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jeudi 9 mai 2013

CEUX QUI, SUR LEUR PAROLE, CROIRONT EN MOI...





12 mai 2013

7ème Dim après Pâques Année C


CEUX QUI, SUR LEUR PAROLE, CROIRONT EN MOI...

Lectures :
-        Actes 7, 55-60
-        Psaume 96
-        Apocalypse 22, 12,..20
-        Jean 17,20-26




Jean attribue à Jésus, - septante soixante-dix ans après son départ ! – une déclaration impressionnante :
« Je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là, mais encore pour ceux qui accueilleront leur parole et croiront en moi : Que tous soient un. »
Leur parole ! Pour que tous soient un, au delà du temps, en pleine communion !
On ne peut imaginer tout à fait la responsabilité qui accompagne les pensées, les paroles, les actions, et les omissions de ceux qui parlent de Jésus le Christ depuis près de deux mille ans.
Quelle chaîne extraordinaire qui transmet cette Parole, cette nouvelle, cet appel qui retentit depuis tant de siècles ! Et nous en sommes aujourd’hui les maillons : gardons-nous de faiblir. Par égard pour ceux qui nous ont précédés, par amour pour celui qui a donné sa Parole, par conversion lorsque la parole a agi en nous.
Catéchiste ou prédica­teur, pape, évêque, prêtre, diacre ou laïc, personne n’est le promoteur de vérités abstraites, mais ils doivent être des travailleurs d’une parole et de mots d’où la réalité actuelle de Jésus devrait jaillir comme un geyser ! Chacun comprend aisément que les langages sont toujours maladroits à rendre compte de la foi aux paroles, comme ils ne sont pas à la hauteur de toutes nos expériences fondamentales : l’amour, la mort, le bonheur… Toujours en deçà, ou ailleurs !
Mais si nous sommes pardonnés de n’être pas complètement adéquats, nous avons en revanche le devoir d’éviter d’être dans le contre sens – quand ce n’est pas le non sens ! Car toute déclaration publique est redevable du témoignage sinon de la vérité (difficile !), au moins de l’authenticité, de l’information et de la communication (ce qui est de l’ordre du possible), même si nous avons à annoncer des nouvelles « incroyables », comme Paul devant l’aréopage d’Athènes. Jésus ne parlait qu’à de petits groupes (même les 5000 personnes des « multiplications de pains » - sans compter les femmes et les enfants -, nous savons que ces chiffres hyperboliques « signifient » plus qu’ils ne « décomptent » !) : aujourd’hui la moindre hésitation romaine devient un scandale dans les secondes qui suivent, le moindre écart de parole, un buzz, et le moindre évènement, un best sur You tube !
C’est comme ça !
Quand Jésus parlait ouvertement devant les Pharisiens ou les gardiens du Temple, il comptait avec le risque qu’il encourait, en toute lucidité : on ne peut perturber sans en assumer les conséquences. Puisque la société bien pensante et le citoyen embourgeoisé ne veulent pas qu’on les perturbe, autant perturber avec Jésus – puisque le chrétien ne peut la plupart du temps éviter d’aller à contre courant -, mais alors avec Jésus, c’est-à-dire en se demandant ce que Jésus AUJOURD’HUI dirait, ferait, entreprendrait. AUJOURD’HUI :  pas de son temps !

La déclaration attribuée à Jésus, rappelons-le, « Je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là, mais encore pour ceux qui accueilleront leur parole et croiront en moi : Que tous soient un. », signifie encore plus ! Si Jésus prie aussi pour ceux qui écouteront les apôtres, il prie inévitablement, dans la logique de l’histoire, pour ceux qui, ayant écouté les apôtres, s’organiseront pour la transmettre plus loin, jusqu’à nos jours, jusqu’à nous ! Le fait que Jésus prie pour les récipiendaires de l’évangélisation, montre qu’il se doute qu’ils auront - plus qu’à leur tour - à entendre n’importe quoi, et que seules sa prière (jadis) et son Esprit (aujourd’hui) leur permettront de ne pas perdre espoir.
Car la cacophonie semble la seule musique « in » de nos jours : que ce soit en politique ou en économie, mais aussi dans le fonctionnement de la pastorale. Cacophonie présente dès le début, mais tellement médiatisée aujourd’hui. En un mot, comme en cent : Jésus prie pour que les chrétiens ne perdent pas espoir en leur(s) Église(s) chargée(s) de l’évangélisation !

Le problème est le suivant : comment construire l’unité avec une parole d’homme censée transmettre **la parole de Dieu ?
**Plus qu’un consensus minimal ou une tolérance impudique, tout croyant – responsables de communautés au premier chef -, ne peut faire l’économie de l’interprétation. Un « texte » est  - par définition -, un « tissu » dont les fibres témoignent d’un art du « tissage ». Entendez que les mots de l’évangile furent écrits par un homme (ou une communauté) – inspiré(e) certes – à destination d’autres hommes du monde entier, à qui le don de l’esprit confère la capacité de saisir l’au-delà du mot à mot, l’au-delà du signifiant, l’au-delà du véhicule … qui, quelque bringuebalant qu’il soit, conduit à destination des voyageurs rompus par les ornières de la route !
Or la Parole est par essence insaisissable, fluide, musique agissante, mélodie éveillante, souffle sonore qui va où il veut. Aucun enregistrement ne pourrait en rendre compte, ce serait la figer, la pétrifier, la rendre lettre morte. Qui n’a pas réprimé quelque larme, quelque émotion, quelque frisson en entendant un chant chargé de souvenirs ? Quel appareil capterait cette impression ? Qui peut résonner à cette évocation, qui ? sinon l’homme à qui Dieu parle ? Qui peut changer en un instant, en un clin-Dieu en percevant une phrase si lourde de sens ? Qui, sinon l’homme attentif ? L’Apocalypse lue ce jour commence aussi par :
Ap 1,03 Heureux celui qui lit, heureux ceux qui écoutent les paroles de cette prophétie et gardent fidèlement son contenu, car le temps est proche.
Et Jésus l’a répété : Que celui qui a des oreilles, entende !
Le verset précédent est clair :
Ap 22,11 Que celui qui fait le mal continue à faire le mal, et que l'homme souillé continue à se souiller ;que le juste continue à pratiquer la justice, et que le saint continue à se sanctifier.

Si la foi est un don, elle est aussi un combat : l’évidence n’apparaît qu’après « l’acte de foi ». Comme la joie après l’effort, et l’honneur une fois le devoir accompli.
Que tous soient Un ! Pourquoi Jésus nous dit-il cela ?
L'unité des chrétiens n'est pas une affaire d'hommes d’abord, ni de théologiens ou de frères en bons sentiments, mais une entrée déterminée dans le cœur culturel de Dieu, là où la demeure du Père, du Fils et de l'Esprit se re-construit selon l’art du temps : leur demeure du 1er siècle, ne peut plus être celle du 21ème ! C'est à la hauteur de notre audace culturelle que les auditeurs de nos paroles éprouveront la grâce d'être en communion fraternelle en Jésus, né juif sous l’occupation romaine, et dans le Christ ressuscité, vainqueur de la mort, libre du temps et de l’espace, de la distance et de l’histoire !

Oui ! Pauvres de nous, qui sommes « attachés » comme des prisonniers à nos formules, à nos méthodes comme à nos structures ! Mais cela sera ainsi tant que nous consacrerons un état de la culture pour en faire l’étalon de la foi :  il y aura autant d’étalons que de cultures !
Que de « fourches caudines » n'avons-nous pas dressées, croyant faire progresser le Royaume de Dieu rationnellement, avec ordre et discipline ! Alors que cette « chose », cette « œuvre » disent les mystiques, ne relève ni de la raison, ni de l’ordre, ni de la discipline! Elle en a certes besoin pour être exprimée ici et là, en correspondance avec la vie ordinaire de gens ordinaires. Mais elle les dépasse, et les entraîne vers plus haut, plus loin, plus profond ! Toujours plus !

C’est d’abord un corps à corps et un cœur à cœur avec Jésus, la foi ! Jésus qu’il faut apprendre à connaître, à faire sien totalement. On ne naît pas chrétien, on le devient constatait déjà Tertullien, un Berbère converti et passionné du second siècle. Quelle que soit la façon dont la foi nous tombe dessus, la Parole n’a plus lieu d’être : elle vit en nous, « notre cœur brûle » se souvenaient les gens d’Emmaüs. Peu importe la barque qui nous a fait traverser la rivière, puisque nous voici arrivés. Tous réunis sur l’autre rive.
C'est pourquoi l'unité doit être cherchée, non pas au niveau de nos problèmes ou de nos langa­ges – du même ordre partout ! -  mais dans la transparence de notre foi vivante en lui, le Christ, partout où la communion déborde nos besoins de négociation, de justification et de communication.

Et cette responsabilité est sociale, et publique :
« Que leur unité soit parfaite ; ainsi le monde saura que tu m'as envoyé, et que tu les as aimés comme tu m'as aimé. »
-        Chrétiens de tous bords, nous sommes responsables ensemble de l'honneur du Dieu invisible, de son image christique, de son visage de vérité.
-        C’est au critère de notre charité au sein de nos communautés naturelles que nous avons à en être les témoins et les acteurs.
-        Le seul universalisme, c’est notre conviction d’être tous, les enfants que Dieu s’est donnés.
-        La seule mission d'évangélisation n'est en rien une entreprise de prosélytisme pour annexer des consciences, conquérir un nouveau public, multiplier une audience, doper l'emprise ecclésiastique sur la société : elle est essentiellement d’aimer le monde afin que le monde « reconnaisse » que Jésus est l'envoyé du Père.
-        C’est pourquoi, hier, comme demain, mais surtout aujourd’hui, la première tâche est d’évangéliser nos relations internes dans l'Église, passer au crible de l'amour qui vient de Dieu nos fonc­tionnements institutionnels, la gestion de nos différences, la réconciliation de nos divergences.
-        Les prêtres et les personnels spécialisés viendront après, après le nettoyage du temple, comme un jour à Jérusalem !
-        Il faut jeter par-dessus bord tout ce qui alourdit le navire (la barque de Pierre) en perdition. Nous aurons beau crier « Au secours, Jésus, nous coulons ! ». Nous coulerons sûrement : il faut faire SEULEMENT  ce qu’il a dit, mais TOUT ce qu’il a dit ! Le Premier et le Second commandements ne font qu’un, a-t-il répondu au scribe !

Alors, réorganisations, stratégie de regroupements des membres de l'Église : oui, why not ? Changements industriel ou idéologique, provo­quant exclusions et rapports de force jusqu'à des tactiques totalitaires : ceci est inévitable !
C’est pourquoi, entre autres, les rapports entre les religions s’apparentent à une guerre idéologique, une concurrence internationale pour s'imposer sur le marché des croyances, un marché public mondial à conquérir.

Ne voyons pas l’Eglise comme une usine à convertir, une entreprise totalitaire qui cherche le rendement et le monopole du croire, une société de bienfaisance à tout prix. Jésus n’a pas exigé des résultats mais simplement un témoignage, une mission : la transmission.
Et vous, qu’avez-vous fait ?
La charge de transmettre ne repose pas seulement sur les épaules des clercs, il ont bon dos de nos jours où ils sont si peu nombreux ! Il sont comme le démarreur de la voiture, ils nous mettent en route. Mais ne font pas la route à notre place. Le salut n’est pas automatique. Clercs et laïcs, tous missionnaires ! On peut se procurer une carte, un guide, une boussole, un GPS même auprès de ceux qui sont déjà passés. Saisir une main tendue, répondre à un signe, sourire au passeur. C’est insuffisant. Il faut y aller. Pour pouvoir, à notre tour, être un exemple. Etre saint, c’est simple.

Tout le monde aura tort de croire avoir raison, tant qu’on ne voudra pas reconnaître qu’on n'évangélise pas par la puissance de ses institutions, ni pas l'intran­sigeance de ses positions, mais par son vivre-ensemble dans l'amour qui nous vient de Dieu !

Là est notre pre­mière responsabilité … pour demain ? Non, pour aujourd’hui !

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english

John attributes to Jesus - seventy years after his departure! - an impressive statement:
"I pray not only for those who are there, but for those also who through their word shall believe in Me: That they may all be one. '
Their word! That all may be one, beyond time, in full communion!
We can not quite imagine the responsibility that accompanies the thoughts, words, actions and omissions of those who have been speaking of Jesus Christ nearly two thousand years.
What extraordinary chain that transmits the Word, this news, this call that sounds for centuries! And we are now the links of it: let us not falter. For the sake of those who have preceded us, for the sake of the one who gave his word by conversion when the word acted in us.

Catechist or preacher, pope, bishop, priest, deacon or lay person : no one is the promoter of abstract truths, but they must be the employees of "one word" and of "words" where the current reality of Jesus should arise as a geyser! Each one easily understands that languages are always awkward to account for the faith in the words, as they are not up to our fundamental experiences: love, death, happiness ... Always below or elsewhere!
But if we are forgiven for not being fully adequate, however we have a duty to avoid being against meaning- when it is not nonsense! Because every public statement is liable of the testimony, if not of the truth (difficult!), at least of the authenticity of the information and communication (which is the realm of possibility), even if we have to announce some "incredible" news, as Paul before the Areopagus in Athens. Jesus spoke only to small groups (even the 5000 people of the "multiplication of bread" - not counting women and children - we know that these hyperbolic figures "mean" more than they "count down"!) : today the slightest Roman hesitation becomes a scandal in a few seconds, the slightest deviation of speech, a buzz, and any event, a best on You Tube!
That's it!
When Jesus spoke openly before the Pharisees or the guardians of the Temple, he had to cope with the risk he incurred in all lucidity: nobody can interfere without the consequences. Since society and the well-meaning bourgeois citizen do not want to be disturbed, up to us to disrupt with Jesus - because the Christian can mostly avoid going against the current - but then with Jesus, which is by asking what Jesus would say and undertake TODAY: not in his  time!

The statement attributed to Jesus, remember, "I pray not only for those who are there, but also for those who through their word shall believe in Me: That they may all be one" means more! If Jesus prays also for those who listen to the apostles, he prays inevitably, in the logic of the story, for those who, having listened to the apostles, hold to transmit further, until today, until us! The fact that Jesus prays for recipients of evangelization, shows he presumed that they probably will - more than their share - to hear anything, and that only thanks to his prayer (once) and to his Spirit (today) they will not lose hope.
Because the cacophony seems the only "fashion" music these days: whether in politics or economics, but also in the operation of the ministry. The cacophony was present from the beginning, but so publicized today. In one word, Jesus prays that Christians do not lose their hope in their Church (es) responsible of evangelization!

The problem is: how to build unity with a man's word meant to convey the word of God?
More than a minimal consensus or shameless tolerance, every believer - community leaders first and foremost - can not do without interpretation. A "text" is - by definition - a "fabric" the fibers of which show the art of "weaving". Hear that the words of the Gospel were written by a man (or a community) - inspired of course - to other people around the world, to whom the gift of the Spirit gives the ability to capture the beyond of the word to word, the beyond of the meaning, the beyond of the vehicle ... which with some rickety leads to destination travelers broken by the ruts of the road!

But the Word is inherently elusive, fluid, active music, arousing melody, sound breath that goes where he wants. No record could realize : it would freeze, petrify and  make it a dead letter. Who has not suppressed any tear, some emotion, some thrill in hearing a song full of memories? What camera would capture this impression? Who can resonate to this evocation, who, if not the one to whom God speaks? Who can change in a moment, in the twinkling of an eye, when perceiving a sentence so heavy with sense? Who, if not the attentive man? The Apocalypse of to day begins so:
Rev.1.03 Blessed is he who reads, blessed are those who hear the words of this prophecy, and keep its content accurate, because the time is near.
And Jesus said again: He who has ears, let him hear!
The preceding verse is clear:
Rev. 22.11 He who does wrong continues to do wrong, and the unclean continues to defile; that the just continue to do justice, and the holy still be holy.

If faith is a gift, it is also a struggle: the evidence appears only after "the act of faith." Like joy after exercise, and honor once the accomplishment.
All are One! Why did Jesus tell us this?
Christian unity is not a matter of men first, or theologians or brothers in good feelings, but a given input in the cultural heart of God, where the house of Father, Son and the Spirit will be re-built according to the art of time: their house of the 1st century can no longer be that of the 21st! It is the height of our cultural daring that listeners will experience through our words to be in fellowship with Jesus, born a Jew under Roman occupation, and with the risen Christ, the victor over death, freed from time and space, distance and history!

Yes! Poor us, who are "attached" like prisoners in our formulas, our methods as our structures! But it will be so as long as we dedicate a state of culture in order to make it the standard of faith: there will be as many standards as cultures!
We erect innumerable "gauntlets", believing to advance the Kingdom of God rationally, with order and discipline! While this "thing", this "work" say the mystics, is neither reason, nor order nor discipline! It certainly needs to be expressed here and there, in correspondence with the ordinary lives of ordinary people. But it surpasses, and leads to higher, farther, deeper! Ever!

Faith is primarily a melee and a heart to heart with Jesus! Jesus whom we must learn to know, to do one's own completely. One is not born a Christian, one becomes, Tertullian noted already, a Berber and passionate converted of the second century. Regardless of how faith falls on us, the Word has no place to be: it lives in us, "our heart burns", remembered the people of Emmaus. Regardless of the boat that brought us across the river, because here we are. All together on the other side.

This is why the unity must be sought, not in terms of our problems or our languages - the same everywhere! - but in the transparency of our living faith in him, Christ, wherever communion goes beyond our needs negotiation, communication and justification.

And this responsibility is social and public:
"Let them be perfect unity, so the world may know that thou hast sent me, and hast loved them, as thou hast loved me.'
- Christians from all sides, we are responsible for all the honor of the invisible God, the image of Christ, his face of truth.
- This is the test of our love in our natural communities that we have to be witnesses and actors of.
- The only universalism, it is our conviction that we all are the children God was given by himself.
- The sole mission of evangelization is in no way a company proselytizing to attach consciences, to conquer a new public, to multiply congregations, to boost the ecclesiastical influence on society: it is essentially to love the world so that the world "recognize" that Jesus is sent by the Father.
- That is why, yesterday, and tomorrow, but especially today, the first task is to evangelize our internal relationships within the Church, to sift through the love that comes from God our institutional functions, managing and reconciling our differences.
- Priests and specialized staff come later, after the cleansing of the temple, as once in Jerusalem!
- You must throw overboard everything that increases the ship (the ship of Peter) in distress. We have beautiful scream "help, Jesus, we are sinking!" Surely we will sink: we must be ONLY what he said, but EVERYTHING he said! The First and Second Commandments are one, he answered the scribe!

So, reorganizations, strategy combinations of members of the Church: yes, why not? Industrial or ideological changes, provoking exclusions and power relations up to tactics totalitarian tactics : all that is inevitable!

That is why, among other things, the relationship between religions resemble an ideological war, an international competition to win belief market beliefs, a public world market  to conquer.

Do not see the Church as a converting factory, a totalitarian enterprise seeking performance and belief monopoly, a charitable society at all costs. Jesus did not demand results but a mere witness, a mission: the transmission.
And you, what have you done?
The charge of transmitting does not rest only on the shoulders of the clergy, they has good back today when they are so few! It is like the starter of the car, they put us on the road. But don't go the way at our place. Salvation is not automatic. Clergy and laity, all missionaries! You can get a map, a guide, a compass, a GPS even from those who have already passed. Catch an outstretched hand, respond to a sign, smile to the ferrryman!" This is insufficient. "You gotta go". To be, in turn, an example. To be holy, simply.

Everyone will be wrong to believe he is right, as long as he does not want to admit that we do not evangelize by the power of one's institutions nor by the intransigence of one's positions, but by living together in the love that comes from God!

This is our first responsibility ... for tomorrow? No, today!

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deutsch
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Johannes schreibt Jesus zu -  70 Jahre nach seinem Weggang! - eine beeindruckende Aussage:
"Ich bete nicht nur für diejenigen, die da sind, sondern auch für die, die durch ihr Wort an mich glauben werden: Dass sie alle eins seien."
Ihr Wort! Dass alle eins seien, jenseits der Zeit, in der vollen Gemeinschaft!
Wir können nicht so recht vorstellen, die Verantwortung, die die Gedanken, Worte, Handlungen und Unterlassungen von denen, die von Jesus Christus sprechen fast 2000 Jahre begleitet.
Was für eine außergewöhnliche Kette, die dieses Wort, diese Nachricht überträgt, dieser Ruf der seit Jahrhunderten klingt! Und wir sind jetzt die Linke: Lassen wir uns nicht wanken. Aus Gründen derjenigen, die uns vorausgegangen sind, im Interesse desjenigen, der sein Wort für die Umstellung gab, wann das Wort in uns wirkte.
Katecheten oder Prediger, Papst, Bischof, Priester, Diakon oder Laien, niemand ist der Promotor von abstrakten Wahrheiten, aber sie müssen die Mitarbeiter eines Wortes und Wörter sein, wo die gegenwärtige Realität von Jesus wie ein Geysir ergeben sollte! Jeder versteht, dass die Sprachen immer umständlich für den Glauben an die Worte sind, da sie für unsere grundlegenden Erfahrungen: Liebe, Tod, Glück ... nicht stark genug sind.  Immer unten, oder anders!

Aber wenn wir nicht völlig ausreichend vergeben sind, haben wir die Pflicht zu verhindern, in der Gegenrichtung zu gehen - wenn es nicht in einem Unsinn! Weil jede öffentliche Erklärung haftet des Zeugnisses, wenn nicht der Wahrheit (schwer!), zumindest der Echtheit der Information und Kommunikation (das ist der Bereich des Möglichen), auch wenn wir "unglaubliche" Nachrichten, zu verkünden haben, wie Paulus vor dem Areopag in Athen. Jesus sprach nur zu kleinen Gruppen (auch die 5000 Menschen der "Brotvermehrung" - nicht mitgerechnet Frauen und Kinder: wir wissen, dass diese Zahlen hyperbolischen "bedeuten" mehr, als sie "einzahlen"!). Heute wird ein Römisches Zögern zu Skandal in wenigen Sekunden, und die geringste Abweichung der Rede, ein Summen, und jedes Ereignis zum "Best" auf You Tube!
Das ist es!

Wenn Jesus vor den Pharisäern oder den Hütern des Tempels offen sprach, kannte er in allen Klarheit das Risiko: niemand kann nicht ohne die Folgen stören. Da die Gesellschaft und die wohlmeinenden Bürgern nicht gestört sein wollen, dann warum nicht mit Jesus stören - weil der Christ gegen den Strom meist nicht vermeiden kann - aber dann mit Jesus, das ist mit der Frage, was  würde Jesus heute sagen, tun,  übernehmen ! HEUTE! Nicht zu seiner Zeit!

Die Jesus zugeschriebene Aussage, bedeutet mehr! Wenn Jesus betet auch für diejenigen, die den Aposteln zu hören, betet er zwangsläufig in der Logik der Geschichte, für diejenigen, die den Aposteln hörten mit, halten weiter übertragen, bis heute, bis uns! Die Tatsache, dass Jesus betet für die Empfänger der Evangelisierung, zeigt, dass sie wahrscheinlich - mehr als ihren Anteil - nichts hören, und nur durch das Gebet (einmal) und den Geist ( heute) werden sie nicht die Hoffnung verlieren.
Da die Kakophonie scheint heute die einzige Musik "in" zu sein: ob in der Politik oder Wirtschaft, sondern auch in den Betrieb des pastoralen Dienstes. Kakophonie von Anfang an vorhanden, aber so publik heute. In einem Wort: Jesus betet, dass Christen ihre Hoffnung in den Kirchen verantwortlichen der Evangelisierung nicht verlieren!

Das Problem ist: Wie kann man die Einheit mit dem Wort eines Mannes gedacht, das Wort Gottes zu vermitteln, bauen?
Mehr als Minimalkonsens oder schamlose Toleranz, kann jeder Gläubige - Gemeindeleiter in erster Linie - nicht ohne Interpretation tun. Ein "Text" ist - per Definition - ein "Gewebe" aus dem die Fasern die Kunst des "Weben" zeigen. Hören, dass die Worte des Evangeliums von einem Mann (oder einer Gemeinschaft) geschrieben wurden - inspiriert natürlich - zu anderen Menschen auf der ganzen Welt, denen die Gabe des Heiligen Geistes die Fähigkeit gibt, über das Wort zu Wort, über den Sinn, über den Wortschatz zu erfassen... etwas, einiges, wackliges, das die Reisende durch die Furchen der gebrochenen Straße zum Ziel führt!
Aber das Wort ist von Natur aus schwer fassbar, Flüssigkeit, aktive Musik, weckende Melodie, Atmungsgeräusch, das wo er will geht. Kein Eintrag könnte erkennen, es würde nur einfrieren, versteinern, zu einem toten Buchstaben reduzieren. Wer hat nicht jede Träne, einige Emotionen, einige Nervenkitzel beim Hören ein Lied voller Erinnerungen unterdrückt? Welche Kamera würde diesen Eindruck einfangen? Wer kann auf diese Evokation mitschwingen, wer? wenn nicht der Mann zu dem Gott spricht? Wer kann in einem Augenblick ändern, in dem Blinzeln beim Wahrnehmen den so schweren Sinn eines Satzes? Wer, wenn nicht der aufmerksame Mensch? Apokalypse des Tages beginnt auch so:
Rev 1,03 Selig ist, wer liest, gesegnet sind diejenigen, die die Worte der Weissagung hören und bewahren ihren Inhalt fehlerfrei, denn die Zeit ist nahe.
Und Jesus sagte noch einmal: Wer Ohren hat, der höre!
Der vorangehende Vers ist klar:
Rev. 22,11 Wer das unrechte, weiterhin Unrecht tue, und das unreine weiterhin Unrein;  wer das rechte, weiterhin gerecht werde, und sich der Heilige weiterhin verheilige.

Wenn der Glaube ein Geschenk ist, ist es auch ein Kampf: Der Beweis wird nur nach dem "Akt des Glaubens." Wie Freude nach dem Training, und Ehre, sobald die Leistung.
Alle sind eins! Warum hat Jesus uns das gesagt?
Die Einheit der Christen ist nicht eine Sache der Männer zuerst, oder Theologen oder Brüder in guten Gefühle, sondern eine gegebene Eingabe im kulturellen Herzen Gottes, wo das Haus von Vater, Sohn und Geist nach der Kunst der Zeit wieder aufgebaut: ihre Haus aus dem 1. Jahrhundert, kann nicht mehr das des 21. sein! Es ist bei der Höhe unseres kulturellen Wagens, dass die Zuhörer unserer Worte die Gnade in der Gemeinschaft mit Jesus - als Jude, geboren unter römischer Besatzung, und als auferstandenen Christus, dem Sieger über Tod, Zeit und Raum, Entfernung und Geschichte -  erleben werden können

Ja! Armee uns, die "angehängt" werden wie Gefangene in unseren Formeln, unseren Methoden wie unseren Strukturen! Aber es wird so lange wir einem Zustand der Kultur widmen, um den Standard des Glaubens zu machen: Es wird so viele Standards wie Kulturen geben!
Wie viele "Spießrutenlauf" haben wir gebaut, mit der Meinung, das Reich Gottes rational zu fördern, mit Ordnung und Disziplin! Während dieses "Ding", das "Werk" - die Mystiker sagen -, ist weder Vernunft noch Ordnung noch Disziplin! Es muss sicherlich hier und da, um geäußert zu werden, in Übereinstimmung mit den gewöhnlichen Leben gewöhnlicher Menschen. Aber es übertrifft, und führt zu höher, weiter, tiefer! Immer!

Der Glaube ist in erster Linie ein Nahkampf und ein Herz zu Herz mit Jesus! Jesus den einer muss lernen, zu wissen, zu seinem völlig tun. "Man kommt nicht als Christ geboren, man wird": erwähnt Tertullian bereits, als konvertierter und leidenschaftlich Berber des zweiten Jahrhunderts. Unabhängig davon, wann Glaube fällt auf einen fällt, haben Worte keinen Platz mehr: Er lebt in uns, "unsere Herzen brennen", erinnern sich die Menschen in Emmaus. Unabhängig von dem Boot, das uns über den Fluss gebracht, weil wir hier sind. Alle zusammen auf der anderen Seite.
Deshalb ist die Einheit zu suchen, nicht in Bezug auf unsere Probleme und unsere Sprachen - überall gleich! -, aber in der Transparenz unseres lebendigen Glaubens an ihn, Christus, wo die Gemeinschaft jenseits unserer Bedürfnissen von Rechtfertigung Verhandlung und Kommunikation.

Und diese Verantwortung ist die sozial und öffentlich:
"Lasst ihr Einheit vollkommen sein, damit die Welt erkennt, dass du mich gesandt hast und sie geliebt hast, wie du mich geliebt hast."
- Christen von allen Seiten, wir sind alle verantwortlich für die Ehre des unsichtbaren Gottes, seines Bildes Christi, seines Gesichts der Wahrheit.
- Dies ist der Test für unsere Liebe in unseren natürlichen Gemeinschaften, dass wir Zeugen und Akteure sein müssen.
- Der einzige Universalismus, ist es unsere Überzeugung, dass sich Gott uns alle als seine Kinder gegeben hat.
- Die einzige Aufgabe der Evangelisierung ist in keiner Weise ein Unternehmen der Missionierung, Gewissen anzulegen, eine neue öffentliche Anhörung mehrfach zu erobern, den Einfluss der kirchlichen Gesellschaft zu steigern: es ist im Wesentlichen die Welt zu lieben, so dass die Welt "erkennen" kann, dass Jesus vom Vater gesendet wird.
- Das ist, warum, gestern und morgen, vor allem aber heute besteht die erste Aufgabe darin, unseren internen Beziehungen innerhalb der Kirche zu evangelisieren, durch die Liebe, die von Gott kommt, unsere institutionellen Funktionen zu sichten, unsere Unterschiede aufzuheben zu vereinbaren.
- Priester und Fachkräfte kommen später, nach der Reinigung des Tempels, wie damals in Jerusalem!
- Sie müssen über Bord werfen alles, was das Schiff (das Schiff des Petrus) erhöht in Bedrängnis. Wir haben schöne schreien "Hilfe, Jesus, wir sinken! ". Sicherlich werden wir sinken: darf nur, was er sagte, aber ALLES was er sagte! Die Erste und Zweite Gebote sind ein, antwortete er dem Schreiber!

Also, Reorganisationen, strategische Kombinationen von Mitgliedern der Kirche: ja, warum nicht? Industrielle oder ideologische Veränderungen, mit Ausschlüssen, Machtverhältnissen und totalitäre Taktiken: all dies ist unvermeidlich!
Das ist, warum, unter anderen, ähneln die Beziehung zwischen den Religionen einen ideologischen Krieg, einen internationalen Wettbewerb auf den Markt der Überzeugungen zu gewinnen, einen öffentlichen Market zu erobern.

Nicht sehen die Kirche als eine Konversionsfabrik, ein totalitäres Unternehmen auf Performance und das Monopol des Glaubens, ein gemeinnütziges Verein unter allen Umständen. Jesus hat nicht verlangen Ergebnisse, sondern lediglich einen Zeugen, eine Mission: die Übertragung.
Und du, was hast du getan?
Die Übertragungsaufgabe ruht nicht nur ruhen auf den Schultern des Klerus, dem heute so schlecht ist, wenn sie so wenige sind! Sie sind wie der Anlasser des Autos, sie setzen uns auf den Pfad. Aber sie machen nicht der Weg zu unserem Platz. Das Heil ist nicht automatisch. Klerus und Laien, alle Missionare! Sie können eine Karte, einen Führer, ein Kompass, ein GPS auch bei denen, die bereits bestanden haben. Eine ausgestreckte Hand greifen, zu einem Zeichen reagieren, dem Helfer lächeln. Dies ist nicht ausreichend. Er muss gehen. Um wiederum ein Beispiel zu sein. Heilig zu sein ist einfach.

Jeder ist falsch zu glauben, dass er recht hat, so lange er  nicht zugeben will, dass wir weder in der Macht der Institutionen noch in der Unnachgiebigkeit seiner Positionen evangelisieren, sondern durch das Zusammenleben in der Liebe, die von Gott kommt!

Dies ist unsere erste Verantwortung ... Für morgen? Nein, heute!

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italiano

Giovanni attribuisce a Gesù - 70 anni dopo la sua partenza! - una dichiarazione impressionante:
"Non prego solo per quelli che ci sono, ma anche per quelli che per la loro parola crederanno in me: perché tutti siano una sola cosa. '
La loro parola! Che tutti siano una cosa sola, oltre il tempo, in piena comunione!
Non riesco a immaginare la responsabilità che accompagna i pensieri, le parole, le azioni e le omissioni di coloro che parlano di Gesù Cristo quasi duemila anni.
Che catena straordinaria che trasmette la Parola, questa buona notizia nuova, questa chiamata suona per secoli! E stiamo ora collega: cerchiamo di non vacillare. Per il bene di coloro che ci hanno preceduto, per il bene di colui che ha dato la sua parola, per conversione quando la parola ha agito in lui.
Catechista o predicatore, papa, vescovo, presbitero, diacono o laico : nessuno è il promotore di verità astratte, ma tutti devono essere dipendenti di una parola e de parole in cui la realtà attuale di Gesù dovrebbe sorgere in un geyser! E' comprensibile che le lingue sono sempre scomodi da conto per la fede nelle parole, in quanto non sono all'altezza delle nostre esperienze fondamentali: l'amore, la morte, la felicità ... Sempre qui sotto o altrove!
Ma se ci sono perdonati per non pienamente adeguati, ma abbiamo il dovere di evitare di essere nella direzione opposta - quando non è una sciocchezza! Perche ogni dichiarazione pubblica è responsabile, se no della testimonianza della verità (difficult!), almeno dell'autenticità delle informazioni e della comunicazione (che è il regno della possibilità), anche se dobbiamo annunciare una notizia "incredibile", come Paolo prima all'Areopago di Atene. Gesù ha parlato solo piccoli gruppi (anche le 5000 persone della "moltiplicazione dei pani" - senza contare le donne ei bambini - sappiamo che queste cifre iperbolicche "significano" più di quanto "contano"!):  oggi un'esitazione romana diventa uno scandalo in pochi secondi, la più piccola deviazione del discorso, un ronzio, e comunque, uno dei "best" su You Tube!
Questo è tutto!
Quando Gesù ha parlato apertamente davanti ai farisei oi custodi del Tempio, ha avuto con il rischio di avere sostenuto in tutte lucidità : non può interferire senza le conseguenze. Dal momento che la società e il ben intenzionato cittadino borghese non vuole essere di disturbo, allora interrompendo con Gesù - perché il cristiano no può in gran parte evitare di andare contro corrente - ma poi veramente con Gesù, e cioè è chiedendo ciò che Gesù direbbe oggi, farebbe, si impegnarebbe. OGGI: non in suo tempo!

La dichiarazione attribuita a Gesù, ricorda, "Non prego solo per quelli che ci sono, ma anche per quelli che per la loro parola crederanno in me: perché tutti siano una sola cosa. " significa di più! Se Gesù prega anche per coloro che ascoltano gli apostoli, prega inevitabilmente, nella logica della storia, per coloro che, dopo aver ascoltato gli apostoli, tenere premuto per trasmettere ulteriormente, fino ad oggi, fino a quando noi! Il fatto che Gesù prega per i destinatari di evangelizzazione, dimostra che probabilmente sarà - più della loro parte - a sentire nulla, e solo la preghiera (una volta) e Spirito ( oggi) di non perdere la speranza.
Poiché la cacofonia sembra l'unica musica "in" in questi giorni: se in politica o l'economia, ma anche per il funzionamento del ministero. La cacofonia presente fin dall'inizio, ma così pubblicizzata oggi. In una parola : Gesù prega perché i cristiani non perdono la loro speranza nelle Chiese  responsabile di evangelizzazione!

Il problema è: come costruire l'unità con la parola di un uomo destinata a trasmettere la parola di Dio?
Più di un consenso minimo o di una spudorata tolleranza, ogni credente - i leader della comunità in primo luogo - non si può fare a meno di interpretazione. Un "testo" è - per definizione - un "tessuto" di cui le fibre di mostrare l'arte di "tessitura". Ascoltate che le parole del Vangelo sono state scritte da un uomo (o una comunità) - ispirato (a) ovviamente - per le persone di tutto il mondo, al quale il dono dello Spirito dà la possibilità di catturare il al di là della parola per parola, al di là del significato, al di là del veicolo ... che un po 'traballante porta a destinazione i viaggiatori rotti dai solchi della strada!
Ma la parola è di per sé sfuggente, fluido, musica attiva, suscitanda melodia, suono respiro che va dove vuole. Nessun record potrebbe realizzare : sarebbe congelarlo, pietrificarlo, farlo una lettera morta. Chi non ha soppresso ogni lacrima, qualche emozione, qualche brivido nel sentire una canzone piena di ricordi? Che macchina fotografica avrebbe catturato questa impressione? Che può risuonare a questa evocazione, chi? se l'uomo a cui Dio parla? Che può cambiare in un momento, in un batter d'occhio,  quando si percepi una frase così pesante? Chi, se non l'uomo attento?

Apocalisse di oggi inizia anche:
Ap 1,03 Beato chi legge, beati coloro che ascoltano le parole di questa profezia, e mantenere il suo contenuto preciso, perché il tempo è vicino.
E Gesù disse di nuovo: Chi ha orecchi, intenda!
Il versetto precedente è chiaro:
Rev. 22,11 Chi ha sbagliato continuare a fare il male, e l'impuro continui a contaminare; che continua solo per fare giustizia, e il santo ancora essere santo.

Se la fede è un dono, è anche una lotta: le prove sembrano solo dopo "l'atto di fede." Come la gioia dopo l'esercizio, e l'onore una volta la realizzazione.
Che tutti siano una cosa sola! Perché Gesù ci dice questo?

L'unità dei cristiani non è primo una questione di uomini, o teologi o fratelli di buoni sentimenti, ma un dato input nel cuore culturale di Dio, dove la casa di Padre, Figlio e Spirito ricostruita secondo l'arte del tempo: la lora casa del 1 ° secolo, non può più essere il 21! E' all'altezza del nostro coraggio culturale che gli ascoltatori sperimenterano attraverso le nostre parole la grazia di essere in comunione con Gesù, nato da un Ebreo sotto l'occupazione romana, e di Cristo risorto, vincitore della morte, libero del tempo e dello spazio, distanza e storia!

Sì! Poveri noi, che siamo "attaccati" come prigionieri nelle nostre formule, nostri metodi, nostre strutture! Ma sarà cosi, fino a quando dedichiamo uno stato di cultura, al fine di renderlo la norma della fede: ci saranno standard che molte culture!
Quel "guanto di sfida" non possiamo erigere, credendo di avanzare il Regno di Dio razionalmente, con ordine e disciplina! Mentre questa "cosa", questo "lavoro", dicono i mistici, non è né la ragione, né ordine né disciplina! Lei ha certo bisogno di essere espresso qua e là, in corrispondenza con la vita ordinaria della gente comune. Ma si supera, e porta a più lontano, più profondo! Mai!

Questo è principalmente un corpo a corpo e un cuore a cuore con Gesù, la fede! Gesù che si deve imparare a conoscere, a fare il suo completamente. Non si nasce cristiani, si diventa, Tertulliano già notato, un berbero e appassionato convertito nel secondo secolo. Indipendentemente da come la fede cade su di noi, la parola non ha luogo di essere: vive in noi, "ardeva il cuor nostro", ricorda la gente di Emmaus. Indipendentemente dalla barca che ci ha portato dall'altra parte del fiume, perché qui siamo. Tutti insieme dall'altra parte.
È per questo che l'unità deve essere cercata, non in termini di nostri problemi o della nostra lingua - lo stesso in tutto il mondo! - ma nella trasparenza della nostra fede viva in lui, Cristo, là dove la comunione va di là delle nostre trattativa esigenze di comunicazione e di giustificazione.

E questa è la responsabilità sociale e pubblica:
"Lascia che sia perfetta unità, in modo che il mondo sappia che tu mi hai mandato e li hai amati come hai amato me. '
- I cristiani da tutte le parti, noi siamo responsabili insieme dell'onore del Dio invisibile, l'immagine di Cristo, la sua faccia di verità.
- Questa alla prova del nostro amore nelle nostre comunità naturali che dobbiamo essere testimoni e attori.
- L'universalismo solo, è nostra convinzione che siamo tutti i figli che Dio se ha dato.
- L'unica missione di evangelizzazione non è in alcun modo una società di proselitismo per allegare coscienze, per conquistare una nuova pubblica, per moltiplicare una udienza, per aumentare l'influenza della società ecclesiastica: è essenzialmente ad amare il mondo in modo che il mondo "riconosce" che Gesù è l'inviato del Padre.
- Per questo motivo, ieri, e domani, ma soprattutto oggi, il primo compito è quello di evangelizzare le nostre relazioni interne all'interno della Chiesa, di vagliare all'amore che viene da Dio, la nostra funzione istituzionale, la gestione et la riconciliazione delle nostre differenze.
- Sacerdoti e personale specializzato sono più tardi, dopo la purificazione del tempio, come un giorno a Gerusalemme!
- È necessario buttare a mare tutto ciò che aumenta la nave (la nave di Pietro) in difficoltà. Abbiamo bella gridare "aiuto, Gesù, stiamo affondando! ". Sicuramente ci affonda: deve essere solo quello che ha detto, ma tutto che ha detto! I comandamenti primo secondo sono uno, rispose al scriba!

Quindi, riorganizzazioni, combinazioni di strategia di membri della Chiesa: sì, perché no? Trasformazioni industriale o ideologico, con esclusioni e relazioni di potere fino a  tattiche totalitarie : tutto questo è inevitabile!
Ecco perché, tra le altre cose, il rapporto tra le religioni assomigliare a un ideologico guerra, concorso internazionale per vincere sul mercato delle credenze, un mondo pubblico da conquistare.

Non trovi la Chiesa come una fabbrica di convertire una società totalitaria alla ricerca di prestazioni e del monopolio della fede, una società di beneficenza a tutti i costi. Gesù non pretendere risultati, ma solo un testimone, una missione: la trasmissione.
E tu, cosa hai fatto?
Il carico di trasmettere non si basa solo sulle spalle del clero, ha una buona schiena oggi, quando sono così pochi! E 'come il motorino di avviamento della vettura, ci hanno messo sulla strada. Ma non sono il modo al nostro posto. La salvezza non è automatica. Clero e laici, tutti i missionari! È possibile acquistare una mappa, una guida, una bussola, un GPS anche da coloro che sono già passati. Inserire una mano tesa, rispondere a un segno, un  sorriso al passatore. Questo è insufficiente. Egli deve andare. Per potere, a sua volta, essere un esempio. Essere santi è semplice.

Ognuno avrà ragione di ritenere a torto, in quanto non vuole ammettere che non SI evangelizza nella potenza delle sue istituzioni nè nella intransigenza  delle sue posizioni, ma nel vivere insieme in l'amore che viene da Dio!

Questa è la nostra prima responsabilità! Per domani? No, oggi!

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espanol

Juan atribuye a Jesús - setenta años después de su partida! - una declaración impresionante:
"No ruego sólo para los que están allí, sino también por aquellos que por su palabra creerán en mí: Que todos sean uno. '
Su palabra! Que todos sean uno, más allá del tiempo, en plena comunión!
No puedo imaginar la responsabilidad que acompaña a los pensamientos, palabras, acciones y omisiones de los que hablan de Jesucristo hace casi dos mil años.
¿Qué extraordinaria cadena que transmite la Palabra, esta buena noticia, esta llamada suena durante siglos! Y ahora nos une: no debemos vacilar. Por el bien de aquellos que nos han precedido, por el bien de la persona que dio su palabra por palabra, para la conversión cuando actuamos.
Catequista o predicador, papa, obispo, sacerdote, diácono o un laico,  nadie es el promotor de verdades abstractas, sino que deben ser labradores de una palabra y palabras en las que la realidad actual de Jesús debe surgir como un géiser! Cada uno comprende que las lenguas son siempre incómodas para dar cuenta de la fe en las palabras, ya que no son de nuestras experiencias fundamentales: el amor, la muerte, la felicidad... siempre por debajo o en otro lugar!
Pero si somos perdonados por no totalmente adecuado, sin embargo, tienen el deber de evitar estar en la dirección contra - cuando no es una tontería! Por cada declaración pública es responsable si el testimonio de la verdad (difícil!), al menos la autenticidad de la información y la comunicación (que es el reino de lo posible), incluso si tenemos que anunciar un "nuevo increíble", como Pablo ante el Areópago de Atenas. Jesús habló sólo grupos pequeños (hasta 5000 personas de la "multiplicación de los panes" - sin contar las mujeres y los niños - sabemos que estas cifras hiperbólicas "significan" más de lo que "cuentan"!). Hoy una vacilación romana se convierte en un escándalo en pocos segundos, la más mínima desviación de la palabra, un zumbido, y cualquier evento, un "best" en You Tube!
¡Eso es!

Cuando Jesús habló abiertamente ante los fariseos o tutores del Templo, que tuvo con el riesgo que incurren en toda lucidez: no puede intervenir sin las consecuencias. Dado que la sociedad y el ciudadano burgués bien intencionado no quieren que le molesten, interrumpiendo con Jesús - porque el cristiano en su mayoría no puede evitar ir contra la corriente - pero entonces con Jesús, que es decir, haciendo lo que Jesús diría y haría hoy. HOY: non en su tiempo!

La declaración atribuida a Jesús, recuerda, "No ruego sólo para los que están ahí, pero también para aquellos que por su palabra creerán en mí: Que todos sean uno. "Significa mucho más!

Si Jesús ora también por aquellos que escuchan a los apóstoles, él ora, inevitablemente, en la lógica de la historia, para los que, después de escuchar a los apóstoles, mantengan transmitirlos posteriormente, hasta hoy, hasta nosotros! El hecho de que Jesús ora por los destinatarios de la evangelización, muestra que ellos probablemente - más de su cota - van a oír nada, y que sólo gracia a su oración (una vez) y el Espíritu (hoy) no van a perder la esperanza.
Debido a que la cacofonía parece la única música "en" estos días: ya sea en política o economía, sino también en el funcionamiento del ministerio. Cacofonía presente desde el principio, pero publicitada en la actualidad. En una palabra: Jesús ora para que los cristianos no pierden la esperanza a su (s) iglesia (s) responsable (s) de la evangelización!

El problema es: ¿cómo construir la unidad con la palabra de un hombre destinado a transmitir la palabra de Dios?

Más de un consenso mínimo o descarada tolerancia, cada creyente - los líderes de la comunidad en primer lugar - no puede prescindir de la interpretación. Un "texto" es - por definición - un "tejido" de que las fibras de mostrar el arte de "tejer". Las palabras del Evangelio fueron escritos por un hombre (o una comunidad) - inspirado (a) por supuesto - a la gente de todo el mundo, a quien el don del Espíritu da la capacidad de capturar el más allá de la palabra en palabra, el más allá del significado, el más allá del vehículo... que algún cacharro que lleva a destino a los viajeros rotos por los baches de la carretera!

Pero la palabra es de esencia sí difícil de alcanzar, líquida, música activa, despertada melodía, sonido de respiración que va a donde él quiere. No hay ningún registro podría darse cuenta de que congelaría,  petrificaría, haría en letra muerta. ¿Quién no ha suprimido ninguna lágrima, una emoción, al escuchar una canción llena de recuerdos? ¿Qué cámara captara esa impresión? Eso puede resonar con esta evocación, ¿quién? si no el hombre a quien Dios le habla? Eso puede cambiar en un instante, en un abrir de ojo y percibir a una frase tan pesada de sentido? ¿Quién, si no el hombre atento? Apocalipsis del día comienza  también:
Ap 1,03 Bienaventurado el que lee, bienaventurados los que oyen las palabras de esta profecía, y guardan su contenido exacto, porque el tiempo está cerca.
Y Jesús les dijo otra vez: El que tenga oídos, que oiga!
El versículo anterior es claro:
Rev. 22,11 El que hace el mal seguirá haciendo mal, y lo inmundo sigue desfiladero que sólo sigue haciendo justicia, y el santo sea santificado todavía.

Si la fe es un don, es también una lucha: la evidencia sólo aparece después de "acto de fe". Al igual que la alegría después del ejercicio, y el honor una vez que el logro.
Todos somos Uno! ¿Por qué Jesús nos dice esto?

La unidad de los cristianos no es primer un asunto de los hombres, o los teólogos, o hermanos, en los buenos sentimientos, sino una entrada dada en el corazón cultural de Dios, donde la casa del Padre, del Hijo y el Espíritu reconstruida de acuerdo con el arte de la época: la casa del siglo primero, ya no puede ser el 21! Es al colmo de nuestra cultural atrevido que los oyentes podrán experimentar a través de nuestras palabras para estar en comunión con Jesús, nacido Judío bajo la ocupación romana, y el Cristo resucitado, vencedor de la muerte, libre del tiempo y espacio, de la distancia y historia!

¡Sí! Pobres de nosotros, que están "adjuntos" como prisioneros en nuestras fórmulas, nuestros métodos como nuestras estructuras! Pero será el mismo, hasta que le dedicamos un estado de la cultura con el fin de hacer que la norma de la fe: no habrá tantas normas como culturas!
Ese "guante" ¿no es erigir, en la creencia de avanzar el Reino de Dios racionalmente, con orden y disciplina! Si bien esta "cosa", este "trabajo", dicen los místicos, no es ni la razón, ni orden ni disciplina! Ella sin duda tiene que ser expresado aquí y allá, en correspondencia con la vida cotidiana de la gente común. Pero lo supera, y lleva a lo mayor, a lo más lejos, a lo más profundo! Siempre!

Esto es sobre todo un cuerpo a cuerpo y un corazón a corazón con Jesús, la fe! Jesús quien debemos aprender a conocer, a hacer sus completamente. No se nace cristiano, se convierte, Tertuliano ya se ha señalado, un berebere y apasionado quien convirtió en el segundo siglo. Independientemente de cómo la fe cae sobre nosotros, la palabra no tiene lugar para estar: vive en nosotros ", ardía nuestro corazón", recordó al pueblo de Emaús. Sin importar el barco que nos llevó a través del río, porque aquí estamos. Todos juntos en el otro lado.
Por ello, la unidad debe buscarse, no en términos de nuestros problemas o de nuestro lenguaje - el mismo en todas partes! - pero en la transparencia de nuestra fe viva en él, Cristo, donde la comunión más allá de nuestras negociaciones,  necesidades, comunicación y justificación.

Y esta responsabilidad es social y pública:
"Que sea perfecta unidad, para que el mundo conozca que tú me has enviado y que los has amado a ellos como me has amado. '
- Los cristianos de todas partes, somos responsables de todo el honor del Dios invisible, la imagen de Cristo, su verdad cara.
- Esta es la prueba de nuestro amor en nuestras comunidades naturales que tenemos para ser testigos y actores.
- El universalismo único, es nuestra convicción de que somos todos los hijos que Dios se ha dado.
- La única misión de la evangelización no es de ninguna manera una empresa de proselitismo para unir las conciencias, para conquistar y multiplicar una nueva audiencia pública, para aumentar la influencia de la sociedad eclesiástica: es esencialmente amar al mundo para que el mundo "reconozca" que Jesús es enviado por el Padre.
- Por eso, ayer, y mañana, pero sobre todo hoy, la primera tarea es evangelizar nuestras relaciones internas dentro de la Iglesia, para zarandear a través del amor que viene de Dios, nuestra función institucional, parar conciliar  nuestras diferencias.
- Los sacerdotes y el personal especializado que vendría más tarde, después de la purificación del templo, como un día en Jerusalén!
- Debemos  tirar por la borda todo lo que aumenta la nave (la nave de Pedro) en peligro. Tenemos grito hermoso: "ayuda, Jesús, nos hundimos!". Sin duda, nos hundiremos: debe ser sólo lo que él dijo, pero todo que él dijo! El primer y segundo mandamiento es uno, respondió al escriba!

Por lo tanto, reorganizaciones, combinaciones de la estrategia de los miembros de la Iglesia: sí, ¿por qué no? Cambios industriales o ideológicos, provocan como exclusiones hasta relaciones tácticas de poder totalitario: es inevitable!
Por eso, entre otras cosas, la relación entre las religiones se asemeja a una guerra ideológica competencia internacional para ganar el mercado de las creencias, un mundo público que conquistar.

¿No ve la Iglesia como una fábrica para convertir, una empresa totalitaria que busca rendimiento y el monopolio de la fe, una sociedad benéfica a toda costa. Jesús no exigir resultados, pero sólo un testigo, una misión: la transmisión.
Y tú, ¿qué has hecho?
La carga de transmitir no recae sólo sobre los hombros de los sacerdotes, que tiene de nuevo bueno hoy cuando son tan pocos! Es como el motor de arranque del coche, que nos pusieron en el camino. Pero no hacen el camino a nuestro lugar. La salvación no es automática. Los clérigos y laicos: todos misioneros! Usted puede comprar un mapa, una guía, una brújula, un GPS, incluso a aquellos que ya han pasado. Introducir una mano extendida, responder a un signo, sonreír al barquero: esto es insuficiente. Se debe ir. Para poder, a su vez, ser un ejemplo. Ser santo es simple.

Todo el mundo tiene razones para creer erróneamente, ya que no quiere admitir que no evangelizar en el poder de sus instituciones o en la intransigencia de sus posiciones, pero al vivir juntos en el amor que viene de Dios!

Esta es nuestra primera responsabilidad... Por mañana? No, hoy!

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