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dimanche 12 mai 2013

AUSSI, JE VOUS ENVOIE...



19 mai 2013
Fête de la Pentecôte
Année C
AUSSI, JE VOUS ENVOIE...

Lectures :
-        Actes 2, 1-11
-        Psaume 103
-        Romains 8, 8-17
-        Jean 14, 15,..26




Le texte de la Pentecôte frappe par ses images, à la fois pittoresques et symboliques : le vent, le bruit,  le feu, la foule bigarrée de races et de couleurs. On pourrait y  ajouter les odeurs, la chaleur et la cohue, comme aujourd’hui dans toutes les villes proche orientales! Et de plus en plus dans le monde de la globalisation. Traînez dans Paris, New York, Hong Kong, Shanghai, Tokyo…

Les enfants dispersés d'Abraham ont leur rendez-vous annuel au Temple de Jérusalem : le seul Temple de la vie judaïque. Les autres lieux de prière ne sont que des synagogues, mot grec qui se dirait aujourd’hui : meeting place.

Tous, les yeux rivés aux murailles de ce Temple où se niche la Shekinah, la résidence la gloire de Dieu et où se garde la Torah, dont la parole est à chaque rencontre remémorée par les psaumes, les hymnes et les cantiques.
Tous, sous le regard du Dieu vivant.
Tous frères aux mul­tiples langues !
Les coreligionnaires de nos « pauvres » apôtres aux souvenirs vifs, et brûlants de cette traversée de leur espérance par Jésus de Nazareth - nos apôtres qui l'ont suivi, deux ou trois ans, heureux croyants, rêveurs d’un merveilleux Royaume, puis atterrés et déçus à l'heure de la croix, enfin repartis renouvelés au lendemain du tombeau vide…
Mais cependant pas encore tout à fait stabilisés ni tout à fait « partants pour la grande aventure » !

C’est alors que l'Esprit fait irruption, balayant le denier doute.
Ils se rappellent la pro­messe de « Paraclet » - le « Conseiller Divin »-, la mission confiée au soir de la Résurrection :
« La paix soit avec vous ! De même que le Père m'a envoyé, moi aussi, je vous envoie. »
L'image de ces dernières semaines revient :
« Recevez l'Esprit Saint. Tout homme à qui vous remettrez les péchés, ils lui seront remis ; tout homme à qui vous maintiendrez ses péchés, ils lui seront maintenus. »
Ministres de la miséricorde de Dieu pour les errances des hommes, leurs infidélités et leurs indifférences, pour tous les enfants prodigues de ce monde.

Il est important de noter que nulle part il n’est fait mention d’une quelconque mission de fabriquer une Institution et ses structures, des dicastères et des murs, mais seulement de rétablir les liens de la fidélité à Dieu, quand ils ont été rompus.
La fidélité est un mot aujourd’hui galvaudé, et son contenu bafoué chaque jour sur nos écrans et dans la vie. C’est pourtant l'autre nom de la liberté, de l’amour et de la miséricorde.
Pour cela, il fallait bien que l'Esprit même de Dieu prenne la relève du Christ revenu chez lui, inaugurant une ère nouvelle, comme premier don  fait aux croyants pour être le cœur même de l'Église.
Car c’en est l'âme, l’Esprit, de ce grand Corps, devenu l'Église.
Un corps qui ne se fabrique pas à coups de pratiquants, mais qui est le résultat d’une alliance permanente de Dieu avec les hommes, sur la terre même de leur d'humanité la plus banale : si l’Église est du côté moisson, l’Esprit assure  les semailles.

L’Eglise a dû s’organiser avec les moyens du bord, avec les  hommes disponibles à chaque époque, tachant de discerner la bonne route, de faire les bons choix en composant avec les adversaires tant spirituels que matériels. Pas facile de garder le cap entre les écueils des hérésies d’un côté (il fallait bien des idéologues du parti, des théologiens), et les attaques athées de l’autre, et droit devant des nécessités matérielles. Et le diable qui rôde et rit de nos faiblesses. Ah oui, il fallait bien un Assistant, un Guide, un Conseiller. Cet intraduisible Paraclet, toujours présent malgré son absence concrète, toujours fidèle malgré nos doutes, toujours fort à cause de nos faiblesses.

L’Église – et c’est difficile de le comprendre ! - est le cadeau de l'Esprit Saint : un cadeau spirituel ! C’est lui seul qui enfante des communautés, sur fond d'espérance et de charité, et fait ainsi naître la foi. Et il le fait quand et où il le veut. Nous n’en saurons jamais rien à l’avance. Nous sommes seulement mis devant le fait accompli, en quelque sorte !

Et c’est mieux ainsi. Il est demandé au chrétien (quelle que soit sa position dans l’Eglise) d’affiner et d’affirmer sa connaissance de  Jésus, de l’aimer, et de le faire aimer .Cela, il le fait en se fondant moins sur les moyens de l’organisation (Droit Canon en tête), que sur la contamination par sa vie. Par sa façon de penser « à la Jésus », par sa façon de parler « à la Jésus », par sa façon d’agir « à la Jésus »…

C’est ce que veut dire le « ministère de la réconciliation » : exercer la miséricorde. C’est ce que veut dire le titre de « pontife » : lancer des ponts… entre Dieu et les hommes, et les réparer quand ils ont été détruits ! Le chrétien vient non pas « condamner mais sauver », mais remettre debout et rendre responsable.

L'Église, née de la Pentecôte, est devenue dès ses débuts une sorte de multi­nationale (c’est un peu le sens du mot : catholique), une « secte qui a réussi » murmurent ses détracteurs (celles de Mithra et Mani, très puissantes à la même époque, ont échoué). Mais aujourd’hui, qu’a-t-elle conservé de cette réussite ?
L’Église est plutôt comparable à une « maternité », un lieu géo- (terre) et théo- (dieu) métrique de naissance et d'enfantement où se croisent les peuples et leurs langues, dans leur marche vers le Dieu vivant et la soli­darité de tous les fils d'Abraham ( mieux : de tous les fils d’Adam…).

Le péché de l’Église, donc de ses représentants, serait de succomber à la tentation de se croire les «responsables» ou les «chefs» de l'Institution, clercs ou laïcs pré­occupés de faire «tourner» les paroisses, d'encadrer les «gens», en motivant les jeunes, en attirant ceux qui sont loin...

Mais l’Eglise n’est pas une entreprise à gérer, une société à manager ni un profit à trouver.
Le chrétien a pour vocation première de se laisser conduire par l'Esprit, selon le conseil fréquent de Paul, en particulier aux Galates (5, 16).

L’évènement "Pentecôte" aujourd'hui est moins celui des langues - comme ce le fut à Jérusalem -, que celui de la continuité surprenante (et proprement miraculeuse !) en cette foi en Jésus qui pendant 2000 ans a uni des hommes et des femmes dans leurs diffé­rences culturelles et nationales.

Qu’est-ce que la Pentecôte aujourd’hui ?
Elle est exigence de disponibilité pour accueillir un souffle de vie sans cesse renouvelé, pour conserver un dynamisme délesté de la gangue de la routine, pour oser une ouverture à d'autres naissances de vie ecclésiale.

C’est cette vitalité qui reste garante de la vérité de l’évangile, cette Bonne nouvelle, qui n’est pas seulement Bonne mais surtout Nouvelle. Comme une source vive, bondissante, intarissable, transmettant une inépuisable énergie, une jouvence généreuse et une inlassable patience.
De sincères tentatives missionnaires par le passé se sont brisées sur un mur : la peur du changement, la crainte de perdre une Tradition mal comprise, la méfiance du neuf. Sans doute l’éloignement, l’appréhension de cultures inconnues, voire un certain sentiment de supériorité pouvaient être une explication, pas une excuse. Et les convertis potentiels ont cru à l’abandon ou bien que la religion prônée n’était finalement pas valable.

Quant à nos crises actuelles en matière de vocations ministérielles, nos interrogations sur la crédibilité de nos institutions, elle sont  autant d'appels à l'Esprit et de rappels de l’Esprit à convertir notre volonté pruritaire de puissance, en attitude d’accueil de nouvelles naissances et de germes d'espérance qui appellent à l'humilité et à la fraternité.
Ø     Appeler Marie Notre Dame de Pentecôte revêt un sens très précis dans une dialectique du corps.
  • Marie de Nazareth a physiquement senti Jésus prendre corps en elle,
  • puis elle l'a mis au monde.
  • Certes, le monde n'a pas reconnu son enfant,
  • mais lors de la Pentecôte, elle a vu Jésus reprendre corps dans ce qui deviendra l’Ecclésia,
  • par ces apôtres et ces fou­les envahies de l'Esprit
  • qui fécondait le monde comme il l’avait rendue mère.

Ø     De même notre avenir
  • ne peut être réduit à n'être qu'une simple prolongation de notre présent,
  • mais il réalise la poursuite de la mise au monde de ce Jésus devenu Christ Cosmique,
  • que les apôtres, jadis,  et les cellules multiples de ce Corps, depuis,
  • accueillent comme sa présence en humanité.

Ø     Chrétiens de tous lieux et toutes cultures, c’est l’Esprit qui nous envoie :
  • Quand le mal rend triste, ou nostalgique d’un âge d’or mythique,
  • quand la mode est à la crainte ou à la résignation,
  • souvenons-nous de cette fille des hommes, Fille de Nazareth devenue Dame de Pentecôte, présente à la naissance de l’Église,
  • pour réapprendre d’elle
  • comment accueillir l'Esprit qui seul sait faire les « choses nouvelles ».

Et faire de cet Esprit son compagnon lors de ce voyage ici-bas. Un ami qui veille pour que tout se passe bien, la main sur notre épaule, discrètement écartant les embuches, montrant le chemin, enseignant à discerner les bons et les mauvais amis, attentif aux prières. Le seul vrai ami. Qui apporte courage et paix, essuie toute larme et comble nos cœurs
Il marche à nos côtés, mais pas à notre place. Il nous accompagne si on veut bien décider de se mettre en route, si on choisit le risque d’abandonner un Moi si encombrant, si on s’enivre de cet air neuf , prémices de la Vie. L’Eternelle.
Quelle aventure !

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english

The text of Pentecost strickes by his images, both picturesque and symbolic : wind, noise, fire, motley crowd of races and colors. We could add smells, heat and the crowd, as now in all near East cities ! And more in the world of globalization. Walk in Paris, New York, Hong Kong, Shanghai, Tokyo ...

The scattered children of Abraham have their annual meeting at the Temple of Jerusalem, the only one in Jewish life. Other places of worship are only synagogues, a Greek word for "meeting place".

All eyes glued to the walls of the Temple where lies the Shekinah, the residence of the glory of God and which keeps the Torah, whose word is remembered by every encounter with psalms, hymns and canticles.
All under the gaze of the living God.
All brothers with multiple languages!
The co-religionists of our "poor" apostles with their memories alive, and burning with the crossing of their hope by Jesus of Nazareth - our apostles who followed, two or three years, happy believers, dreamers of a wonderful kingdom, then aghast and disappointed at the time of the cross, and finally on a renewed start in the wake of  empty tomb ...
But not yet completely stabilized or completely 'starters for the great adventure! "

It was then that the Spirit burst, sweeping the last doubt.

They remember the promise of the "Paraclete" - the "Divine Counselor" - the mission entrusted the evening of the Resurrection:
"Peace be with you! Just as the Father has sent me, I also send you. '
Back to he image of the past few weeks:
"Receive the Holy Spirit. Any man whose sins you forgive, they are forgiven; any man whose sins you retain, they are retained. '
Ministers of God's mercy for the wanderings of men, their infidelities and their indifference, for to all prodigal sons of this world.

It is important to note that nowhere is any mention of any mission to manufacture an institution and its structures, Congregations and walls, but only to restore the bonds of loyalty to God, when they were broken.
Loyalty is an overused word today, and its content violated every day on our screens and in life. This is yet the other name for freedom, love and mercy.
For this, it was necessary that the Spirit of God takes over Christ returned home, inaugurating a new era as the first gift to believers to be the heart of the Church.
Because it is the soul, the spirit, of this great Corps, became the Church.
A body that is not made of practitioners, but is the result of a permanent alliance of God with the men, on the very earth of their most trivial humanity: if the Church is on the harvest, Spirit provides sowing.

The Church had to organize with the means at hand with available men in every age, staining to discern the right way, make the right choice by calling opponents with both spiritual and material. Not easy to keep the cap from the pitfalls of heresies on one side (ideologues of the party, theologians), and on the other side, the atheists attacks, and straight before material necessities. And the devil prowled and laughed our weaknesses. Oh yes, there had to be a wizard, a guide, a counselor. This untranslatable Paraclete, still present despite his concrete absence, always faithful despite our doubts, always strong because of our weaknesses.

The Church - and it is difficult to understand! - is the gift of the Holy Spirit, a spiritual gift! It is he alone who brings communities, amid hope and charity, and is thus brings faith too. And he does it whenever and wherever he wants. We do not know anything in advance. We just put a fait accompli
, somehow!

And it's better. The Christian is called (whatever his position in the Church) to refine and affirm his knowledge of Jesus, to love and to make him loved. This he does by relying less on means of the organization (Canon Law), than of the contamination by life. By his way of thinking "like Jesus," by the way he speaks "like Jesus," by the way he acted "like Jesus" ...

This is what is meant by the "ministry of reconciliation": exercise mercy. This is what is meant by the title of "Pope" : build bridges ... between God and men, and repair them when they were destroyed! The Christian comes not "to condemn but to save," but to stand up and hold responsible.

The Church, born from Pentecost, since its inception has become a kind of multinational (that is somehow the sense of the word 'Catholic'), a "cult that succeeded", whisper his detractors (those of Mithras and Mani very powerful at the same time, failed). But today, has she retained this success?
The Church is rather like a "maternity", a geo-(earth) and theo-(god) metric place of birth which intersect peoples and their languages, in their march towards the living God and the solidarity of all Abraham's children (better: all of the children of Adam ...).

The sin of the Church - of its representatives -, would be succumb to the temptation to believe they are the "responsible" or "leaders" of the institution, clergy or laity ¬ busy to "manage" the parishes, to 'frame' people ', motivating young people, attracting those who are far ...

But the Church is not a business to run, a company to manage or a profit to find.
The Christian vocation is first to be led by the Spirit, according to the counsel of Paul frequently, especially to the Galatians (5, 16).

The event "Pentecost" today is less that of the languages - as there was in Jerusalem - than the surprising continuity (and strictly miraculous!) in this faith in Jesus that for 2000 years has united men and women in their different cultural and national differences ¬.

What day of Pentecost?
Availability requirement is to accommodate a breath of life constantly renewed to keep the momentum matrix relieved of routine, to dare opening other births of ecclesial life.

It is this vitality that remains the guarantor of the truth of the gospel, the good news is not only Good but also New. As a source of life, bouncing, inexhaustible, inexhaustible energy transmitting a generous youth and untiring patience.
Sincere missionary efforts in the past were broken on a wall: fear of change, fear of losing, a misunderstood tradition, distrust of new. Probably the distance, the apprehension of unknown cultures, even a sense of superiority could be an explanation, not an excuse. And potential converts believed themselves abandoned or that advocated religion ultimately not valid.

As for our current crisis in vocations ministry, and our questions about the credibility of our institutions, they are many calls to the Spirit as well as Spirit reminders to turn our neurotic will of power in welcoming attitude of new births and seeds of hope that call for humility and brotherhood.
  • Call Mary Our Lady of Pentecost takes a very specific meaning in a dialectic of the body:
- Mary of Nazareth physically felt Jesus take her body,
- then she gave birth.
- While the world did not recognize her child
- but at Pentecost, she saw Jesus take the body in what would become the Ecclesia,
-  by the apostles and those crazy mobs, invaded the Spirit
- who fertilized the world as he made Mary  mother.

  • Similarly, our future
- can not be reduced to a mere extension of our present
- but it realizes the continued development of the world of that Jesus Christ become Cosmic
- whom the Apostles, formerly, and multiple cells of the body, since
- welcome as its presence in humanity.

  • Christians in all places and all cultures, it is the Spirit who sends us:
- When evil makes you sad or nostalgic for a mythical golden age,
- when the mode is fear or resignation
- we remember this girl of Nazareth, become Lady of Pentecost, present at the birth of the Church
- to relearn from her
- how welcome the Spirit who alone knows how to do "new things".

And make this Spirit one's companion on this trip down here. A friend who ensures that everything goes well, the hand on our shoulder, quietly spreading away the pitfalls, showing the way to discern good and bad friends, attentive to the prayers. The only true friend who rings courage and peace, and wipes every tear and fills our hearts
He walks with us, but not for us. He accompanies us if we want to decide to start, if one chooses the risk of leaving  a so cumbersome 'ego', if we get drunk with this fresh air, the beginnings of life. The Eternal one.
What an adventure!

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deutsch

Der Text von Pfingsten schlägt durch seine Bilder, sowohl malerische und symbolische:  Wind, Lärm, Feuer, bunte Menge von Rassen und Farben. Wir könnten hinzufügen, Gerüche, Wärme und das Publikum, wie jetzt in allen Städten im Nahen Osten! Und mehr in der Welt der Globalisierung. Ziehen Sie in Paris, New York, Hong Kong, Shanghai, Tokyo ...

Die verstreuten Kinder Abrahams haben ihre Jahrestagung im Tempel von Jerusalem, dem einzigen Tempel des jüdischen Lebens. Die andere Kultstätten sind nur Synagogen, ein griechisches Wort, für heute : Treffpunkt.

Alle Augen geklebt an den Wänden des Tempels, wo liegt die Schechina, die Residenz von der Herrlichkeit Gottes und der hält die Torah, dessen Wort anlass jede Begegnung mit Psalmen, Hymnen und Lobgesänge erinnert wird.
Alles unter den Augen des lebendigen Gottes.
Alle Brüder mit multiplen Sprachen!
Die Glaubensgenossen ununser "armen" Apostel mit lebendigen Erinnerungen und mit der Kreuzigung ihrer brennndenden Hoffnung auf Jesus von Nazareth - unsere Apostel, die ihm zwei oder drei Jahre folgten, glückliche Gläubige, Träumer eines wunderbares Reiches, dann entsetzt und zum Zeitpunkt des Kreuzes enttäuscht, und schließlich im Zuge des leeren Grabes erneuten gelassen ...
Aber noch nicht vollständig stabilisiert als "Starter für das große Abenteuer!"

Es war dann, dass der Geist burst, und fegte den letzten Zweifel.
Sie erinnern sich an den Versprochenen "Paraklet" - den "Göttlichen Ratgeber" - und ab die Sendung, die ihnen am Abend der Auferstehung anvertraut wurde:
"Friede sei mit euch! Wie der Vater mich gesandt hat, so sende ich euch. "
Das Bild der letzten Wochen zurückzieht:
"Empfangt den Heiligen Geist. Jeder Mann, dem ihr die Sünden vergebt, dem sind sie vergeben; jeder Mann, dem ihr die Sünden behaltet, sind sie behalten. "
Minister der Barmherzigkeit Gottes für die Wanderungen der Menschen, ihre Untreue und ihre Gleichgültigkeit gegenüber allen verlorenen Söhnen von dieser Welt.

Es ist wichtig zu beachten, dass nirgendwo gibt es keine Erwähnung von einer Mission, um eine Institution und ihre Strukturen, Kongregationen und Wänden herzustellen, aber nur, um die Bande der Treue zu Gott wiederherzustellen, wenn sie gebrochen wurden .
Loyalität ist ein überstrapaziertes Wort heute, und sein Inhalt wird tag täglich verletzt auf unseren Bildschirmen und im Leben. Dies ist noch ein anderer Name für Freiheit, Liebe und Barmherzigkeit.
Dazu war es notwendig, dass der Geist Gottes übernimmt, nachdem Christus nach Hause zurückkehrte, und weiht eine neue Ära als erstes Geschenk an die Gläubigen, um sich als das Herz der Kirche stattzufinden.
Weil er die Seele ist, der Geist, dieses großen Körpers der Kirche.
Ein Körper, der keine Anrufe an Praktiker anleitet, sondern er ist das Ergebnis einer permanenten Allianz Gottes mit den Menschen, auf die Erde selbst ihrer banalsten Menschlichkeit : wenn die Kirche auf die Ernte, bietet Geist Aussaat.

Die Kirche hatte mit dem Mittel in der Hand, mit den verfügbaren Mensxhen in jedem Alter zu organisieren, den richtigen Weg zu erkennen, die richtige Wahl zu fâllen, indem sie sich mit Gegner sowohl geistigen wie materiellen auseinandersetzte. Nicht einfach, die Kappe von den Fallstricken der Häresien auf einer einer Seite (Ideologen, Theologen), und der anderer von den  Angriffen der  Atheisten zu halten: und direkt vorne mit de materiellen Notwendigkeiten. Und der Teufel der geht und lachte unsere Schwächen. Oh ja, es musste ein Zauberer, ein Führer, ein Berater sein. Dieser unübersetzbar Paraklet, immer vorhanden trotz konkretes Anwesenheitfehlens, immer treu trotz unserer Zweifel, immer stark wegen unserer Schwächen.

Die Kirche - und es ist schwer zu verstehen! - ist die Gabe des Heiligen Geistes, eine geistige Gabe! Er ist allein, der Gemeinden erzeugt, inmitten Hoffnung und Liebe, und so ist der Glauben geboren. Und tut es, wann und wo er will. Wir wissen nichts im Voraus. Wir sind nur ein fait accompli, irgendwie!

Und es ist besser. Es ist  verlangt von dem Christen (unabhängig von seiner Stellung in der Kirche) zu verfeinern und zu bekräftigen, sein Wissen über Jesus, ihn zu lieben und geliebt zu machen. Dies tut er, indem er sich weniger auf die Organisation (Kopf Canon Law), als die Kontamination durch das Leben. Durch seine Art des Denkens "wie Jesus," der Art, wie er spricht "wie Jesus," der Art, wie er handelt "wie Jesus" ...

Dies ist, was durch den "Dienst der Versöhnung" gemeint ist : Barmherzigkeit üben. Dies ist, was durch den Titel "Papst" gemeint ist : Brücken bauen ... zwischen Gott und den Menschen, und sie reparieren, wenn sie zerstört wurden! Der Christ ist nicht "zu verurteilen, sondern zu retten", sondern aufstehen und zur Verantwortung ziehen.

Die von Pfingsten geborene Kirche hat sich seit seiner Gründung zur einer Art von "Multinationale' (das ist ein wenig der Sinn des Wortes katholisch') enfaltet, eine  'gelungene' Sekte, flüstern seine Kritiker (die von Mithras und Mani - sehr mächtig zur gleichen Zeit - wurden fehlgeschlagen). Aber heute hat sie diesen Erfolg erhalten?
Die Kirche ist eher wie ein geo-(Erde) und theo-(Gott)metrischer Geburtsort, wo die Völker und ihre Sprachen schneiden, auf ihrem Weg in Richtung des lebendigen Gottes und  der Solidarität aller Abrahams Sohne (besser: aller Sohne von Adam ...).

Die Sünde der Kirche, und seiner Vertreter, würde der Versuchung erliegen, sich als die "Verantwortlichen" oder "Führer" der Institution zu glauben, Geistliche oder Laien, die sich beschäftigen, Pfarreien zu managen, Leute zu 'framen', Jungen zu motivieren und diejenigen, die weit sind, anzuziehen...


Aber die Kirche ist nicht ein Geschäft zu laufen, ein Unternehmen zu managen oder einen Gewinn auzubeuten.
Die christliche Berufung ist zunächst durch den Geist geführt zu werden, nach dem häufigen Rat des Paulus, vor allem an die Galater (5, 16).

Die Ereignis "Pfingsten" ist heute weniger die Sprachen - wie es in Jerusalem war -, als die überraschende Kontinuität (streng Wunder!) in diesem Glauben an Jesus, der seit 2000 Jahren Männern und Frauen in ihren kulturellen und nationalen Unterschieden vereint hat .

Was ist Pfingsten heuzutage?
Verfügbarkeit ist es, einen Atem des ständig erneuerten Lebens zu empfangen, um die von der Routine entlastete Dynamik zu halten, um andere Geburte des kirchlichen Lebens unterzubringen öffnen zu wagen.

Es ist diese Lebendigkeit, die der Garant für die Wahrheit des Evangeliums bleibt, die gute Nachricht, nicht nur gut, sondern auch Neu. Als Quelle des Lebens, die eine unerschöpfliche Energie, eine großzügige Jugend und eine unermüdliche Geduld überträgt.
Mehrere sincere missionarische Bemühungen wurden in der Vergangenheit an einer Wand gebrochen: Angst vor Veränderung, Angst vor dem Verlust einer missverstandenen Tradition, Misstrauen des Neuen. Wahrscheinlich die Ferne, die Befürchtung unbekannter Kulturen, sogar ein Gefühl der Überlegenheit könnten eine Erklärung, keine Entschuldigung sein. Und potentielle Konvertiten glaubten, aufgegeben gewesen  zu sein,  oder dass die befürwortete Religion letztlich nicht gültig wäre.

Unsere gegenwärtige Krise in Berufungspastoral, unsere Fragen über die Glaubwürdigkeit unserer Institutionen sind ohne weiteres Anrufe an den Geist und Mahnungen des Geistes, unsere pruritaire Machtskraft in eine einladende Haltung von neuen Geburten und von Hoffnungsamen, die  zur Demut und Brüderlichkeit aufrufen, drehen.

  • Marie zu benennen Liebe Frau of Pfingsten gewinnt eine besondere Bedeutung in einer Dialektik des Körpers
         Zu Maria von Nazareth war es körperlich spürbar, dass Jesus in ihrem Körper seinen eigenen Körper nahm,
         Dann gebar sie.
         Die Welt nicht erkannte sein Kind
         aber an Pfingsten, sah Maria, dass sich Jesus verkörperlichte, in was wäre die Ecclesia zu werden, ,
         durch die Aposteln und alle vom Geiste Inspirierten
         dem Geist, der die Welt befruchtete, wie er sie Mutter gemacht hatte.

         Auch unsere Zukunft
- kann nicht auf eine bloße Erweiterung unserer Gegenwart reduziert werden
- aber erkennt die weitere Entwicklung der Welt von einem, gewordenen kosmischen Christus, Jesus,
- den die Apostel, früher, und die mehrere Zellen dieses Körpers, seitdem,
- wie seine Präsenz in der Menschheit begrüßen.

         Christen von allen Orten und Kulturen, ist es der Geist, der uns sendet:
- Wenn das Böse traurig oder nostalgisch für einen mythischen goldenen Zeitalter macht,
-wenn die Angst oder Resignation Mode sind,
-  lasst uns erinnern an dieses Mädchen der Menschen, Mädchen aus Nazareth, jetzt Unsre Liebe Frau von Pfingsten, dabei bei der Geburt der Kirche,
- um von ihr wieder zu lernen
- wie begrüßen den Geist, der allein weiß, wie man "neue Dinge" tut.
- Und diesen Geist den eigenen Begleiter auf dieser Reise hier unten machen; einen Freund, der alles sicher gut geht, die Hand auf die Schulter, ruhig breitenden die Fallstricke, zeigenden die Art und Weise, lehrenden gute und schlechte Freunde erkennen, aufmerksam auf die Gebete. Der einzig wahre Freund, der Mut und Frieden bringt, jede Träne abgewischt und unsere Herzen erfüllt.
Er geht mit uns, aber nicht für uns. Er begleitet uns, wenn wir entscheiden, zu initiieren wollen, wenn man das Risiko wählt, ein so umständlichen Ego zu verlassen, wenn wir diese frische Luft, die Anfänge des Lebens betrinken. Die Ewige!

Was für ein Abenteuer!
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italiano

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Il testo della Pentecoste è ricco dalle sue immagini, sia pittoresche e simbolicche: vento, rumore, fuoco, folla eterogenea di razze e colori. Potremmo aggiungere odori, calore e la folla, come oggi in tutte le città del Medio Oriente! E più nel mondo della globalizzazione. Trascinare a Parigi, New York, Hong Kong, Shanghai, Tokyo ...

I dispersi figli di Abramo hanno il loro incontro annuale al tempio di Gerusalemme solo Tempio della vita ebraica. Altri luoghi di culto sono solo sinagoghe, una parola greca, oggi: luogo di incontro.

Tutti gli occhi incollati alle pareti del Tempio dove si trova la Shekinah, la residenza della gloria di Dio, e che mantiene la Torah, la cui parola è ricordata a cada incontro dai salmi, inni e cantici. Tutti sotto lo sguardo del Dio vivente.
Tutti fratelli con multiple lingue!
I correligionari di nostri "poveri" apostoli con suoi ricordi vivi, e la masterizzazione del passaggio della loro speranza in Gesù di Nazareth - i nostri apostoli che seguirono, due o tre anni, credenti felici, sognatori di un regno meraviglioso; poi stupefatti e delusi al momento della croce, e infine rilasciati rinnovati il giorno dopo di una tomba vuota ...
Ma non è ancora completamente stabilizzati o completamente pronti a 'cominciare per la grande avventura! "

Fu allora che lo scoppio dello Spirito, spazzando l'ultimo dubbio.
Ricordano la promessa di "Paraclito" - il "Consigliere Divino" - la missione affidata alla sera della Risurrezione:
"La pace sia con voi! Come il Padre ha mandato me, anch'io mando voi. '
L'immagine delle ultime settimane indietro:
"Ricevete lo Spirito Santo. Ogni uomo che rimetterete i peccati, saranno perdonati; ogni uomo che pecca di conservare, non saranno perdonati. '
Ministri della misericordia di Dio per le peregrinazioni degli uomini, per le loro infedeltà e la loro indifferenza, e per tutti i figli prodighi di questo mondo.

E 'importante notare che in nessun luogo vi è alcuna menzione di ogni missione per la fabbricazione di un istituto e le sue strutture, Congregazioni e pareti, ma soltanto di ristabilire i legami di fedeltà a Dio, quando sono stati rotti.
La lealtà è una parola abusata oggi, e il suo contenuto violato ogni giorno sui nostri schermi e nella vita. Questo è un altro nome per la libertà, l'amore e la misericordia.
Per questo, era necessario che lo Spirito di Dio subentre, Cristo tornato a casa, inaugurando una nuova era come il primo dono ai credenti di essere il cuore della Chiesa.
Perché è l'anima, lo spirito, di questo grande corpo, diventato la Chiesa.
Un corpo che non fa chiamate verso i praticanti, ma è il risultato di un'alleanza permanente con gli uomini di Dio sulla terra della loro umanità, anche la più banale: se la Chiesa è per il raccolto, lo Spirito fornisce semina.

La Chiesa ha dovuto organizzare con i mezzi a portata di mano, con gli uomini a disposizione di tutti i tempi, e discernere la strada giusta, fare la scelta giusta, chiamando con avversari sia spirituale che materiale. Non è facile per mantenere il tappo, entre le insidie di eresie d'un lato (ideologi e teologi), e l'attacco degli atei d'atro lato, e sempre diritto a necessità materiali. E le si aggira diavolo e rise nostre debolezze. Oh, sì, ci doveva essere un mago, una guida, un consigliere. Il Paraclito intraducibile, ancora presente nonostante l'assenza concreta, sempre fedele nonostante i nostri dubbi, sempre forte a causa delle nostre debolezze.

La Chiesa - ed è difficile da capire! - è il dono dello Spirito Santo, un dono spirituale! È lui solo chi trae le comunità, in mezzo la speranza e la carità, ed è quindi cosi che nasce la fede. E lo fa quando e dove vuole. Noi non sappiamo nulla in anticipo. Siamo solo ad un fatto compiuto, in qualche modo!

Ed è meglio. Si chiama il cristiano (qualunque sia la sua posizione nella Chiesa) per affinare e affermare la sua conoscenza di Gesù, di amare e di essere amato. Ciò lo fa affidandosi meno sul l'organizzazione (Diritto Canonico), come la contaminazione da parte di vita. Con il suo modo di pensare "alla Gesù", dal modo in cui parla "alla Gesù," per il modo in cui ha agito "alla Gesù" ...

Questo è ciò che si intende con il "ministero della riconciliazione" : esercizio della misericordia. Questo è ciò che si intende con il titolo di "Papa" costruire ponti ... tra Dio e gli uomini, e ripararli quando sono stati distrutti! Il cristiano non è "giudicare ma per salvare", ma di fare alzarsi e di rendere responsabile.

La Chiesa, nata dalla Pentecoste, fin dalla sua nascita è diventata una sorta di multinazionale (che è un po lo senso della parola 'cattolico'), una "setta riuscita" sussurrare i suoi detrattori (quelli di Mitra e Mani molto potente al tempo stesso, non). Ma oggi, ha mantenuto questo successo?
La Chiesa è un po 'come una "maternità", un luogo geo-(terra) e teo (dio)metrico di nascita dove si intersecano i popoli e le loro lingue, nel loro cammino verso il Dio vivente e la solirietà di tutti i figlii di Abramo (meglio: tutto di Adamo ...).

Il peccato della Chiesa, ed dei suoi rappresentanti, sarebbe cedere alla tentazione di credersi "capi" o "responsabili" dell'istituzione, chierici o laici, impegnati a "gestire" le parrocchie, inquadrare la gente, motivare i giovani, attrarre coloro che sono lontani... ...

Ma la Chiesa non è un business o una azienda a gestire, un profitto a trovare.
La vocazione cristiana è il primo ad essere guidati dallo Spirito, secondo il consiglio di Paolo spesso, soprattutto ai Galati (5, 16).

La manifestazione di "Pentecoste" oggi è meno quello delle lingue - in quanto vi era a Gerusalemme - che la continuità sorprendente (e strettamente miracolosa) in questa fede in Gesù che per 2000 anni ha unito uomini e donne nelle loro differenze culturali e nazionali diverse!

Pentecoste oggi?
La disponibilità requisita per ospitare un soffio di vita sempre nuova, per mantenere la matrice slancio sollevato di routine, per osare di aprire altre nascite della vita ecclesiale.

E 'questa vitalità che resta il garante della verità del Vangelo, la buona notizia, non è solo buona, ma anche nuova. Come fonte di vita, che rimbalza, trasmissione d'energia inesauribile, una giovinezza generosa e una instancabile pazienza.

Sinceri sforzi missionari in passato sono state suddivise su una parete: la paura del cambiamento, paura di perdere una tradizione fraintesa, diffidenza del nuovo. Probabilmente la distanza, l'apprensione di culture sconosciute, anche un senso di superiorità potrebbe essere una spiegazione, non una scusa. E degli potenziali convertiti credevano abbandonati o che la religione non era in ultima analisi valida.

Per quanto riguarda la nostra crisi pastorale vocazionale attuale, le nostre domande sulla credibilità delle nostre istituzioni, sono molte chiamate allo Spirito e dello Spirito di trasformare la nostra forza pruritaria di volontà di potenza in atteggiamento di accoglienza di nuove nascite e semi di speranza, che abbisognano di umiltà e fratellanza.
         Chiamare Maria Nostra Signora di Pentecoste assume un significato molto specifico in una dialettica del corpo.
- Maria di Nazareth sentiva Gesù fisicamente prendere il suo corpo in ella stessa,
- Poi l'ha dato alla luce.
- Mentre il mondo non ha riconosciuto il figlio
- ma a Pentecoste, ha visto Gesù prendere de nuovo corpo in quella che sarebbe diventata la Ecclesia,
- dagli apostoli e quelli gente invasi  dallo Spirito
- che ha fecondato il mondo come l'ha fatta madre.
         Allo stesso modo,
- il nostro futuro non può essere ridotto ad una semplice estensione del nostro presente
- ma realizza il costante sviluppo del mondo che Gesù, diventato Cristo cosmico
- che gli Apostoli, già, e le cellule multiple di questo corpo, dal momento,
- accolgono come la sua presenza in umanità.

         Cristiani in tutti i luoghi e tutte le culture, è lo Spirito che ci invia:
- Quando il male ti rende triste e nostalgico di una mitica età dell'oro
- quando la moda è la paura o la rassegnazione
- ricordare di questa ragazza di Nazareth, diventata Signora di Pentecoste, presente alla nascita della Chiesa,
- per imparare di nuovo da ella
- come accogliere lo Spirito, che solo sa come fare "cose nuove".

E fare quello Spirito il suo compagno in questo viaggio qui. Un amico che assicura che tutto va bene, la mano sulla spalla, in silenzio diffondendo le insidie, che mostra il cammino, e insegna il modo per discernere amici buoni e cattivi, attento alle preghiere. L'unico vero amico. Porta il coraggio e la pace, e si asciugò ogni lacrima, riempie i nostri cuori.

Cammina con noi, ma non per noi. Egli ci accompagna se vogliamo decidere di avviare, se si sceglie il rischio di lasciare un "ego" così complicato, per bere questa aria fresca, le origini della vita. L'eterna.
Che avventura!

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espanol

El texto de Pentecostés es un golpe por sus imágenes, tanto pintoresco y simbólico, el viento, el ruido, el fuego, la abigarrada multitud de razas y colores. Podríamos añadir olores, el calor y la multitud, como ahora en todas las ciudades en Medio Oriente! Y más en el mundo de la globalización. Arrastre en París, Nueva York, Hong Kong, Shangai, Tokio ...

Los hijos dispersos de Abraham tienen su reunión anual en el Templo de Jerusalén único Templo de la vida judía. Otros lugares de culto son sólo sinagogas, una palabra griega que se ha dicho hoy: lugar de encuentro.

Todos los ojos pegados a las paredes del templo, donde se encuentra la Shekinah, la residencia de la gloria de Dios y que mantiene la Torah, cuya palabra es recordada cada vez por todos los salmos, himnos y cánticos.
Todo ello bajo la mirada del Dios vivo.
Todos hermanos con diversos idiomas!
Los correligionarios de nuestros "pobres" apóstoles con sus recuerdos vivos, y la quema de la travesía de su esperanza en Jesús de Nazaret - nuestros apóstoles que lo siguieron, dos o tres años, los creyentes felices, soñadores de un reino maravilloso, entonces horrorizados y decepcionados en el momento de la cruz, y finalmente renovados a la mañana siguiente
de la tumba vacía ...
Sin embargo, aún no totalmente estabilizados o "completamente titulares para la gran aventura!"

Fue entonces que el estallido Espíritu barrio la duda ultima.

Se acuerdan de la  promesa de "Paráclito" - el "Consejero Divino" - la misión confiada a la noche de la Resurrección:
"La paz esté con ustedes! Así como el Padre me envió, también yo os envío. '
La imagen de las últimas semanas atrás:
"Recibid el Espíritu Santo. Cualquier hombre que te perdone los pecados, les quedan perdonados; cualquier hombre que se los retengáis, les quedan retenidos. '
Ministros de la misericordia de Dios por las andanzas de los hombres, sus infidelidades y su indiferencia a todos los hijos pródigos de este mundo.

Es importante tener en cuenta que en ninguna parte se hace mención alguna de una misión para la fabricación de una institución y sus estructuras, Congregaciones y paredes, pero sólo para restaurar los lazos de lealtad a Dios, cuando se rompieron .
La lealtad es una palabra usada en exceso hoy en día, y su contenido violado todos los días en nuestras pantallas y en la vida. Este es otro nombre de la libertad, el amor y la misericordia.
Para ello, fue necesario que el Espíritu de Dios se hace cargo cuando Cristo regresó a su casa, inaugurando una nueva era como el primer don para los creyentes a ser el corazón de la Iglesia.
Debido a que es el alma, el espíritu, de este gran cuerpo, que se convirtió en la Iglesia.
Un cuerpo que no hace llamadas a los profesionales, sino que es el resultado de una alianza permanente de Dios con los hombres en la tierra de su humanidad, incluso los más triviales: si la Iglesia está en la cosecha, el Espíritu proporciona la siembra.

La Iglesia tuvo que organizar con los medios a mano, con los hombres disponibles en todas las épocas, tratando para discernir el camino correcto, tomar la decisión correcta, llamando con sus oponentes tanto espiritual como material. No es fácil mantener la tapa de las trampas de las herejías de un lado (ideólogos y teólogos), y el ataque de los ateos de otro lado, y justo antes de las necesidades materiales. Y el diablo merodea y se echó a reír nuestras debilidades. OH, sí, tenía que ser un mago, un guía, un consejero. El Paráclito intraducible, sigue presente a pesar de  su ausencia concreta, siempre fiel a pesar de nuestras dudas, siempre fuerte debido a nuestras debilidades.

La Iglesia - y es difícil de entender! - ¿es el don del Espíritu Santo, don espiritual! Es él es el único que trae las comunidades, en medio de la esperanza y la caridad, y es por lo tanto nace de la fe. Y lo hace cuando y donde quiera. No sabemos nada de antemano. Estamos  sólo a un hecho consumado, de alguna manera!

Y es mejor. Se llama el cristiano (sea cual sea su posición en la Iglesia) para refinar y afirmar su conocimiento de Jesús, amar y lo hacer  amar. Esto lo hace al depender menos de la organización (derecho canónico), como de la contaminación por la vida. Por su manera de pensar "en Jesús," por la forma en que habla "en Jesús," por la forma en que actuó "en Jesús".

Esto es lo que se entiende por el "ministerio de la reconciliación" : ejercicio de misericordia. Esto es lo que se quiere decir con el título de "Papa" : construir puentes  ... entre Dios y los hombres, y repararlos cuando fueron destruidos! El cristiano no es "condenar sino para salvar", sino para ponerse de pie y ser considerado responsable.

La Iglesia, nacida de Pentecostés, desde su creación se ha convertida en una especie de multinacional (que es un poco de sentido de la palabra católico), una "secta con éxito", susurrar sus detractores (los de Mitra y Mani muy potente al mismo tiempo, no). Pero hoy en día, ha mantenido este éxito?
La Iglesia es más bien como una "maternidad", un lugar geo-(tierra) y teó (dios)métrico de nacimiento donde se cruzan los pueblos y sus lenguas, en su marcha hacia el Dios vivo y en solidaridad de todos los hijos de Abraham (mejor: Adán ...).

El pecado de la Iglesia,  y de sus representantes, seria sucumbir a la tentación de creerse los "líderes" o "responsables" de la institución, clérigos o laicos, ocupados para "activar" las parroquias de 'enmarcar' 'personas, motivando a los jóvenes, y atrayendo a aquellos que están lejos ...

Pero la Iglesia no es un negocio que atender, un empresa que dirigir o un beneficio buscar.
La vocación cristiana es primero el en ser guiado por el Espíritu, de acuerdo con el consejo de Pablo con frecuencia, especialmente a los Gálatas (5, 16).

El evento "Pentecostés" hoy es menor que el lenguaje - como lo hubo en Jerusalén - que la continuidad sorprendente (¡y estrictamente milagrosa) en esta fe en Jesús durante 2000 años que tiene hombres y mujeres unidos en sus distintas diferencias culturales y nacionales .

¿Qué es Pentecostés hoy?
La disponibilidad requisita para dar cabida a un soplo de vida renovada constantemente para mantener el impulso de la matriz relevada de rutina, para atreverse a abrir otros nacimientos de la vida eclesial.

Esta es la vitalidad que sigue siendo el garante de la verdad del evangelio, la buena noticia es que no sólo es buena, sino también nueva. Como la fuente de vida, de rebote, la energía y la paciencia inagotable para transmitir una juventud generosa e incansable.
Sinceros esfuerzos misioneros en el pasado se rompieron en una pared: el miedo al cambio, miedo a perder una tradición mal entendida, la desconfianza para el nuevo. Probablemente, la distancia, la aprehensión de culturas desconocidas, incluso un sentimiento de superioridad ... podría ser una explicación, no una excusa. Y conversos potenciales se creían abandonados o que la religión no era defendida en última instancia válida.

En cuanto a nuestra crisis actual de la pastoral vocacional, nuestras preguntas sobre la credibilidad de nuestras instituciones, que son muchas llamadas al espíritu y recordatorios del Espíritu para convertir nuestra voluntad pruritaria de fuerza en actitud de acogida de nuevos nacimientos y de semillas de  esperanza que llaman a la humildad y a la fraternidad.
  • Llamar a María Nuestra Señora de Pentecostés tiene un significado muy específico en una dialéctica del cuerpo:
- María de Nazaret, sintió físicamente Jesús tomar su cuerpo en el suyo
- Después le dio a luz
- Mientras el mundo no reconoció a su hijo
- pero en Pentecostés, vio a Jesús tomar el cuerpo de nuevo en lo que se convertiría en la Ecclesia
- por los apóstoles y los quien invadió el Espíritu
- que fertiliza a el mundo como él la creó madres.
  • Del mismo modo, nuestro futuro
- no se puede reducir a una mera extensión de nuestro presente
- pero se da cuenta de la continuación del desarrollo del mundo desde que Jesucristo se hizo cósmico
- quien los Apóstoles, anteriormente, y las células múltiples de esto cuerpo, ya que,
-  acoger como su presencia en humanidad.

  • Cristianos en todos los lugares y todas las culturas, es el Espíritu quien nos envía
- Cuando el mal te hace sentir triste o nostálgico de una edad de oro mítica
- cuando la moda es el miedo o la resignación
- nos recuerda esta muchacha,  convertida en la Virgen de Nazaret, la Chica presente en el nacimiento de la Iglesia,
- volver a aprender de ella
- cómo acoger al Espíritu que solo sabe hacer "cosas nuevas".

Y hacer este Espíritu su compañero en este viaje hasta aquí. Un amigo que asegura que todo va bien, la mano en el hombro, tranquilamente difundiendo a las trampas, mostrando a los maestros la manera de discernir amigos buenos y malos, atento a las oraciones. El único amigo de verdad. Aporta valor y la paz, se limpió las lágrimas y llena nuestros corazones
Él camina con nosotros, pero no para nosotros. Él nos acompaña si queremos decidir iniciar, si se opta por el riesgo de dejarme de uno "ego" tan engorroso, si se emborracha este aire fresco, los comienzos de la vida. Ella Eterna.
¡Qué aventura!

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