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mardi 21 mai 2013

Un en Trois



26 mai 2013
Dimanche de la Trinité
 Un en Trois

Textes
-        Prov 8, 22 -31
-        Ps 8
-        Rm. 5, 1-5
-        Jn 16, 12-15






Devant la Trinité d’un seul Dieu, quelle autre attitude que croire, se taire et adorer ? Ne peut-on affirmer que les chrétiens l’éprouvent en chaque moment de leur vie spirituelle et le manifestent en liturgie tout au long de l'année ?

Cette fête est en somme une synthèse dogmatique, à la fin de l’année liturgique, après l’effusion de l’Esprit, le jour de la Pentecôte… dimanche dernier !
Voici le Dieu en qui le chrétien vit sa foi. Vérité de foi inaccessible à la seule raison humaine. Mystère – donc -,  d'un seul Dieu en trois personnes indivisibles.
Absent de la Thora juive, ce mystère, révélé par le baptême, jaillit des Evangiles.

Bien sûr les Écritures parlent d'Esprit, de Parole et de Sagesse de Dieu.
Dieu, l'Unique, y est simultanément perçu comme communication dans la proximité d'un être vivant, générateur de vie et plein d'amour : le livre des Proverbes parle du rapport entre la Sagesse et Dieu lui-même. "Le Seigneur m'a fait - avant les siècles, j'ai été fondée - avant les collines, je fus enfantée - j'étais à ses côtés comme un maître d'œuvre."
Qu’est-ce, cette Sagesse de Dieu ? Qui est-elle ?
Les premiers chrétiens se posent aussi cette question : qui est vraiment le Christ ? C’est une réponse feed back qu’attend Jésus lui-même de ses compagnons :"Pour vous qui suis-je ?"

La réponse sera tranchée en 325 par le concile de Nicée, et déterminera une formulation dogmatique recueillie dans le Symbole de foi, dit Symbole des Apôtres ou Credo  (Je crois en Dieu) :
"Je crois en un seul Seigneur, Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles : il est Dieu né de Dieu, Lumière née de la Lumière, vrai Dieu né du vrai Dieu. Engendré non pas créé, de même nature que le Père et par Lui tout a été fait."

Entre les Proverbes et la "définition" de Nicée, le Prologue de l’évangile de Jean est un maillon essentiel : le Verbe, la Sagesse, le "Logos", la Parole qui est l'expression de Dieu, n'est pas une créature de Dieu, puisque par Lui tout a été fait. Il mérite lui-même le nom de Dieu et est impliqué dans l'œuvre de la création. Il est généré, engendré, en Dieu lui-même ! 

C’est ça le mystère ! C’est ça la foi que doit proclamer le candidat à l’intégration dans la communauté de l'Église chrétienne (celle du Christ), à savoir que la Sagesse est venue parmi les hommes et qu’elle s’y est incarnée.
D’une part, lui fait-on dire : "A ses côtés (de Dieu), je trouvais mes délices jour après jour, jouant devant Lui."
Et d’autre part : "Jouant sur toute la terre, trouvant mes délices avec les fils des hommes."

Car la foi est en fait à la fois l'exaltation de Dieu, mais en même temps l'éloge le plus inattendu de l'homme : la Sagesse de Dieu trouvant en l'homme sa compagnie "délicieuse", indiquant par là que le Jésus, le Christ, le Fils de Dieu  est le « résumé » même de tout homme. « Le plus beau des enfants des hommes », chante l’Écriture ! D’ailleurs Dieu lui-même, dont le Nom est si grand, couronne l'homme de gloire et d'honneur.
"Qu'est-ce que l'homme pour que tu penses à lui ?"
Et pourtant :" Il est venu chez lui et les siens ne l'ont pas reçu. Le Verbe s'est fait chair et il a demeuré parmi nous. Nous avons vu sa gloire, gloire qu'il tient de son Père comme fils unique, plein de grâce et de vérité." (Jean 1. 11 à 14)

Soyons impertinents, comme d’autres le sont dans les medias ! Posons les questions qui devraient fâcher les chrétiens !
Si les « siens » n’ont pas reçu Jésus à son époque, ils ne le reçoivent pas plus ni mieux maintenant !
Pourtant ses promesses sont tellement belles:
  • "Après être allé vous préparer une place, je reviendrai et je vous prendrai auprès de moi pour que vous soyez, vous aussi, là où je suis." (Jean 14. 3). Certes, mais quand ?
  • "Je vis dans le Père et le Père vit en moi ». (14. 11). Dont acte : et alors ?
  • "Je demanderai au Père de vous donner quelqu'un d'autre pour vous venir en aide, c'est l'Esprit de Vérité." (14. 17). C’est fait, et … rien n’est fait !
-        "L'Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, vous enseignera tout et vous rappellera tout ce que je vous ai dit." (14. 26).
-        "Quand viendra l'Esprit de Vérité, il vous conduira dans toute la vérité." (16. 13)
-        "Tout ce que le Père possède est mien, c'est pourquoi je vous ai dit qu'il prendra de ce qui est mien." (16. 15).  

N’aurions-nous donc rien compris depuis le début, depuis Rome, depuis Constantin ?

Un des précédents dimanches, nous lisions dans la prière de Jésus : Jn 17,20 :
Je ne prie pas pour eux seulement (les apôtres), mais aussi pour ceux qui, par leur prédication, croiront en moi !
Ainsi, d’après le témoignage tardif de Jean (autour de 100 après J-C), ce soir-là, Jésus prie EXPRESSEMENT pour tous ceux qui se convertiraient après avoir écouté les apôtres. Jean pouvait-il imaginer l’évolution de la prédication au cours des siècles à venir ? Les changements médiatiques sont si rapides et récents par rapport à la stabilité de son époque qu’il ne pouvait certainement pas prévoir l’étonnante diversité actuelle. Car aujourd’hui, devant tant de variations, comment le chercheur de sens ne peut-il pas y percevoir une certaine cacophonie ? Sermons insipides, catéchismes naïfs, dogmes mal compris ou mal expliqués, tout est prétexte à désespérer.
Eh bien Jésus en personne a quand même prié pour tous ceux-là, prédicateurs et auditeurs. C’est dire que le besoin en était grand.

Jean parle certainement en connaissance de cause, lui qui a connu déjà, vu son grand âge, deux ou trois générations de chrétiens et de responsables de communautés. On ne choisit ni son curé, ni son évêque, ni son pape. La foi nous demande de les considérer comme des dons que Dieu lui-même faits au Corps mystique du Christ qu’est l’Église, par la force opératoire du Saint Esprit. 

Il est vrai qu’on ne choisit pas non plus les cadeaux qu’on nous faits : ce sont autant de surprises :  bonnes et moins bonnes !

C’est pourquoi la foi chrétienne en la Trinité est et doit – au-delà de toutes les représentations culturelles et des formulations dogmatiques -, rester  indissociable de l’Eucharistie, de la messe, du mystère du pain et du vin, du corps du Christ consommable à loisir. La foi chrétienne en la Trinité doit rester physique, charnelle, pragmatique, réelle, et non pas discursive, théorique, logomachique et dogmatiste pour le coup !

Quand la personne consacrée à cette tâche étend les mains sur le pain et le vin au moment de la prière consécratoire, elle dit :
"Toi (DIEU) qui es la source de toute sainteté, sanctifie ces offrandes en répandant sur elle ton ESPRIT ; qu'elles deviennent pour nous le corps et le sang de JESUS, le CHRIST, notre Seigneur."
C’est que Dieu (dieu invisible) a voulu dépendre des hommes en leur confiant la tâche de le rendre présent parmi eux comme Dieu et Homme (image visible du dieu invisible)  et allant jusqu’à leur donner son Esprit lui-même (dont on ne sait ni d’où il vient ni où il va) pour saisir, autant qu’ils en sont capables, cet  incroyable mystère.

Que la Trinité relève de la foi, soit !
Qu’elle ne puisse pas être démontrée, soit encore !
Mais un esprit libre (de cette liberté que donne la vérité à ceux qui la cherchent) ne peut accepter de s’en tenir là.

Et c’est à force de vouloir déverser le vin nouveau de l’intelligence des mystères, dans les outres vieilles de leurs expressions dépassées, que tout se perd, outres et vin. Se raréfient également dans les rangs romains ceux qui savent s’agenouiller pour adorer, mais qui ne supportent plus que de fanatiques « légionnaires » ou « hérauts » (du Christ !) puissent exiger de ne voir « qu’une seule  tête » : la leur !

Ainsi la Trinité reste un mystère. Et comme c’est un mystère d’amour, c’est à dire un sentiment pur, inaccessible par essence aux raisonnements, il restera inexplicable. Seul Dieu nous fournit des indices : « Faisons l’homme à notre image » et plus loin mais indétachable : « homme et femme, Il les créa ». Eve née d’Adam, Dieu né de Dieu. C’est le rapport à l’autre qui fonde l’Amour. L’interaction entre deux est le troisième maillon de toute trinité. Etre deux côte à côte, indifférents, sans regard l’un vers l’autre n’a pas de sens. L’Esprit unit le Père et le Fils. Voilà la Trinité, notre modèle de vie durant notre incursion sur la terre. Tourner vers l’autre un regard d’amour.
Puisse la mystérieuse Trinité nous guider à chaque pas !

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note : Mais sachons que cette vision trinitaire n’est pas propre au christianisme naissant des quatre premiers siècles de notre ère. Par exemple, dans l'hindouisme - d’où découle toute religion! -  la Trimūrti (devanagari = trois formes en sanskrit), est la partie manifestée de la divinité suprême qui se fait triple pour présider aux différents états de l'univers : les dieux Brahmâ, Vishnu et Shiva, symbolisant respectivement la création, la préservation et la destruction, sont perçus comme des émanations de Shiva en tant que divinité suprême non manifestée et donc non représentable
Les arsenaux religieux sont un bien commun de toutes les civilisations et de toutes les cultures, et la Trinité chrétienne ne serait pas sans rapport avec la Trimūrti, les conceptions philosophiques hindoues étant connues du monde grec au début de notre ère. La ville universitaire d'Alexandrie accueillait d'ailleurs une communauté indienne et des témoignages grecs sur le culte vishnouite du 2ème siècle av. J.-C. existent. Selon cette interprétation, Dieu le père, le créateur, Brahmâ est à rapprocher de Shiva, le dieu se substituant à son organe de création, le lingam. Vishnu serait alors Dieu le fils, descendant sur la terre sous forme d'avatar (un dieu sur terre)
Les sociétés indo-européennes antiques  (la religion chrétienne est restée un société indo-européenne antique par bien des côtés !!!) ont, chacune, défini une triade de divinités (majeures) qui reflètent, au niveau du sacré, les fonctions tripartites autour desquelles s'organisent ces sociétés. La différence, et elle est de taille, c’est que la révélation - qui est d’abord d’ordre pédagogique comme l’est toute mystagogie -, a «donné image » à la structure fondamentale, nécessaire et suffisante, de cette représentation : une Trinité génératrice de sens ultime.
Si la triade théologique indo-européenne est liée à, et reflète, la tripartition fonctionnelle de la société indo-européenne entre :
  • la fonction religieuse liée au sacré
  • la fonction militaire liée à la force
  • la fonction productrice liée à la fécondité
où la première fonction présente elle-même deux aspects,
    1. l'une est formelle, d'origine sacerdotale, s'exprime également dans une dimension juridique et est enracinée dans ce monde : le sacré qui relève de la religion ;
    2. l'autre aspect de la souveraineté est fondée sur la puissance et enracinée dans l'autre monde : le saint relève de la foi.
A Rome, où le christianisme a passé son adolescence, sa jeunesse et est devenu adulte…, la religion antique comprenait
- la triade pré capitoline :
  • Jupiter qui incarne la souveraineté,
  • Mars, symbole évident de la force guerrière et
  • Quirinus prenant en charge la production et la fécondité.
- remplacée bientôt, aux débuts du « christianisme » par la triade capitoline qui comprend
-        Jupiter qui garde son rôle, la souveraineté
-        Minerve, déesse de la sagesse mais aussi de la guerre aux attributs guerriers (égide, lance),
-        Junon, quant à elle, symbolise le mariage lorsqu'elle est représentée recouverte de voiles, ou est associée à la fécondité lorsqu'elle en tient l'emblème, une pomme de grenade
Les religions sémitiques – dont le christianisme -, sont caractérisées, elles, par leur hénothéisme voire, pour le judaïsme tardif, par un monothéisme exclusif. Rappelons-le : le mot « trinité » n’appartient pas au vocabulaire du Nouveau Testament, ni au dogme originel des premières communautés chrétiennes. Mais c'est avec l'arianisme, au début du 4ème siècle, qu'enflent la polémique et l'usage du mot, jouant un rôle important dans le développement du dogme de la trinité chrétienne et sa formulation.
La religion et la foi dépendent de systèmes de représentation qui servent de cadre à l’appréhension du monde, et des mondes : sacré et saint ! À l'époque, il n'existe pas encore de représentation obligatoire de la relation entre le Père et le Fils.
- Les arianistes adoptent le point de vue d'Origène - le subordinatianisme -, selon lequel le Fils n'est pas de la même substance que Dieu, lequel est incréé et intemporel : ce qui veut dire que
  • si le Fils témoigne de Dieu, il n'est pas Dieu,
  • si le Fils a une position divine, elle est de moindre importance que celle du Père.
Pour Arius, le Père seul est éternel, le Fils et l'Esprit ont été créés. Les ariens professent donc une absence de consubstantialité et s'orientent vers un Dieu hors d'atteinte par les seules forces de l'homme et vers un strict monothéisme. L’arianisme d'Arius lui-même, considère que Jésus est un homme dans lequel s'incarne la Parole de Dieu, suivant le prologue de l'évangile selon Jean.
- Les anti-subordinationistes trinitaires s'opposent à cette vision pour affirmer que « L'arianisme enseigne deux dieux, un incréé et un créé, un élevé et un subordonné ; on tombe ainsi dans le polythéisme. De même, l'arianisme remet l'enseignement du salut chrétien en question, puisque, outre Dieu pouvant sauver la création, une créature le peut aussi. Si Jésus est seulement de même nature que le Père ou si Jésus n'est pas consubstantiel au Père, en somme si Jésus n'est pas Dieu, les hommes ne peuvent devenir des enfants de Dieu. »

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english

Before the Trinity of ne God, "believe" is the only attitude, with silence and worship? Can't we say that Christians experience itin every moment of their spiritual life and manifest it in the liturgy throughout the year?

This festival is as a whole a dogmatic synthesis at the end of the liturgical year, after the outpouring of the Spirit on Pentecost Sunday ...!
Here is the God in whom Christians live their faith. Truth of faith inaccessible to human reason alone. Mystery - so - of one God in , revealed by baptism, springs from the Gospels.

Of course the Scriptures speak of Spirit, Word and Wisdom of God.
God, the One, is simultaneously perceived as communication in the vicinity of a living generator of life, and full of love : the book of Proverbs speaks of the relationship between Wisdom and God himself. "The Lord gave me - before the ages, I was founded -, before the hills was I brought forth - I was at his side as a contractor."
What is this Wisdom of God? Who is she?
The early Christians also posed this question: Who is really the Christ? It is a 'feed back' response Jesus himself expects from his companions: "For you who am I?"

The answer will be settled in 325 by the Council of Nicaea, and determine a dogmatic formulation collected in the Creed, the Apostles' Creed or Credo (I believe in God)
"I believe in one Lord, Jesus Christ, the only Son of God, begotten of the Father before all ages: it is God from God, Light from Light, true God from true God. Begotten not made of the same nature as the Father and by Him all things were made. "

Between Proverbs and the "definition" of Nicaea, the Prologue of John's Gospel is an essential part: the Word, the Wisdom, the "Logos," the Word of God tgat is the expression of God, is not a creature of God, because by Him all things were made. He deserves himself the name of God and is involved in the work of creation. It is generated in and  by God himself!

That's the mystery! That is the faith that should proclaim the candidate for integration into the community of the Christian Church (that of Christ), to the effect that Wisdom came among men where it is embodied.
On the one hand, it does say: "At his side (of God), I found my delight every day, playing before Him."
And secondly: "Playing on the earth, I found delight with the sons of man."

For faith is in fact both the exaltation of God, but at the same time the most unexpected praise of man: the Wisdom of God finding in man his company "delicious", indicating that this Jesus, the Christ, the Son of God even is the "summary" of all men. "The most beautiful of the children of men," sings the Scripture! Moreover, God himself, whose name is so big, crowns man with glory and honor.
"What is man that you are mindful of him?"
And yet: "He came home and his own people did not receive it. The Word became flesh and dwelt among us. We have seen his glory, glory as of the Father's only son full of grace and truth. " (John 1. 11-14)

Let's be impertinent, as others are in the media! Let's ask the questions that should upset the Christians!
If "his ones" have not received Jesus in his time, they do not get more or better!
But his promises are so beautiful:
         "After going to prepare a place for you, I will come again and receive you unto me that you are, you also may be where I am."(John 14. 3). Yes, but when?
         "I live in the Father and the Father lives in me." (14. 11). Duly noted: So what?
         "I will ask the Father to give you someone else to help you, it is the Spirit of Truth." (14. 17). Done ... and nothing is done!
- "The Holy Spirit whom the Father will send in my name, will teach you everything and remind you of everything I have told you." (14. 26).
- "When the Spirit of truth, he will guide you into all truth." (16. 13)
- "All that the Father has is mine, that's why I told you that he will take what is mine." (16. 15).
         Should we therefore have understood nothing from the beginning, from Rome, from Constantine?

John certainly speaks knowingly, who had already crossed, given his age, two or three generations of Christians and community leaders. One chooses neither his priest, bishop or his Pope. Faith asks us to consider them as gifts that God himself gave the Mystical Body of Christ, the Church, through the operating force of the Holy Spirit.

It is true that we do not choose either the gifts that we get: these are all surprises: good and bad!

This is why the Christian faith in the Trinity is and must - beyond all cultural representations and dogmatic formulations - remain inseparable from the Eucharist, the Mass, the mystery of bread and wine, the body of Christ consumable at leisure. Christian belief in the Trinity must remain physical, sensual, pragmatic, real, and not discursive, theoretical, 'logomachic' and dogmatist.

When the person ordained to this task extends his hands over the bread and wine at the prayer of consecration, she said:
"You (God) who are the source of all holiness, sanctify these offerings by spreading it on your SPIRIT that they may become for us the body and blood of JESUS CHRIST our Lord", that
is that God (invisible god) wanted to depend on men by giving them the task of making him present among them as God and Man (visible image of the invisible God) and up to give them his Spirit itself (which no one knows where it comes from or where it goes) to capture as much as they are able, this incredible mystery.

That the Trinity is the faith, good!
That it cannot be demonstrated, good again!
But a free spirit (of that freedom truth gives those who seek it) cannot just so accept it.

And it is by wanting to pour the new wine of the knowledge of the mysteries into the old wineskins of their obsolete expressions, that everything is lost, wine and wineskins. Also scarce in the Roman ranks are those who can kneel to worship, but can not bear anymore that any fanatics, "légionnaires » or "heralds" (of Christ!), may demand only see "one head": their !

Thus the Trinity is a mystery. And as it is a mystery of love, ie a pure feeling, essentially inaccessible by reasoning, it will keep inexplicable. Only God gives us clues: "Let us make man in our image" and later, but inseparably: "male and female He created HIM." Eve was born of Adam, God from God. It is the frelation to the other which bases Love. The interaction between the both two is the third link in any trinity. Be two side by side, indifferent, without regard to the other does not make sense. The Spirit unites the Father and the Son. This is the Trinity, our way of life during our foray into the earth. Turn to the other a look of love.
May the mysterious Trinity guide us at every step!

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deutsch


Angesichts der Dreifaltigkeit eines Gottes, was für eine andere Haltung ob nicht Glauben, Stille und Anbetung? Kann man nicht sagen, dass die Christen diese Erfahrung in jedem Moment ihres geistlichen Lebens machen, das sich in der Liturgie das ganze Jahr über manifestiert?

Dieses Fest ist eine synthetische dogmatische Summe am Ende des liturgischen Jahres, nach der Ausgießung des Heiligen Geistes am Pfingsten Sonntag! ...
Hier ist der Gott, in dem die Christen ihren Glauben leben. Wahrheit des Glaubens zur menschlicher Vernunft allein nicht zugänglich. Geheimnis - so - von einem Gott in drei Personen unteilbar.
Aus der jüdischen Thora abwesend und durch die Taufe,enthüllt, springt dieses Geheimnis aus den Evangelien.

Natürlich sprechen die Schriften von Geist, Wort und Weisheit Gottes.
Gott, der Eine, wird gleichzeitig als die Kommunikation in der Nähe eines lebenden Generators des Lebens und voller Liebe wahrgenommen : das Buch der Sprüche spricht von der Beziehung zwischen Weisheit und Gott. "Der Herr hat mich erschaffen - vor dem Alter, war ich gegründet  - vor den Hügeln; ich ward  geboren - ich war an seiner Seite als Auftragnehmer."
Was ist diese Weisheit Gottes? Wer ist sie?
Die frühen Christen stellten auch die Frage: Wer ist der Christus, wirklich? Es ist eine feed back Antwort dass Jesus selbst von seinen Gefährten erwartet: "Für euch, wer ich bin?"

Die Antwort wurde in 325 durch das Konzil von Nicäa beigelegt, und bestimmte eine dogmatische, in einem Glaubensbekenntnis gesammelte Formulierung, das Apostolischen Glaubensbekenntnis oder das Credo (Ich glaube an Gott) :
"Ich glaube an den einen Herrn Jesus Christus, den einzigen Sohn Gottes, aus dem Vater geboren vor aller Zeit:. er ist Gott von Gott, Licht vom Licht, wahrer Gott vom wahren Gott, gezeugt, nicht geschaffen, von der gleichen Natur wie der Vater,  und bei ihm wurden. alle Dinge gemacht "

Zwischen "Sprichwörter " und der "Definition" von Nicäa, ist der Prolog des Johannesevangeliums ein wesentlicher Teil: das Wort, die Weisheit, "Logos" Ausdruck Gottes, ist keine Geschöpf Gottes, weil durch ihn alles geschaffen ist. Er verdient sich den Name Gottes und wird in das Werk der Schöpfung beteiligt. Er wird generiert durch Gott selbst!

Das ist das Geheimnis! Das ist der Glaube, den der Kandidat für die Integration in die Gemeinschaft der christlichen Kirche (Christi) verkünden soll, dh.. dass die Weisheit unter den Menschen kam und sich verkörpert hat.
Auf der einen Seite, sagt sie: "An seiner Seite (von Gott), habe ich meine Freude jeden Tag fand und spielte vor ihm."
Und zweitens: "Ich spielte auf der Erde, und fand Freude mit den Menschenkindern".

Denn der Glaube ist in der Tat sowohl die Erhöhung von Gott, aber zur gleichen Zeit die unerwartete Lob des Menschen: die Weisheit Gottes findet im Menschen sein Miteinander "exquisite", was darauf hinweist, dass der Jesus, der Christus, der Sohn Gottes die "Zusammenfassung" aller Menschen ist. "Das Schönste der Menschenkinder", singt die Schrift! Darüber hinaus Gott selbst, dessen Name so groß ist, krönt den Menschen mit Ehre und Herrlichkeit.
"Was ist der Mensch, dass du seiner gedenkst?"
Und doch: "Er kam nach Hause und seine eigenen Leute nicht empfingen ihn. Das Wort ward Fleisch und wohnte unter uns und wir haben seine Herrlichkeit, eine Herrlichkeit als des eingeborenen Sohnes vom Vater gesehen.. voller Gnade und Wahrheit. " (Johannes 1. 11-14)

Lasst uns - wie andere in den Medien sind -, impertinent stellen die Fragen, die die Christen stören sollten,
Wenn " die Seinen " Jesus in seiner Zeit nicht erhalten haben, erhalten sie ihm heute nicht oder besser!
Aber sein Versprechen ist so schön:
         "Nachdem ich einen Platz für euch vorbereitet habe, will ich wiederkommen und euch zu mir, dass ihr seid, wo ich bin." (Johannes 14. 3). Ja, aber wann? ".
         " Ich Lebe im Vater und der Vater lebt in mir" (14, 11) zur Kenntnis genommen: So what?.
         "Ich werde den Vater bitten, um euch jemand anderen zur Hilfe gibt: es ist der Geist der Wahrheit."(14. 17). Fertig ... und nichts ist geschehen!

- "Der Heilige Geist, den der Vater in meinem Namen senden wird, wird euch alles lehren und euch erinnern alles, was ich euch gesagt habe." (14. 26).
- "Wenn der Geist der Wahrheit kommt, wird er euch in alle Wahrheit leiten." (16 13).
- "Alles, was der Vater hat, ist mein, das ist, warum ich euch gesagt habe, dass er nehmen, was mir gehört." (16. 15).

Sollten wir daher nichts von Anfang an, aus Rom, von Konstantin kapiert?

Johannes sicherlich spricht wissentlich, der schon in seinem Alter, zwei oder drei Generationen von Christen und Gemeindeleiter erfahren hat. Niemand  wählt weder seine Priester, Bischof oder seinen Papst. Glaube fordert uns auf, sie als die Gaben, die Gott selbst dem mystischen Leib Christi, der Kirche, zu berücksichtigen : durch die Betätigungskraft des Heiligen Geistes.

Es ist wahr, dass wir die Geschenke, die uns gemacht werden, nicht wählen: das sind alle Überraschungen: gute und schlechte!

Deshalb ist und muss der christliche Glaube an die Dreieinigkeit - jenseits aller kulturellen Repräsentationen und dogmatischen Formulierungen -untrennbar mit der Eucharistie, der Messe, dem Geheimnis von Brot und Wein, dem Körper Christi immer zur Verfügung  bleiben. Der christliche Glaube an die Dreifaltigkeit muss physisch, sinnlich, pragmatisch, real, und nicht diskursiv, theoretisch und dogmatisch 'logomachisch' bleiben!

Wenn eine zu dieser Aufgabe eingeweihte Person seine Hände über Brot und Wein auf dem Weihegebet erstreckt, sagte sie:
"Du (Gott), die Quelle aller Heiligkeit, heilige diese Angebote, indem du deinen Geist auf sie verbreitest, dass sie uns werden Leib und Blut unseres Herrn Jesus Christus."

Gott (unsichtbarer Gott) wollte auf Menschen abhängen, indem er ihnen die Aufgabe, unter ihnen seine Gegenwart als Gott und Mensch (sichtbares Bild des unsichtbaren Gottes) und bis dahin, zu ihnen seinen Geist selbst (welcher niemand weiß, wo er aus und wohin er geht) zu schenken : um so viel, wie sie in der Lage sind, dieses unglaubliche Geheimnis zu erfassen.

Dass die Dreifaltigkeit eine Frage des Glaubens ist : gut!
Dass sie nicht nachgewiesen werden kann: nochmals gut!
Aber ein freier Geist (von dieser Freiheit derjenigen, die sie suchen) kann nicht akzeptieren, es dabei bewenden.

Und es ist durch den Willen, den neuen Wein des Wissens der Geheimnisse in den alten Schläuchen von überschritten Ausdrücken zu gießen, dass alles  verloren geht, Wein und Weinflaschen. Ist auch knapp in den römischen Reihen die Zahl derjenigen, die knien und anbeten können, aber die nicht mehr unterstützen wollen, die fanatischen "Legionnaires" oder "Herolde" (Christi), die  nur "ein Kopf sehen" verlangen : das ihre!

So ist die Dreifaltigkeit  ein Mysterium. Und da es ein Geheimnis der Liebe ist, dh ein reines Gefühl, unzugänglich per essensia durch Argumentation, wird es unerklärlich. Nur Gott gibt uns Hinweise: "Lasst uns den Menschen machen als unser Abbild" und später, aber untrennbar: ". Mann und Frau schuf er ihn". Eve wurde von Adam, Gott von Gott geboren. Es ist das Verhältnis mit dem anderen, das die Base der liebe ist. Die Interaktion zwischen den beiden ist das dritte Glied in einer Dreieinigkeit. Zu zweit nebeneinander, gleichgültig, ohne Rücksicht auf den anderen zu sein, hat keinen Sinn. Der Geist vereint den Vater und den Sohn. Dies ist die Dreifaltigkeit, unsere Art zu leben während unserer Ausflug in die Erde. Drehen dem anderen einen Blick der Liebe.
Möge uns die mysteriöse Dreifaltigkeit  bei jedem Schritt begleiten!

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italiano

Di fronte alla Trinità di un solo Dio, che fare sino credere in silenzio ed adorazione? Possiamo dire che l'esperienza cristiana lo sperimenta in ogni momento della vita spirituale e manifesta nella liturgia durante l'anno!

Questo festival è in somma una sintesi dogmatica alla fine dell'anno liturgico, dopo l'effusione dello Spirito di Pentecoste...!
Ecco il Dio in cui i cristiani vivono la loro fede. La verità di fede inaccessibile alla sola ragione umana. Mistero - così - un solo Dio in tre persone indivisibili.
Assente dalla Torah ebraica, il mistero rivelato per mezzo del Battesimo, scaturisce dal Vangelo.

Naturalmente le Scritture parlano di Spirito, Parola e Sapienza di Dio.
Dio, l'Uno, è allo stesso tempo percepito come la comunicazione in prossimità di un generatore vivo della vita e pieno di amore : el libro dei Proverbi parla del rapporto tra Sapienza e Dio stesso. "Il Signore mi ha dato - prima dei secoli, sono stata creata - prima delle colline, io sono stata generata - Sono stata al suo fianco come un imprenditore."
Che cosa è questa Sapienza di Dio? Chi è?
I primi cristiani anche porre questa domanda: chi è veramente il Cristo? Si tratta di una feed back risposta che Gesù si aspetta dai suoi compagni: "Per voi chi sono io?"

La risposta sarà risolta nel 325 dal Concilio di Nicea, e determinara una formulazione dogmatica raccolta nel Credo, il Simbolo degli Apostoli 'o detto Credo (credo in Dio)
"Credo in un solo Signore, Gesù Cristo, unigenito Figlio di Dio, generato dal Padre prima di tutti i tempi:. Dio nato da Dio, Luce da Luce, Dio vero da Dio vero, Generato non fatto, della stessa natura, come il Padre e per mezzo di lui tutte le cose sono state fatte. "

Tra Proverbi e la "definizione" di Nicea, il Prologo del Vangelo di Giovanni è una parte essenziale: il Verbo, la Sapienza, il "Logos", la Parola di Dio è un'espressione, non è un creatura di Dio, perché per mezzo di lui tutte le cose sono state fatte. Lui merita se stesso il nome di Dio ed è coinvolto nel lavoro di creazione. Esso è generato da Dio stesso!

Questo è il mistero! Questa è la fede che deve proclamare il candidato per l'integrazione nella comunità della Chiesa cristiana (di Cristo), che la Sapienza è venuta tra gli uomini e incarnata.
Da un lato, essa si dice: "Al suo fianco (di Dio), ho trovato la mia gioia ogni giorno, giocando davanti a lui."
E in secondo luogo: "Giocare sulla terra, ho trovato soddisfacente e i figli dell'uomo".

La fede, infatti è l'esaltazione di Dio, ma al tempo stesso la lode più inaspettata dell'uomo: la Sapienza di Dio nell'uomo trova la sua compania "deliciosa", indicando che il Gesù, il Cristo, il Figlio di Dio è il "riassunto" di tutti gli uomini. "Il più bello dei figli degli uomini", canta la Scrittura! Del resto, Dio stesso, il cui nome è  così grande corona l'uomo di gloria e di onore.
"Che cosa è l'uomo perché te ne curi?"
E ancora: "E 'tornato a casa e la sua gente non lo ha ricevuto il Verbo, si fece carne e venne ad abitare in mezzo a noi; abbiamo visto la sua gloria, gloria come di unigenito dal Padre.. pieno di grazia e di verità. " (Giovanni 1. 11-14)

Siamo impertinenti, come altri sono nelle media! Fare le domande che dovrebbero turbare i cristiani!
Se gli "suoi" non hanno ricevuto Gesù nel suo tempo, non ottengono più o meglio!
Ma le sue promesse sono così belle:
- "Dopo essere andato a preparare un posto per voi, verrò di nuovo e vi accoglierò presso di me che siete, siate anche voi dove sono io." (Giovanni 14. 3). Sì, ma quando?
- ".Vivo nel Padre e il Padre vive in me" (. 14 11) E allora?
- "Io pregherò il Padre di darvi un altro per aiutarvi, è lo Spirito di Verità".(14. 17). Fatto ... e non si fa nulla!
- "Lo Spirito Santo che il Padre manderà nel mio nome, egli vi insegnerà ogni cosa e vi ricorderà tutto ciò che vi ho detto." (14. 26).
- "Quando lo Spirito di verità, egli vi guiderà alla verità tutta intera". (16. 13)
- "Tutto quello che il Padre possiede è mio, è per questo che ho detto che prenderà da quel che è mio." (16. 15).

Dovremmo tornare indietro fin dall'inizio, da Roma, da Costantino?

Giovanni parla certamente consapevolmente, che aveva già, dato la sua età, visto due o tre generazioni di cristiani e di leader della comunità. Non si sceglie né il suo sacerdote, vescovo o il suo papa. La fede ci chiede di considerarli come i doni che Dio stesso ha fatto al Corpo mistico di Cristo, la Chiesa, per la forza operativa dello Spirito Santo.

E 'vero che non scegliamo i regali che abbiamo ricevuto: si tratta di tutte le sorprese: il bene e il male!

È per questo che la fede cristiana nella Trinità è e deve - al di là di tutte le rappresentazioni culturali e le formulazioni dogmatiche - rimanere inseparabile dall'Eucaristia, la Messa, il mistero del pane e del vino, il corpo di Cristo di consumo permanente. La fede cristiana nella Trinità deve rimanere fisica, sensuale, pragmatica, reale, e non discorsiva, teorico e dogmatica e 'logomachica' per questo!

Quando una persona ordinata a questo compito stende le mani sul pane e sul vino alla preghiera di consacrazione, dice:
"Tu (Dio), la fonte di ogni santità, santifica queste offerte e diffonde tuo Spirito afinché diventino per noi il corpo e il sangue di Gesù Cristo nostro Signore."
Dio (invisibile dio) ha voluto dipendere degli uomini, dando loro il compito di renderlo presente in mezzo a loro come Dio e uomo (immagine visibile del Dio invisibile) e fino a dare loro il suo Spirito stesso (che non si sa da dove viene e dove va) per catturare quanto più sono in grado, questo mistero incredibile.

Che la Trinità è la fede, certo!
Non può essere dimostrato, ancora certo!
Ma uno spirito libero (di questa libertà  che dà la verità a coloro che la cercano) non può accettare a questo.

Ed è la volontà di versare il vino nuovo della conoscenza dei misteri nelle vecchie otri di loro espressione superate, che tutto è perduto, e bottiglie e vino. E 'anche scarsi nelle ranghi romano sono  coloro che possono inginocchiarsi al culto, ma non accettano più  questi fanatici "Legionnaires " o "araldi" (di Cristo) chi richiedere vedere solo "una testa": la loro!

Quindi la Trinità è un mistero. E in quanto è un mistero di amore, vale a dire un sentimento puro, inaccessibile dal ragionamento, ci sarà inspiegabile. Solo Dio ci dà indizi: "Facciamo l'uomo a nostra immagine" e più tardi, ma inseparabilmente: ". Maschio e femmina lo creò" Eva è nata da Adamo, Dio da Dio : è il confronto con l'altro che basi l'Amore. L'interazione tra i due è il terzo anello in qualsiasi trinità. Essere due fianco a fianco, indifferente, senza riguardo per l'altro, non ha senso. Lo Spirito unisce il Padre e il Figlio. Questa è la Trinità, il nostro modo di vivere durante la nostra incursione nella terra. Guardare l'altro uno sguardo d'amore.
La misteriosa Trinità ci può guidare ad ogni passo!

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Antes de la Trinidad di un solo Dios, cualquier otra actitud que cree, rn el silencio y la adoración? ¿Podemos decir que los cristianos experimentan esto en cada momento de su vida espiritual y se manifiestan en la liturgia durante todo el año?

Este festival es una  suma, una  síntesis dogmática al final del año litúrgico, después de la efusión del Espíritu en Pentecostés ...!
Este es el Dios en el que los cristianos viven su fe. La verdad de la fe inaccesible a la razón humana por sí sola. Mistero - so - un solo Dios en tres personas indivisibles.
Ausente de la Torá judía, el misterio revelado por el Bautismo, brota del Evangelio.

Por supuesto, las Escrituras hablan del Espíritu, la Palabra y la Sabiduría de Dios.
Dios, el Uno, es simultáneamente percibido como la comunicación en las proximidades de un generador viviente de la vida y lleno de amor. El libro de los Proverbios habla de la relación entre la sabiduría y Dios mismo. "El Señor me dio - antes de los siglos, estaba justificada - Antes de los collados, era yo engendrada - Yo creada a su lado como un contratista".
¿Qué es esta Sabiduría de Dios? ¿Quién es ella?
Los primeros cristianos también plantean esta pregunta: ¿Quién es realmente el Cristo? Es una respuesta feed back que el mismo Jesús espera de sus compañeros: "Para ustedes que soy yo?"

La respuesta se resolverá en el año 325 por el Concilio de Nicea, y determinara una formulación dogmática recogida en el Credo, el Símbolo de los Apóstoles Credo o dicho (creo en Dios)
"Creo en un solo Señor, Jesucristo, Hijo único de Dios, nacido del Padre antes de todos los siglos: Dios de Dios, Luz de Luz, Dios verdadero de Dios verdadero, engendrado, de la misma naturaleza que el Padre, y por quien todo fue hecho. "

Entre los Proverbios y la "definición" de Nicea, el Prólogo del Evangelio de Juan es una parte esencial: la Palabra, la Sabiduría, el "Logos", la Palabra de Dios es una expresión, no es una criatura de Dios, porque para él todas las cosas fueron hechas. Se merece a sí mismo el nombre de Dios y participa en la obra de la creación. Es generado por el mismo Dios!

Ese es el misterio! Esa es la fe que debe proclamar el candidato a la integración en la comunidad de la Iglesia cristiana (de Cristo), que la Sabiduría vino entre los hombres y que se encarno.
Por un lado, se dice: "A su lado (de Dios), me encontré con mi delicia todos los días, jugando delante de él."
Y en segundo lugar: "Jugar en la tierra, que se deleitaba con los hijos del hombre".

Porque la fe es, de hecho, tanto la exaltación de Dios, pero al mismo tiempo el más inesperado elogio del hombre: lo que indica la Sabiduría de Dios en el hombre la búsqueda de su compañía "delicioso", que el Jesús, el Cristo, el Hijo de Dios es el "resumen" de todos los hombres. "Lo más hermoso de los hijos de los hombres", canta la Escritura! Por otra parte, el propio Dios, cuyo nombre es tan grande,  corona al hombre de gloria y de honor.
"¿Qué es el hombre para que te acuerdes de él?"
Y, sin embargo: "Vino a casa y los suyos no lo recibieron; la Palabra se hizo carne y habitó entre nosotros y vimos su gloria, gloria como del unigénito del Padre.. lleno de gracia y de verdad. " (Juan 1. 11-14)

Vamos impertinente, como otros están en los medios de comunicación! Haga las preguntas que deben perturbar a los cristianos!
Si los "suyos" no han recibido a Jesús en su tiempo, no reciben más y mejor!
Sin embargo, sus promesas son tan hermosas:
 "Después de ir a preparar un lugar para vosotros, vendré otra vez y os tomaré a mí que usted es, usted también puede estar donde estoy." (Juan 14. 3). Sí, pero ¿cuándo?
 ". Yo vivo en el Padre, y el Padre vive en mí" (. 14 11) : ¿Y qué?.
 "Y yo rogaré al Padre para darle a alguien que  ayude, es el Espíritu de la Verdad." (14. 17). Hecho ... y no se hace nada!
- "El Espíritu Santo, que el Padre enviará en mi nombre, él os enseñará todo y os recordará todo lo que yo os he dicho." (14. 26).
- "Cuando venga el Espíritu de verdad, él os guiará a toda la verdad". (16. 13)
- "Todo lo que tiene el Padre es mío, por eso os he dicho que tomará de lo mío". (16. 15).

¿Debemos por lo tanto empezar desde el principio, desde Roma, desde Constantino?

Juan ciertamente habla a sabiendas, que ya había dado su edad conocido dos o tres generaciones de cristianos y líderes comunitarios. Se elige ni su sacerdote, obispo o su papa. La fe nos invita a considerar los dones que Dios mismo hizo al Cuerpo Místico de Cristo, la Iglesia, la fuerza operativa del Espíritu Santo.

Es cierto que no elegimos los regalos que hemos recibido: son todas las sorpresas: el bien y el mal!

Por ello, la fe cristiana en la Trinidad es y debe  que - más allá de todas las representaciones culturales y las formulaciones dogmáticas - siguen siendo inseparable de la Eucaristía, la Misa, el misterio del pan y del vino, el cuerpo de Cristo consumible con libertad. La creencia cristiana en la Trinidad tiene que permanecer física, sensual, real, pragmática y no discursiva, no teórica, no 'logomachica' y no dogmática!
Cuando una persona ordenada a esta tarea extiende sus manos sobre el pan y el vino en la oración de consagración, dice:
"Tú (Dios), la fuente de toda santidad, santifica estas ofrendas por difundirlas en su Espiritu que sean para nosotros Cuerpo y Sangre de Jesucristo, nuestro Señor."
Es que Dios (dios invisible) quería depender de los hombres, dándoles la tarea de hacer presente en medio de ellos como Dios y Hombre (imagen visible del Dios invisible) y hasta darles su Espíritu mismo (que nadie sabe de dónde viene ni a dónde va) para capturar todo lo que son capaces, este misterio increíble.

La Trinidad es la fe!
No se puede demostrar!
Sin embargo, un espíritu libre (de libertad que da la verdad a aquellos que la buscan) no puede aceptar en eso.

Y es por querer echar el vino nuevo del conocimiento de los misterios en antiguas odres de sus expresiones superadas, todo está perdido, botellas y vino. También es escasa en las filas del romano aquellos que pueden arrodillarse para adorar, pero no admiten más que fanáticos "Legión" o "mensajeros" (de Cristo) pueden requerir ver una  solo la suya cabeza!

Así, la Trinidad es un misterio. Y ya que es un misterio de amor, es decir, un sentimiento puro, inaccesible por el razonamiento, habrá inexplicable. Sólo Dios nos da pistas: "Hagamos al hombre a nuestra imagen" y más tarde, pero inseparablemente: ". Varón y hembra lo creó" Eva nació de Adán, Dios de Dios. Es la relacion con el otro, que las bases de Amor. La interacción entre los dos es el tercer eslabón de cualquier trinidad. Sea dos de lado a lado, indiferente, sin tener en cuenta el otro no tenía sentido. El Espíritu que une al Padre y al Hijo. Esta es la Trinidad, nuestro modo de vida durante nuestra incursión en la tierra. Gire el otro una mirada de amor.
La misteriosa Trinidad nos puede guiar a cada paso!

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