dimanche 21 juillet 2013

PRIERE & INTERCESSION



28 juillet 2013

PRIERE  & INTERCESSION
Dix-septième dimanche du Temps ordinaire Année C

Textes :
  • Gn 18, 20-32
  • Ps 137
  • Col 2, 12-14
  • Lc 11, 1-13



Reconnaissons-le ! Notre prière n’est pas toujours exaucée : la confiance et la persévérance n’y peuvent rien ! Une piété de type saint sulpicien affirme que toute prière est exaucée, même si ce n’est pas de la manière que nous le souhaitions. Sans préciser plus… Et pourtant cela n’est pas faux !

Car la prière est un exercice. Tout exercice agit en effet sur celui qui le pratique. La prière nous transforme donc. Au point qu’arrivé à une certaine « forme spirituelle », on n’attend plus rien d’autre de la prière que cette transformation.

Le « réalisme » de Lourdes justement – au-delà des miracles –, c’est la transformation qui s’opère chez le pèlerin : le vrai miracle est intérieur. Comme les arts martiaux : on les maîtrise pour n’avoir pas à les utiliser ! Paradoxe !

La gratuité s’apprend : elle n’est pas naturelle ! Le « religieux », le moine, « l’homme des vœux de religion » est appelé à fonctionner de cette façon-là : il apprend, se forme et s’entraîne – pendant plus de 10 ans -, de façon à développer le maximum de ses potentialités profanes et religieuses. Il a des attentes, bien sûr, des désirs, une « ambition » spirituelle : et puis, arrivé à ce stade, il accomplit réellement son vœu d’obéissance, en s’étant rendu « indifférent » au contenu de son obédience ! Il est simplement  prêt pour « la » mission ! Où qu’elle soit ! Il est exaucé, "ex-haussé" : c’est-à-dire qu’il est libéré de son propre désir !

C’est le Père des croyants, Abraham, qui retient aujourd'hui encore notre attention (Gn 18, 20-32). Dieu lui avait promis, non seulement d'avoir une descen­dance, mais de devenir une bénédiction pour toutes les Nations (Gn 12, 1-3). Il le devient déjà par la prière, en se faisant l'avocat des justes qu’il suppose vivre au milieu des populations dépravées de Sodome et de Gomorrhe. Sa longue intercession est un véritable marchandage de marché persan !
Israël a mis du temps pour cesser d’admettre sans sourciller la rétribution collective. Ézéchiel a dû le secouer pendant l’exil de Babylone ! Rappelons-nous : « Les pères ont mangé du raisin vert et les dents des fils ont été agacées » (Ez 18, 2). Quel travail de « prophète » que de convertir  des rapatriés au sens de la responsabilité personnelle, de la  justice et de la gratuité !

Jouer les intermédiaires entre Dieu et les hommes, c’est aussi devoir jouer le rôle d'intercesseurs. Il faut lire les aventures palpitantes de  Jérémie. Il use de tous les moyens pour détourner la colère divine contre les Judéens, jusqu'à ce qu'il se voit interdire de poursuivre, tant la faute est grande :
« Toi, n'intercède pas pour ce peuple, ne profère en leur faveur ni plainte ni supplication... » (Jr 11,14).
Abraham aura donc fait des émules…, lui qui supplie Dieu pour son neveu Lot et, en même temps, pour des tordus sexuels. Mais, si étendue soit-elle, la miséricorde divine a les limites que les hommes lui imposent ! Personne ne peut rien contre la liberté, contre le désir pervers ou non, contre la volonté du mal : la prière elle-même peut être pervertie, quand elle sert des intérêts égoïstes et particuliers.
Le renversement du sens normal de la justice prélude au sacrifice, et en particulier à celui de l’homme Jésus, « venu non pour cueillir l’objet de son désir, mais satisfaire le désir de vivre de la multitude ».

Le rôle de l’Eglise - sacrement du salut, selon l'enseignement de Vatican II -, consiste seulement à relayer la prière du Christ : pardonner ! Le ministère de la réconciliation !
« Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font » (Le 23, 36), et cela tout particulièrement dans chaque eucha­ristie.

L'état de « manque de Dieu » (autrement dit de péché)  dans lequel le monde est plongé, nul ne l'a mieux dépeint (et vécu ?) que Paul. Il suffit de relire les premiers chapitres de l'épître aux Romains pour s'en convaincre. Tous - païens et Judéens -, tous sont privés de Dieu.

Cette vision réaliste – noire, même -, constitue le fond sur lequel se détache le relief de la grâce qui opère en Jésus Christ en croyant en lui : Dieu l’a effectivement destiné à mourir à sa propre divinité en s’incarnant comme homme (d’après Rm 3,25).  La théologie s’essaie - depuis Nicée 325  -, à expliquer la chose :
-        elle nous enseigne que la foi conduit au baptême qui nous plonge dans la mort du Christ pour avoir part à sa Résurrection. Chemin inverse donc : les hommes meurent en tant que tels pour ressusciter comme dieux. " Car le Fils de Dieu s’est fait homme pour nous faire Dieu "
-        Alors que l’homme reste en attente de la résurrection, Paul - déjà 3 siècles plus tôt -,  accentuait tellement la gran­deur du pardon que l'on se croirait déjà ressuscité : effet de la grâce bap­tismale (signifiée par le vêtement blanc).
-        Mais prétendre être déjà arrivé au terme, c’est devenir un parvenu !  Car la vie éternelle de l’homme reste cachée avec le Christ en Dieu, jusqu'à sa venue finale (Col 3,3). C'est alors que le corps sera transfiguré pour être semblable au corps glorieux du Christ (Ph 3, 21).

Alors, si nous y croyons, au lieu de sans cesse gémir sur la dépravation du monde et les péchés de l'Église, les chrétiens ont intérêt à être attentifs aux signes de Résurrection provoqués par l'Esprit Saint, jamais inactif. Avec Matthieu, considérons la prière d'Abraham : « Seigneur, je te rends grâce pour ces petits... » (Mt 11, 25), pour ces mères et ces pères de famille, pour ces enseignants et ces éducateurs... qui ne bais­sent pas les bras et qui, jour après jour, entretiennent la flamme discrète de l'espérance, en soufflant jusqu’à l’asphyxie sur les cendres improbables de l’enthousiasme ! Où sont passés tous les « justes parmi les Nations » ? Puissent-ils nous conduire à découvrir l'action de l’Esprit, envoyé par le Christ ressuscité pour transformer le monde !

L'écoute de Jésus appelle la réponse. Le docteur Luc serait  l'évangéliste de la prière, de celle de Jésus, prière solitaire, son secret, et si intense qu'elle devait, à n’en pas douter, se refléter sur son visage. « Seigneur, apprends-nous à prier... »
Cette prière avait-elle des fondamentaux spécifiques ? Certainement. On peut en déduire plusieurs éléments:
-        que Dieu est un père
-        qu’il semble l’avoir caché aux sages et aux intelligents
-        et de l'avoir révélé aux tout petits... » (Lc 10, 21).
-        c'est aussi la prière de la désolation et de l’assumation : « Père, si tu veux écarter de moi cette coupe... Pourtant que ce ne soit pas ma volonté, mais la tienne qui se réalise ! » (Lc 22, 42).
-        prière de pardon : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font » (Lc 23, 34) ;
-        prière de celui qui s’en remet définitivement « Père, entre tes mains je remets mon esprit » (23, 46).
Cet élan à la fois d'intimité joyeuse avec Dieu et d'entière soumission à lui est la marque distinctive de la prière chrétienne, animée par l'Esprit Saint.  « L'Esprit fait de vous des fils adoptifs ; c'est par lui que nous crions : Abba ! Père » (Rm 8,15, cf. Ga 4, 5).

La révélation de la gloire de Dieu, qui sous tend notre prière filiale, n'est autre que le triomphe de sa miséricorde pour l’homme (Rm 11,32).         
Et le « Ne nous soumets pas à la tentation » évoque au fond l'avertissement aux disciples endormis, lors de l’arrestation dans le jardin : « Priez pour ne pas tomber au pouvoir de la tentation » (Le 23,40). Ne nous mettez pas sous la tentation, ne nous rendez pas plus faibles qu’elle. La torpeur est irrésistible, jadis et aujourd’hui ! Heureusement que Jésus déclare à tous les Pierre de l’Histoire : « J'ai prié pour toi, afin que ta foi ne disparaisse pas. Et toi, quand tu seras revenu à toi, affermis tes frères » (Lc 22, 31 s.).

Priez, prions donc ! Mais renonçons à vouloir ferrer Dieu comme un poisson !
La seule demande tolérable, c’est de demander d’être disponible à son souffle imprévisible !
Cette capacité à discerner doit devenir une attitude permanente. La prière dispose le cœur à trouver Jésus partout,  si nous voulons bien le chercher : dans son prochain, dans sa vie quotidienne, dans tout évènement qui se laisse interpréter. La prière permet à l’homme de se mettre à l’écoute de Dieu, comme on recherche une station sur sa radio. Il faut bien se synchroniser pour que la réception soit claire. Cela demande simplement de ne pas interférer, bricoler, imaginer que l’on peut modifier l’émission. Nous sommes seulement des auditeurs attentifs.

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english

Our prayer admittedly is not always answered: trust and perseverance can do nothing! Piety of Saint Sulpician kind asserts that all prayer is answered, even if it is not the way we wanted. Without specifying more ... And yet this is not wrong!

Because prayer is an exercise. Any exercise woks effectively on those who practice it. Prayer thus transforms us. So much that having arrived at a "spiritual fitness", nothing is any longer expected of prayer than this transformation.

The "Realism" of Lourdes precisely - beyond miracles - is the transformation that occurs in the pilgrim : the real miracle is inside. As the martial arts : the are mastered for not having to use them! Paradox!

Being free is to be learnt : it is not natural! The "religious", the monk, "the vows man " is called to operate this way: he learns, is formed and trains - for more than 10 years - in order to develop the maximum of his secular and religious potential. He has expectations, of course, desires, a spiritual "ambition" and then, come to this point, he actually carries out his vow of obedience, by being made "indifferent" to the contents of his obedience! He is simply ready for "the" mission! Where it is! He is "answered", "ex-upped": that is to say, he is freed from his own desire!

It is the Father of believers, Abraham, who still holds our attention (Gen 18, 20-32). God had promised him not only to have discordance, but to become a blessing to all nations (Gen. 12: 1-3). He already is by prayer, by advocating fair guess for  the people that live among the depraved people of Sodom and Gomorrah. His long intercession is a real bargain 'on a Persian market'!
Israel has been slow to stop admitting stride collective retribution. Ezekiel had to shake them during the Babylonian exile! Let us remember: "The fathers have eaten a sour grape, and son teeth are set on edge" (Ezekiel 18, 2). What work of a "prophet" that of converting repatriated ones to the sense of personal responsibility, justice and free!

Act as the intermediaries between God and men, but also have to play the role of intercessors. You must read the exciting adventures of Jeremiah. He uses all means to divert the wrath of God against the Judeans, until he was forbidden to continue, as the fault is great:
"You do not pray for this people, neither speaks in their favor or complaint or plea ... "(Jeremiah 11.14).
Abraham will have been emulated ..., who begs God for his nephew Lot, and at the same time for sexual bent ones. But so extensive it is, the divine mercy has limits that men force it! Nobody can do anything against freedom, against the desire, perverse or not, against the will of evil : prayer itself can be perverted when it serves selfish and individuals interests.

The reversal of the normal direction of justice is the prelude to sacrifice, and in particular that of the man Jesus "not come to pick up the object of his desire, but satisfy the desire to live of the multitude."

The role of the Church - the sacrament of salvation, according to the teaching of Vatican II - is only to relay the prayer of Christ : forgive! The ministry of reconciliation!
"Father, forgive them, for they know not what they do" (The 23, 36), and this especially in every Eucharist.

The state of "lack of God" (ie sin) in which the world is plunged, no one has better portrayed (and lived?) than Paul. Just read the first chapters of the Epistle to the Romans to be convinced. All - pagans and Judeans - all are deprived of God.

This realistic vision - black, even - is the background against which stands the relief of the grace that operates in Jesus Christ by believing in him : God actually intended to die in his own divinity by incarnating as a man ( from Rm 3.25). Theology tries - from Nicaea 325 - to explain it:
- It teaches us that faith leads to baptism which plunges us into the death of Christ to share in his Resurrection. Therefore reverse path: men die as such to resurrect as gods. "For the Son of God became man for us to become God"
- While the man still awaiting the resurrection, Paul - already three centuries earlier - so accentuated the grandeur of forgiveness that we believe already risen: one effect from baptism grace (signified by the white cloth).
- But to pretend already reached the end, it's become an upstart! The eternal life of man is hidden with Christ in God until his final coming (Col 3:3). This is when the body will be transfigured to be similar to the glorious body of Christ (Phil. 3: 21).

So if we believe in it, instead of constantly moaning about the depravity of the world and the sins of the Church, Christians have an interest in being alert to the signs of resurrection caused by the Holy Spirit, never idle. With Matthew, consider Abraham's prayer: "Lord, I thank you for these small ... "(Mt 11, 25) for these mothers and fathers, for these teachers and these educators ... who do not give up and who, day after day, maintain the discrete flame of hope, blowing up until asphyxia on unlikely ashes of enthusiasm! Where have gone all the "Righteous among the Nations"? May they lead us to discover the workings of the Spirit, sent by the risen Christ to transform the world!

Listening to Jesus calls the answer. Dr. Luke is the evangelist of prayer, that of Jesus, solitary prayer, his secret, and so intense that it was in no doubt, reflected on his face. "Lord, teach us to pray ... "
Had this prayer specific fundamentals? Certainly. We can deduce several elements:
- God is a father
- He seems to have hidden it from the wise and intelligent
- And revealed it to little ones ... "(Lk 10, 21).
- It is also the prayer of desolation and ASSUMPTION: "Father, if you want to remove this cup from me ... Yet it is not my will, but yours be done! "(Lk 22, 42).
- Prayer of forgiveness: "Father, forgive them, for they know not what they do" (Lk 23, 34);
- Prayer of one who finally gives in "Father, into thy hands I commend my spirit" (23, 46).

The momentum of both joyous intimacy with God and complete submission to him is the hallmark of Christian prayer, led by the Holy Spirit. "The Spirit makes you adoptive sons : through him we cry, 'Abba! Father "(Rom 8:15, cf. Ga 4, 5).

The revelation of the glory of God, which underlies our filial prayer is none other than the triumph of his mercy to man (Rom 11,32).
And "Lead us not into temptation" evokes the deep warning to the disciples asleep during the arrest in the garden: "Pray not to fall into the power of temptation" (The 23,40). Do not put us in temptation, do not make us weaker than it. Torpor is irresistible, then and now! Fortunately, Jesus told all Peter of history: "I have prayed for thee, that thy faith will not fail. And when thou shalt be returned to you, strengthen your brethren "(Lk 22, 31 sec.).

So! Pray and pray ! But give up wanting shoe God like a fish!
The only tolerable request is to ask to be available to his unpredictable breath!
This ability to discern should become a permanent attitude. Prayer disposes the heart to find Jesus everywhere, if we want to get it: in one's neighbor, in daily life, in any event that open to interpretation. Prayer enables man to get in tune with God, as one researches a station on the radio. It must be synchronized so that the reception is clear. It just takes not to interfere, tinker, imagine that you can modify the program. We are only attentive listeners.

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deutsch

Es muss zugeben! Unser Gebet ist nicht immer beantwortet: Vertrauen und Beharrlichkeit können nichts tun! Eine Frömmigkeit des heiligen Sulpician Art behauptet, dass all Gebet erhört wird, auch wenn nicht die Art, wie wir wollten. Ohne mehr Angabe ... Und doch das ist nicht unrichtig!

Denn das Gebet ist eine Übung. Jede Übung hat eine Wirkung auf diejenigen, die sie praktizieren. Das Gebet verwandelt uns damit. Angekommen zu einer "spirituellen fitness", wird nicht mehr erwartet etwas von Gebet, als diese Transformation.

Der "Realismus" von Lourdes genau - über die Wunder hinaus - ist die Transformation, die im Pilger auftritt: das eigentliche Wunder ist im Inneren. Wie bei den Kampfkünsten : der Master ist derjenige, der sie nicht benutzt! Paradox!

kostenlos lernen müssen : Es ist nicht natürlich! Der "Ordensman", der Mönch, "der Mann der Gelübde" wird aufgerufen, um auf diese Weise zu betreiben: Er lernt, wird gebildet und trainiert - für mehr als 10 Jahre -, um maximal seinen weltlichen und religiösen Potenzial zu entwickeln. Er hat Erwartungen, Begierde, eine spirituelle "Ehrgeiz" : und dann zu diesem Punkt angekommen, legt tatsächlich seine Gelübde des Gehorsams ab, indem er sich "indifferent" um den Inhalt seines Gehorsams gemacht hat! Er ist einfach bereit für "die" Mission! Wo ist es! Er wurde "er-hört, beantwortet": "Ex-upped": das heißt, er ist von seiner eigenen Begierde befreit!

Es ist der Vater der Gläubigen, Abraham, die unsere Aufmerksamkeit noch hält (Gen 18, 20-32). Gott hatte ihm nicht einen Nachwuchs versprochen, aber ein Segen für alle Völker (Gen. 12: 1-3) zu werden. Er ist es bereits durch das Gebet, durch seine Verteidigung des fairen Menschen, die mitten den verdorbenen Einwohnern von Sodom und Gomorra lebten. Seine langen Fürbitte ist ein echtes Schnäppchen einer persischen Markt!

Israel hat sich nur langsam zu stoppen kollektive Vergeltung zuzugeben. Ezekiel musste während des babylonischen Exils die Juden schütteln! Erinnern wir uns: "Die Väter haben saure Trauben gegessen, und Sohn Zähne sind stumpf" (Hesekiel 18, 2). Was für eine "Propheten" Arbeiten,  der Repatriierten zum Gefühl der persönlichen Verantwortung, Gerechtigkeit und Kostenlosigkeit zu konvertieren!

Fungieren als Vermittler zwischen Gott und den Menschen, es ist auch die Rolle der Fürsprecher zu spielen. Sie müssen lesen die aufregenden Abenteuer des Jeremia. Er nutzt alle Mittel, um den Zorn Gottes gegen die Judäer abzulenken, bis er verboten war, fortzusetzen, da der Fehler ist groß:
"Du, du brauchst nicht für diese Menschen zu beten, weder zu ihren Gunsten Beschwerde oder Plädoyer sprechen... "(Jeremia 11,14).
Abraham wird nachgeahmt haben ..., der Gott um seinen Neffen Lot und in der gleichen Zeit für die sexuell
Verdorbenen bittet. Aber so umfangreich ist sie, hat die göttliche Barmherzigkeit Grenzen, die  Menschen ihr zwingen! Niemand kann etwas gegen die Freiheit tun, gegen die perverse Lust oder nicht, gegen den Willen des Bösen : das Gebet selbst kann pervertiert werden, wenn es egoistischen Interessen und Personen dient.
Die Umkehrung der normalen Richtung zur Gerechtigkeit ist der Auftakt zu opfern, und insbesondere, zum Opfer des Menschen Jesus "nicht gekommen, um das Objekt seiner Begierde aufzuheben, die aber den Wunsch der Menge zu leben zu befriedigen."

Die Rolle der Kirche - das Sakrament der Erlösung, nach der Lehre des II. Vatikanischen Konzils - ist nur Relais des Gebet Christi:  vergeben! Der Dienst der Versöhnung!
"Vater, vergib ihnen, denn sie wissen nicht was sie tun" (Die 23, 36), und dies vor allem in jeder Eucharistie.

Der Zustand des "Mangels an Gott" (dh Sünde), in dem die Welt gestürzt, hat niemand besser dargestellt (und gelebt?) wie Paul. Lesen Sie die ersten Kapitel des Briefes an die Römer, um überzeugt zu sein. All - Heiden und Jude - alle sind von Gott beraubt.

Diese realistische Vision - schwarze, auch - ist der Hintergrund, vor dem das Relief der Gnade, die in Jesus Christus durch den Glauben in arbeitet ihm steht : Gott tatsächlich beabsichtigte, dass er in seinem eigenen Göttlichkeit sterben sollten, durch seine Inkarnation als Mensch ( von Rm 3,25). Die Theologie versucht - von Nicäa 325 -, es zu erklären:

- Es lehrt uns, dass der Glaube zur Taufe leitet, die uns in den Tod Christi stürzt, um in seiner Auferstehung zu teilen. Daher umgekehrter Weg: Menschen sterben als solche, um als Götter wieder zu beleben. "Denn der Sohn Gottes ist Mensch geworden, für uns zu Göttern zu machen"
- Während der Mensch noch auf die Auferstehung steht , Paul - bereits drei Jahrhunderte früher - so die Grandeur der Vergebung akzentuierte, so dass wir glauben, schon auferstanden zu sein: von Taufgnade (angedeutet durch das weiße Tuch).
- Aber so zu tun, als schon das Ende erreicht wäre, ist es ein Emporkömmling zu werden!  Das ewige Leben des Menschen mit Christus in Gott bis zu seinem endgültigen Kommen (Kol 3,3) versteckt ist. Denn wird der Körper verklärt, um dem glorreichen Leib Christi ähnlich zu sein (Phil. 3, 21).

Also, wenn wir es glauben, über die Verderbtheit der Welt und die Sünden der Kirche statt ständig jammern, haben Christen ein Interesse daran, wachsam zu sein, auf die Zeichen der Auferstehung durch den Heiligen Geist verursacht, nie müßig. Mit Matthew, betrachten wir Abrahams Gebet: "Herr, ich danke dir für diese kleinen ... "(Mt 11, 25) für diese Mütter und Väter, für diese Lehrer und dieser Erzieher ... , die nie aufgeben, und die Tag für Tag, zur Erhaltung der diskreten Flamme der Hoffnung, auf unwahrscheinliche Asche der Begeisterung bis zur Asphyxie blasen! Wo sind all die "Gerechten unter den Völkern"? Mögen sie uns die Aktion des Geistes, von dem auferstandenen Christus gesandt, zu entdecken führen, um die Welt zu verändern !

Hören Jesus zu, ruft auf die Antwort. Dr. Lukas ist der Evangelist des Gebets, das von Jesus, einsames Gebet, sein Geheimnis, und so intensiv, dass es keinen Zweifel daran war, spiegelt es sich auf seinem Gesicht. "Herr, lehre uns beten ... "
Dieses Gebet hatte spezifische Grundlagen? Sicherlich. Wir können folgern mehreren Elementen:
- Gott ist ein Vater
- Er scheint es von den Weisen und Klugen verborgen haben;
- Und zeigte es den Kleinen ... "(Lk 10, 21).
- Es ist auch das Gebet der Verwüstung und Annahme: "Vater, wenn du diesen Kelch von mir entfernen möchten ... Doch es ist nicht mein, sondern dein Wille geschehe! "(Lk 22, 42).
- Gebet der Vergebung: "Vater, vergib ihnen, denn sie wissen nicht was sie tun" (Lk 23, 34);
- Gebet eines Menschen, der sich schließlich eingibt "Vater, in deine Hände lege ich meinen Geist" (23, 46).
Die Dynamik der beiden fröhlichen Vertrautheit mit Gott und vollständigen Unterwerfung unter ihn ist das Markenzeichen des christlichen Gebetes, durch den Heiligen Geist geführt. "Der Geist macht Sie Adoptivsohn, aber durch ihn haben wir weinen," Abba! Vater "(Röm 8,15, vgl.. Ga 4, 5).

Die Offenbarung der Herrlichkeit Gottes, die unserer kindlichen Gebet zugrunde liegt, ist nichts anderes als der Triumph der Barmherzigkeit für den Menschen (Rm 11,32).
Und das : "Führe uns nicht in Versuchung" evoziert eine tiefe Warnung den geschliffenen Jüngern, während der Verhaftung im Garten: "Betet, um nicht in der Macht der Versuchung zu fallen" (Lk 23,40). Lege uns nicht in Versuchung, mache uns nicht schwächer als sie. Erstarrung ist unwiderstehlich, damals und heute! Glücklicherweise erzählte Jesus allen Peter der ganzen Geschichte: "Ich habe für dich gebetet, dass dein Glaube nicht aufhöre. Und wenn du dir sollst zurückgegeben werden, dann stärke deine Brüder "(Lk 22, 31 sek.).

Betet, so beten! Aber aufgeben Schuh Gott wie ein Fisch zu ertappen wollen!
Die einzige tolerierbare Anforderung ist zu fragen, dass er uns verfügbar zu seinen unvorhersehbaren Atem macht!
Diese Fähigkeit zu erkennen, sollte eine ständige Haltung werden. Das Gebet fuhrt das Herz, Jesus überall zu finden, wenn wir es erhalten wollen: in unserem Nächsten, täglichen Leben, in jedem Fall, der sich interpretieren lässt. Gebet befähigt den Menschen, im Einklang mit Gott zu bekommen, als eine Station auf dem Radio. Es muss synchronisiert sein, so dass der Empfang klar wird. Es fordert nur nicht einzumischen, sich nicht vorstellen, dass man das Programm ändern darf. Wir sind nur aufmerksame Zuhörer.

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italiano

Dichiaratamente, la nostra preghiera non è sempre risposta : la fiducia e la perseveranza possono fare nulla! Una pietà di tipo San sulpiziano asserisce che ogni preghiera si risponde, anche se non è il modo in cui volevamo. Senza specificare di più ... Eppure questo non è sbagliato!

Perché la preghiera è un esercizio. Ogni esercizio ha effetto su coloro che la praticano. La preghiera ci trasforma: in tal modo che, essendo arrivato ad una sorte di "fitness spirituale" non è più ritenuta della preghiera che questa trasformazione.

Il "realismo" di Lourdes appunto - al di là dei miracoli - è la trasformazione che avviene nel dpellegrino: il vero miracolo è dentro. Come le arti marziali : il master no deve usarli ! Paradosso!

E
ssere liberi si deve imparare: non è naturale! Il "religioso", il monaco, "l'uomo dei voti" è chiamato ad operare in questo modo: egli impara, si forma e treni - per più di 10 anni - al fine di sviluppare il massimo il suo potenziale laico e religioso. Egli ha attese, naturalmente, desideri, una spirituale "ambizione" : e poi, arrivato a questo punto, svolge realmente il suo voto di obbedienza, per essere reso "indifferente" per il contenuto della sua obbedienza! E 'semplicemente pronto per "la" missione! Dove si trova! Egli è "risposto", "ex-alzato": vale a dire, egli è liberato dal suo desiderio!

E 'il padre dei credenti, Abramo, che detiene ancora la nostra attenzione (Gen 18, 20-32). Dio gli aveva promesso non solo di avere discendanza, ma di diventare una benedizione per tutte le nazioni (Gen. 12, 1-3). Lui è già diventato con la preghiera, invocando prt coloro che vivono tra la gente depravate di Sodoma e Gomorra. La sua lunga intercessione è un vero affare di "mercato persiano"!
Israele è stato lento per fermare ammettere stride la punizione collettiva. Ezechiele ha dovuto scuotere gli Giudei durante l'esilio babilonese! Ricordiamoci: "I padri hanno mangiato l'agresto, ei denti dei figli si sono allegati" (Ezechiele 18, 2). Che lavoro di "profeta" per convertire i rimpatriate al senso di responsabilità personale, della giustizia e gratuità!

Fungere da intermediari tra Dio e gli uomini, è anche svolgere il ruolo di intercessori. Si deve leggere le avventure di Geremia. Egli usa tutti i mezzi per deviare l'ira di Dio contro i Giudei, fino a quando gli fu proibito di continuare, in quanto il guasto è grande:
"Non prega per questo popolo, non parla in loro favore o reclamo o richiesta ... "(Geremia 11,14).
Abraham sarà stato emulato ..., che implora Dio per suo nipote Lot, e allo stesso tempo per i depravati sessuale. Ma così estesa è la misericordia divina, ha dei limiti che gli uomini lo richiedono! Nessuno può fare nulla contro la libertà, contro il desiderio perverso o meno, contro la volontà del male : la preghiera stessa se può essere pervertita quando serve gli interessi egoistici e individui.
L'inversione del senso normale della giustizia è il preludio del sacrificio, e in particolare quello del uomo Gesù "non venuto a ritirare l'oggetto del suo desiderio, ma soddisfare il desiderio di vivere nella moltitudine."

Il ruolo della Chiesa - il sacramento di salvezza, secondo l'insegnamento del Concilio Vaticano II - è solo quello di trasmettere la preghiera di Cristo: perdonare! Il ministero della riconciliazione!
"Padre, perdona loro, perché non sanno quello che fanno" (Il 23, 36), e questo soprattutto in ogni eucaristia.
Lo stato di "mancanza di Dio" (cioè il peccato), in cui il mondo è immerso, nessuno ha meglio interpretato (e vissuto ?) di Paulo. Basta leggere i primi capitoli della Lettera ai Romani per essere convinto. Tutti - pagani e Giudei - tutti sono privati ​​di Dio.

Questa visione realistica - nera, anche - è lo sfondo su cui si erge il rilievo della grazia che opera in Gesù Cristo credendo in lui: Dio in realtà l'ha destinato a morire nella sua divinità incarnandosi come uomo ( da Rm 3,25). La Teologia prova - da Nicea 325 - per spiegarlo:
- Ci insegna che la fede conduce al battesimo, che ci immerge nella morte di Cristo per partecipare alla sua risurrezione. Quindi invertire il percorso: gli uomini muoiono come tale per resuscitare come dei. "Il Figlio di Dio si è fatto uomo per noi diventare Dii"
- Mentre l'uomo ancora in attesa della risurrezione, Paolo - già tre secoli prima - in modo accentuato sottolineava tanto la grandezza del perdono che riteniamo già
risorti : da la grazia baptismale (significata dal panno bianco).
- Ma a fingere già raggiunto la fine, è diventato un parvenu! Perche la vita eterna dell'uomo è nascosta con Cristo in Dio, fino alla sua ultima venuta (Col 3,3). Questo è quando il corpo sarà trasfigurato ad essere simile al corpo glorioso di Cristo (Fil 3, 21).

Quindi, se ci crediamo, invece di continuare a lamentarsi circa la depravazione del mondo e le colpe della Chiesa, i cristiani hanno un interesse ad essere attenti ai segni di risurrezione causati dallo Spirito Santo, mai inattivo. Con Matteo, considerare la preghiera di Abramo: "Signore, ti ringrazio per questi piccoli ... "(Mt 11, 25) per queste madri e padri, per questi insegnanti e questi educatori ... che non rinunciano giorno dopo giorno a mantenere la fiamma discreta di speranza, e a
saltare in aria asfissia in ceneri improbabili di entusiasmo! Dove sono tutti i "Giusti tra le Nazioni"? Possano ci portare a scoprire le opere dello Spirito, mandato da Cristo risorto per trasformare il mondo!

Ascoltando Gesù chiama la risposta. Dott. Luca è l'evangelista della preghiera, quella di Gesù, la preghiera solitaria, il suo segreto, e così intenso che non aveva alcun dubbio, riflette sul suo volto. "Signore, insegnaci a pregare ... "
Questa preghiera ha avuto fondamentali specifici? Certamente. Possiamo dedurre diversi elementi:
- Dio è un padre
- Sembra che  l'abbia nascosto ai sapienti e agli intelligenti
- E le hai rivelate ai piccoli ... »(Lc 10, 21).
- E 'anche la preghiera di desolazione e assunzione: "Padre, se si desidera rimuovere da me questo calice ... Eppure non è la mia volontà, ma la tua volontà! »(Lc 22, 42).
- La preghiera del perdono: "Padre, perdona loro, perché non sanno quello che fanno" (Lc 23, 34);
- La preghiera di colui che dà, infine, nel "Padre, nelle tue mani consegno il mio spirito» (23, 46).

La quantità di moto di entrambi gioiosa intimità con Dio e la completa sottomissione a lui è il segno distintivo della preghiera cristiana, guidata dallo Spirito Santo. "Lo Spirito ci fa figli adottivi, è per mezzo di lui che noi gridamo, 'Abba! Padre "(Rm 8,15, cf. Gal 4, 5).

La rivelazione della gloria di Dio, che è alla base della nostra preghiera filiale è altro che il trionfo della misericordia per l'uomo (Rm 11,32).
E il "Non ci indurre in tentazione" evoca il profonde
avvertimento ai discepoli addormentati durante l'arresto nel giardino: "Pregate per non cadere in potere di tentazione" (Il 23,40). Non ci mettere in tentazione, non ci fare più debole di essa. Torpore è irresistibile, allora e adesso! Fortunatamente, Gesù disse a tutti i Pietro de tutta la storia: "Io ho pregato per te affinché la tua fede non venga meno. E quando tu sarai tornato a te, conferma i tuoi fratelli "(Lc 22, 31 sec.).

Pregate, pregate così! Ma rinunciare a volere
catturare Dio come un pesce!
L'unica richiesta tollerabile è di chiedere di essere a disposizione del suo respiro imprevedibile!
Questa capacità di discernere dovrebbe diventare un atteggiamento permanente. La preghiera conduce il cuore a trovare Gesù ovunque, se vogliamo farlo: nel suo prossimo, nella sua vita quotidiana, in ogni caso, che si lascia interpretare. La preghiera permette all'uomo di entrare in sintonia con Dio, come una stazione  sulla radio. Si deve essere sincronizzato in modo che la ricezione è chiara. Ci vuole solo non interferire, immaginate che è possibile modificare il programma. Siamo a soli ascoltatori attenti.

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Reconocidamente, nnuestra oración es no siempre escuchada : la confianza y la perseverancia pueden hacer nada! Una piedad de tipo San Sulpicio afirma que toda oración es contestada, aunque no es la forma que queríamos. Sin precisar más ... Y, sin embargo esto no es mal!

Porque la oración es un ejercicio. Cualquier ejercicio tiene un efecto en quienes lo practican. La oración nos transforma. A tal punto que, llegado a una forma de "salud espiritual", ya no se espera de la oración que esta transformación.

El "realismo" de Lourdes precisamente - más allá de los milagros - es la transformación que se produce en el peregrino : el verdadero milagro es el interior. En las artes marciales es el maestro por no tener que usarlos! Paradox!

Gratis, se debe aprender: no es natural! El "religioso", el monje, "el hombre de los votos" está llamado a operar de esta manera: se aprende, se forma y se lleva - por más de 10 años - con el fin de desarrollar el máximo su potencial secular y religioso. Él ha expectativas, por supuesto, deseos, quiere una "ambición" espiritual y luego, llegado a este punto, lo que realmente lleva a cabo su voto de obediencia, al ser hecho "indiferente" al contenido de su obediencia! Es simplemente listo para "la" misión! Cuando sea! Él fue escuchado : "ex-subido": es decir, que se libera de su propia voluntad!

Es el Padre de los creyentes, Abraham, quien aún mantiene nuestra atención (Gen 18, 20-32). Dios le había prometido no sólo una desceñidaza, sino para convertirse en una bendición para todas las naciones (Génesis 12: 1-3). Ya es por la oración, mediante la defensa de los que viven entre la gente depravada de Sodoma y Gomorra. Su larga intercesión es un verdadero mercado persa!

Israel ha tardado en dejar de admitir zancada el castigo colectivo. Ezequiel tuvo que sacudir los Judíos durante el exilio en Babilonia! Recordemos: "Los padres comieron las uvas agrias, y los dientes hijo tienen la dentera" (Ez 18, 2). ¿Qué trabajo de "profeta" que convertir los repatriados al sentido de la responsabilidad personal, la justicia y gratuidad!

Actuar como intermediarios entre Dios y los hombres, es también tienen que desempeñar el papel de intercesores. Usted debe leer las emocionantes aventuras de Jeremías. Él usa todos los medios para desviar la ira de Dios en contra de los judíos, hasta que fue prohibido para continuar, ya que la culpa es grande:
"No ores por este pueblo, ni habla en su favor o queja o súplica ... "(Jeremías 11,14).
Abraham se habrá emulado ..., que ruega a Dios por su sobrino Lot, y al mismo tiempo por los depravados. Pero tan extensa que es, la misericordia divina tiene límites que los hombres lo requieren! Nadie puede hacer nada contra la libertad, contra el deseo perverso o no, contra la voluntad del mal : la oración en sí misma puede ser pervertida cuando sirve a los intereses egoístas y particulares.
La inversión de la dirección normal de la justicia es la antesala del sacrificio, y en particular el del hombre Jesús quien  "no vino a recoger el objeto de su deseo, pero satisfacen el deseo de vivir en la multitud."

El papel de la Iglesia - el sacramento de la salvación, según la enseñanza del Concilio Vaticano II - es sólo para transmitir la oración de Cristo : perdonar! El ministerio de la reconciliación!
"Padre, perdónalos, porque no saben lo que hacen" (El 23, 36), y esto especialmente en cada Eucaristía.

El estado de "falta de Dios" (es decir, el pecado) en lo que el mundo se hunde, nadie mejor que Pablo ha retratado (y vivido?). Basta con leer los primeros capítulos de la Epístola a los romanos para ser convencido. Todos - paganos y Judíos - todos están privados de Dios.

Esta visión realista - negra, incluso - es el contexto en el que se encuentra el relieve de la gracia que actúa en Jesucristo creyendo en él,: Dios en realidad había la intención de hacerlo morir en su propia divinidad por encarnar como hombre ( de Rm 3,25). La teología trata - de Nicea 325 - para explicarlo:
- Nos enseña que la fe conduce al bautismo, que nos sumerge en la muerte de Cristo a participar de su resurrección. Por lo tanto revertir camino: los hombres mueren, como tal, para resucitar como dioses. "Porque el Hijo de Dios se hizo hombre por nosotros convertirse en Dios"
- Mientras que el hombre sigue a la espera de la resurrección, Pablo - ya tres siglos antes -  acentúa el tamaño del perdón de modo que ya creemos ya resucitados : de la gracia bautismal (representada por el tela blanca).
- Pero pretender que ya llega al final, se ha convertido en un advenedizo! Porque la vida eterna del hombre está oculta con Cristo en Dios hasta su última venida (Col 3:03). Esto es cuando el cuerpo será transfigurado a ser similar al cuerpo glorioso de Cristo (Flp 3, 21).

Así que si creemos en vez de constantemente quejándose de la depravación del mundo y de los pecados de la Iglesia, los cristianos tienen interés en estar en alerta a los signos de resurrección causados por el Espíritu Santo, nunca ocioso. En Mateo, considere la oración de Abraham: "Señor, te doy las gracias por estos pequeños ... "(Mt 11, 25) para las madres y los padres, para que estos profesores y los maestros ... que no renuncian y que, día tras día, mantener la llama discreta de la esperanza, volar asfixia, en cenizas improbables del entusiasmo! Adonde están todos los "Justos entre las Naciones"? Que nos llevan a descubrir las obras del Espíritu, enviado por Cristo resucitado para transformar el mundo!

Escuchar a Jesús llama a la respuesta. Dr. Lucas es el evangelista de la oración, la de Jesús, la oración solitaria, su secreto, y tan intensa que no tenía ninguna duda, que se refleja en su rostro. "Señor, enséñanos a orar ... "
Esta oración no tenía fundamentos específicos? Por supuesto. Podemos deducir varios elementos:
- Dios es un padre
- Parece que lo ha ocultado a los sabios e inteligentes
- Y se ha revelado a los pequeños ... »(Lc 10, 21).
- También es la oración de desolación y ASUNCIÓN: "Padre, si quieres eliminar esta copa de mí ... Sin embargo, no se haga mi voluntad, sino la tuya! »(Lc 22, 42).
- La oración del perdón: "Padre, perdónalos, porque no saben lo que hacen" (Lc 23, 34);
- La oración de quien finalmente se hace
depender definitivamente:  "Padre, en tus manos encomiendo mi espíritu" (23, 46).
El impulso de ambas intimidad gozosa con Dios y completa sumisión a él es el sello distintivo de la oración cristiana, guiada por el Espíritu Santo. "El Espíritu hace nos hijos adoptivos, es  por el cual clamamos: ¡Abba! Padre "(Rom 8:15, cf. Ga 4, 5).

La revelación de la gloria de Dios, en el que se basa nuestra oración filial no es otro que el triunfo de la misericordia para el hombre (Rom 11,32).
Y el "No nos dejes caer en la tentación" evoca la profunda advertencia a los discípulos dormidos durante el arresto en el huerto: "Orad para no caer en el poder de la tentación" (El 23,40). No nos puso en la tentación, no nos haz más débil. Sopor es irresistible, entonces y ahora! Afortunadamente, Jesús le dijo a todos los Pedro de toda la historia: "Yo he rogado por ti, que tu fe no falle. Y cuando te será devuelto a ti, confirma a tus hermanos "(Lc 22, 31 s.).

Orad, por tanto, rogad! Pero renunciar a querer Dios como un pez!
La única petición tolerable es preguntar a estar disponible para su aliento impredecible!
Esta capacidad de discernimiento se convierta en una actitud permanente. La oración tiene el corazón para encontrar a Jesús en todas partes, si queremos conseguirlo: en el prójimo, en su vida cotidiana, en todo caso, que se deja interpretar. La oración permite al hombre entrar en sintonía con Dios, como una estación en la radio. Debe ser sincronizado para que la recepción sea clara. Sólo hace falta no interferir, imaginar que usted puede modificar el programa. Estamos a sólo oyentes atentos.

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