de manières policées, vivant avec leurs bêtes -,  étaient parmi les derniers dans l'échelle sociale : le intouchables de l’Inde ou les burakunim du Japon. A peine des hommes !... Pourtant c’est à eux - nous rapporte-t-on-, que viennent les porte paroles du ciel avant les grands de la terre.



Cette pauvreté de l‘évangile est un véritable mystère : c'est, à bien voir, le mystère même de Dieu- Père-Fils et Esprit -, que Jésus vient révéler, comme on dit : c’est-à-dire présenter, expliquer, démontrer.
Mais il peut y avoir problème : si nous ne ‘comprenons’ pas qu’un mystère n’est pas fait pour être ‘compris’ - sous peine de ne l’être plus -, alors nous ne pouvons pas y entrer : car c’est fait uniquement pour cela, un mystère : il se laisse ‘pénétrer’, il faut en faire ‘l’expérience’, et après, l’on se dit : ‘Ah oui, je vois maintenant de quoi il retourne’ ! Cela vaut surtout pour les grands moments de l’existence, comme de tomber amoureux (pourquoi elle/lui et pas un/une autre ?) ; la mort (qu’est-ce que c’est au fond ? Où va-t-il/elle ?) ; enfanter (ça, c’est surtout les femmes qui peuvent en parler !)…

C’est ce que donne Dieu : qu’on entre chez lui, en lui, avec lui ! Il aurait peut-être pu choisir de venir sur la terre adulte comme Adam !...
Non, IL est venu dans une situation de dépendance totale...
Le seul gîte convenable qu’il ait choisi pour paraître dans notre monde, ce fut une grotte étable. Son plan correspondait d’ailleurs à ce à quoi pouvaient s’attendre ceux qui lisaient le prophètes anciens : ils se sont souvenus d’en avoir été informés par anticipation. Isaïe, par ex. en parlait déjà comme de la venue d’un ‘serviteur pauvre’. D’ailleurs, qu’a répondu Marie à la question de savoir si elle acceptait le rôle ? ‘Je suis la servante de Dieu !’ Alors…

Vivre la "pauvreté d'esprit", c’est peut-être ça être bienheureux
Ah, il ne s’agit pas de la pauvreté misère telle qu'on peut la connaître dans le tiers ou le quart monde – on dit maintenant les pays ‘émergents’
Elles s’identifie mieux  à la simplicité, l'humilité, la patience et la non-violence : comment être le recours de ceux qui manquent de paix et de joie.
Et quand  vint le huitième jour, Jésus fut circoncis...et le moment de donner un nom à l'enfant qui venait de naître. Nous avons vu combien le nom est important, et en plus en Orient. D’autant plus que le songe avait précisé à Joseph. « Marie enfantera un fils auquel tu donneras le nom de Jésus qui signifie Sauveur, car c'est Lui qui sauvera son peuple... ».

"Au Nom de Jésus tout genou fléchit au ciel, sur la terre et dans les enfers"...


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