dimanche 26 mai 2013

Vrai Dieu Vrai Homme



2 juin 2013
Fête-Dieu
Vrai Dieu Vrai Homme
Textes
-        Gn 14, 18 à 20
-        Psaume 109
-        I Cor 11, 23-26
-        Lc 9,10-17





Ceux que l’histoire intéresse, seront heureux d’apprendre que cette fête fut instituée officiellement le 8 septembre 1264 par le pape Urbain IV, pape français : Jacques Pantaléon de son nom, né  vers 1195, fils d'un savetier de Troyes, et mort à Pérouse, en Ombrie, le 2 octobre 1264, 24 jours après l’avoir instituée ! (Cette fête, d’autre part,  avait déjà été célébrée à Liège sous le nom de « Saint-Sacrement » en 1246, soit quelque 18 ans auparavant)
En France, cette fête était naguère accompagnée de processions publiques où le Saint-Sacrement, l'hostie sainte, était portée en grande pompe à travers les rues.
Depuis 1830, ces processions ne se font plus qu'à Paris et dans quelques autres grandes villes. Ainsi dans de nombreux villages du Pays Basque tous les habitants du village y participent:
Les hommes constituent une "garde nationale" mêlant sapeurs, tambour-major et autres soldats en armes.  Les costumes, entièrement fabriqués par les couturières du village, sont éclatants de couleurs. La troupe défile ainsi en musique (alternativement chants d’hommes, chants de femmes puis la batterie fanfare) jusqu'à l'église dans un ordre imposé.
La tradition des tapis de fleurs sur le parcours de la procession se perpétue notamment en Bretagne à Ouessant et en Alsace à Geispolsheim, en France, à Spello, en Italie.

Avec la figure biblique de Melchisédech, nous entrons de plain-pied dans le mystère, le mythe et l’allégorie. Aujourd’hui encore, le personnage ne peut nous laisser indifférents. Ce roi de Salem apparaît et disparaît dans la Bible, sans aucun autre commentaire, mais nous laisse surpris et subjugués par sa majesté et le respect qui l’entoure.
Si brève soit-elle, cette mention du Roi de Justice contient de nombreux traits significatifs. En effet
-        il est roi et prêtre en même temps ;
-        il adore le Dieu Très-Haut sans en connaître le Nom qui sera révélé à Moïse au Sinaï.
Et le plus surprenant pour les chrétiens que nous sommes,
-        il offre le pain et le vin
-        et prononce une double bénédiction, celle d'Abraham par Dieu et de Dieu pour Abraham.
-        Enfin il déclare que Dieu, qui est à l'origine de la terre et du ciel, porte une attention toute particulière sur Abraham.

L'Église qui, depuis Jésus, relit la Bible des Juifs à la lumière de l’Esprit Saint,  y a toujours vu plus que ne le chante le psaume si affirmativement. «Tu es prêtre à jamais selon l'ordre de Melchisédech. »
L’épître aux Hébreux (7, 1-3) évoque cette figure symbolique du Christ, « prêtre selon l'ordre de Melchisédech ».
Et l’Église fait référence à Melchisédech dans la prière eucharistique : Et comme il t'a plu d'accueillir les présents d'Abel le Juste, le sacrifice de notre père Abraham, et celui que t'offrit Melchisédech ton grand prêtre, en signe du sacrifice parfait, regarde cette offrande avec amour, et dans ta bienveillance, accepte-la. Par delà cette figure prophétique, elle y voit la préfiguration de l'Eucharistie du Seigneur.

C’est au retour d’une expédition punitive qu’Abraham rencontre Melchisédech : pourquoi leurs chemins se croisent-ils ?  Qui vient à notre rencontre sur le chemin de nos existences ? La Foi nous révèle que c’est ce Christ dont nous fêtons aujourd'hui la présence réelle par delà des réalités bien fragiles et périssables, celles du pain et du vin.

Mais le connaissons-nous assez pour croire qu’Il est effectivement venu façonner une terre de tendresse et nous apporter une Nouvelle inédite : Dieu nous aime !
Le connaissons-nous assez pour croire qu’Il est venu ouvrir nos cœurs et nos esprits à un autre horizon que celui de notre quotidien, et jeter sur nous cette lumière qui éclaire toute créature qui tend vers l’infini !
On comprend que les hommes ne l'ont pas reconnu, ne l'ont pas entendu, ne l'ont pas compris.... Tout le monde n’est pas apte à recevoir l’illumination de l’énergie.
En chaque Eucharistie, à chaque messe, Dieu par le Christ  nous envoie « assez d’Esprit » pour nous aider à nous transformer, et transformer à notre tour, pour ce qui nous touche,  la matière issue "de la terre et du travail des hommes" : c’est l'Esprit même de Dieu qui  reposait sur les eaux, dès le départ de cette grande aventure de la vie, selon la parole du premier chapitre du livre de la Genèse.

« Toi qui donnes la vie, toi qui sanctifie par ton Fils, Jésus-Christ notre Seigneur, avec la puissance de l'Esprit Saint. » (Prière eucharistique N°3)

Si l'Église, par la parole du prêtre consécrateur,  invoque l'Esprit Saint pour qu'il repose sur le pain et le vin afin qu'ils soient, aujourd'hui, consacrés au Corps et au Sang de Jésus, le Christ, Notre Seigneur, c’est que l’acte christique plénier du Christ n'est pas un fait du passé : il se passe aujourd’hui. Le Christ est offrande permanente. "Regarde, Seigneur, le sacrifice de ton Église et daigne y reconnaître le sacrifice de ton Fils". (Prière eucharistique N° 3)

La foi chrétienne ne peut plus désormais dissocier le Fils de Dieu de l’histoire, de sa mort et de sa foi en sa résurrection. C’est pourquoi pour le chrétien,   la présence réelle dans le mystère eucharistique est en même temps la présence réelle de Dieu : ainsi nous nous retrouvons mystérieusement dans le temps même du Christ, présence éternelle.
L’eucharistie scelle à la fois l’origine du monde de chaque homme et le début de l'action de Dieu parmi les hommes depuis le début. Cette vérité de foi est inaccessible à la seule raison humaine : communier, c’est accéder au centre de la foi et de l'espérance chrétiennes.

En l'offertoire de chaque messe, nous apportons notre bonheur d'exister, nos douleurs et nos angoisses, nos lourdeurs terrestres et nos cris d'espérance en la vie. Par delà l'apparence, Dieu transfigure notre réalité, nous ouvrant à l'immensité ultime de notre humanité charnelle et nous « donnant une petite idée » de la réalité permanente des êtres et des choses : « Comme cette eau se mêle au vin pour le sacrement de l'Alliance, puissions-nous être unis à la divinité de celui qui a pris notre humanité ».

La liturgie eucharistique n’est pas à confondre avec un rite magique : c’est un geste de rencontre entre le dieu de l’éternel présent et l’homme progressant dans l’histoire vers une dimension divine vouée à être partagée. "Faisant ici mémoire de la mort et de la résurrection de ton Fils, nous t'offrons, Seigneur, le pain de la vie et la coupe du salut." C’est Dieu qui invite à la table eucharistique : il y invite tous les hommes rassemblés dans le Christ : alors " en Lui, par Lui et avec Lui," nous osons lui demander de réaliser notre vocation ultime :"Humblement, nous te demandons qu'en ayant part au corps et au sang du Christ, nous soyons rassemblés par l'Esprit Saint en un seul corps."

La prière eucharistique N° 3 va même plus loin :" Que l'Esprit Saint fasse de nous une éternelle offrande à ta gloire." Si les mots réalisent ce qu’ils signifient, ils deviennent performatifs : ce sont eux-mêmes des sacrements et font des hommes des êtres d'espérance en attente d'épanouissement.
Ce pain partagé, mâché, avalé, intégré à notre substance matérielle et qui semble n’avoir aucun effet physique immédiat est un acte de foi. Une confiance envers Jésus qui nous a affirmé que c’est son corps, que c’est son sang. Que le croire en toute sincérité, c’est déjà manger le pain de Ce jour. Ce jour dont parle pour le quotidien le Notre Père et prophétiquement pour demain l’Apocalypse. Pas seulement un symbole d’unité, pas seulement une commémoration, pas du tout un rite ésotérique. Mais un simple repas avec Dieu Lui-même.

La Galilée, le Golgotha et la Résurrection s’actualisent dans notre existence personnelle et deviennent paradigmatiques : ma Galilée, mon Golgotha et ma Résurrection.

Quand nous tenons dans nos mains le corps mis à notre portée : c’est peu de chose pour l’œil, et paradoxalement c’est l’essentiel aux yeux de la foi.  C’est l’œil même de Dieu jeté jadis sur une fille de Nazareth, se liant à elle pour donner un corps à son fils, et réaliser dans l’histoire l’utopique coïncidence entre le temps et l’éternité. Confiance dans les promesses du Christ, Troisième personne de la Trinité. Culte public qui englobe l'ensemble de la prière de l'Eglise et les célébrations sacramentelles. Célébration qui commémore le sacrifice du Christ. Centre de la foi et de l'espérance chrétienne. Signe visible de la présence et de l'action de "Theotokos" a osé dire le concile d'Éphèse en 431 :  
-        la Mère de Jésus le Christ est bien la Mère de Dieu,
-        ce Jésus le Christ est bien le Fils de Dieu
-        la chair de Marie est bien devenue la chair de Dieu,
-        le pain eucharistique est bien le corps créé d’un Dieu incréé.
-        Le Concile dit encore :"engendré, non pas créé... né de la Vierge Marie."

En communiant au corps du Christ, les hommes consomment ainsi Dieu qui vient en eux pour qu’ « ils deviennent Dieu. », selon la formule de saint Léon.

C’est assumer chaque instant de nos vies, que d’assumer chaque instant de l'Incarnation :
"Nous proclamons ta mort, Seigneur Jésus !
Nous célébrons ta résurrection !
Nous attendons ta venue dans la gloire !"
"Fais nous jouir éternellement de ta divinité, de même que nous en avons ici-bas l'avant-goût lorsque nous mangeons et buvons ton corps et ton sang." (Prière de la communion) 

Avec Luc, nous sommes donc en route, en passage, entre un lieu écart et la ville de Bethsaïde, entre le jour qui baisse et la nuit qui approche. C’est au cœur de ces événements, de ces lieux, et de ces temps, qui évoquent un transit, que notre docteur situe la multiplication de la nourriture.  
C’est à partir du peu qu’ont les disciples, qu’ils recevront le nécessaire pour nourrir en abondance cette foule nombreuse. Et ce sont eux qui feront la distribution ; ils pourront même, des restes, ramasser douze paniers, un chacun… pour continuer à donner le pain de Dieu sans doute, mais aussi pour signifier l’abondance du don. Dieu n’est pas mesquin et il donne en abondance ce dont nous avons besoin pour continuer la route !

Afin que nos célébrations soient plus évangéliques, il faut en exalter la dimension de solidarité. Solidarité entre participants qui communient au même pain, solidarité avec Dieu qui se communique par ce mystère.
La théologie est importante. La dévotion est importante. Elles sont les fruits de notre intelligence. Mais sans ce « pain rompu pour un monde nouveau », elles restent si abstraites ! L’Eucharistie est ce lien concret entre nous et Lui. Elle plonge au cœur de notre cœur. Elle nous relie à Dieu, un des sens du mot « religion »

Tel est le sens du « faire mémoire ».

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english
Those interested in history will be pleased to learn that this festival was officially established September 8, 1264 by French Pope Urban IV, born Jacques Pantaleon about 1195, son of a cobbler of Troyes, and dead in Perugia, Umbria, October 2, 1264, 24 days after the institution of it! (This feast, on the other hand, had been celebrated in Liège as the "Sacrament" in 1246, some 18 years earlier)
In France, this festival was formerly accompanied by public processions where the Blessed Sacrament, the Holy Host, was carried in pomp through the streets.
Since 1830, these processions are no longer made, only in Paris and some other big cities. And in many villages of the Basque Country all the villagers participate. :
Men constitute a "National Guard" combining firemen, drum major and other soldiers in arms. Costumes, entirely made by seamstresses in the village, are bright colors. The troupe parades in music (alternately singing men, women and songs of the marching band) to the church in a fixed order.
The tradition of carpet of flowers on the route of the procession continues especially in Brittany and Alsace (at Ouessant Geispolsheim, France, at Spello, Italy).

With the biblical figure of Melchizedek, we enter fully into the mystery, myth and allegory. Today, the character can not leave us indifferent. This king of Salem appears and disappears in the Bible, without further comment, but leaves us surprised and overwhelmed by his majesty and respect that surrounds it.
So short as it is, this mention of King of Justice contains many significant features. Indeed
- He is king and priest at the same time;
- He adores God Almighty without knowing his name that will be revealed to Moses at Sinai.
And most surprising to Christians that we are,
- He offers the bread and wine
- And delivers a double blessing of Abraham by God and of God by Abraham.
- Finally, it states that God, who is at the origin of the earth and the heaven, wears a special attention on Abraham.

The Church, that since Jesus reads the Bible of the Jews in the light of the Holy Spirit, has always seen more than the psalm sings so affirmatively. 'Thou art a priest for ever after the order of Melchizedek. '

Hebrews (7, 1-3) evokes the symbolic figure of Christ, "priest after the order of Melchizedek."
And the Church refers to Melchizedek in the Eucharistic Prayer: 'And as it pleased you to welcome the gifts of Abel the just, the sacrifice of Abraham our father, and the one that offered to you your high priest Melchizedek, in sign of the perfect sacrifice, look at this offering with love and in your kindness, accepts it. '
Beyond this prophetic figure, is seen the forerunner of the Lord's Eucharist.

At the return of a punitive expedition , Abraham met Melchizedek : why did their paths cross ? Who comes to meet us on the path of our lives? Faith tells us that it is  this Christ whose the real presence we celebrate today beyond the very fragile and perishable realities, those of bread and wine.

But do we know him enough to believe that He did come to shape a land of love and bring us a new "news": God loves us?
Do we know him enough to believe that He came to open our hearts and minds to another horizon than our daily lives, and throw on us this light that enlightens every creature that tends to infinity!

We can understand that the men have not recognized, have not heard, have not understood him .... Everyone is not able to receive the illumination of energy.
In every Eucharist at each Mass, God through Christ sends us "enough Spirit" to help us transform ourselves and transform our turn - to what affects us -, the material from "the land and labor of men ": it is the Spirit of God which rested upon the waters, from the start of this great adventure of life according to the word of the first chapter of Genesis.

"Giver of life, who sanctify through your Son, Jesus Christ our Lord, by the power of the Holy Spirit. "(Eucharistic Prayer # 3)

If the Church by the priest's consecrating words invokes the Holy Spirit to rest on the bread and wine so that they now become the Body and Blood of Jesus Christ, Our Lord, it is that the whole act of Christ is not a thing of the past: it is happening today. Christ is a permanent offering. "Behold, Lord, the sacrifice of Your Church and deign to recognize the sacrifice of your Son." (Eucharistic Prayer # 3)

Christian faith can no longer separate the Son of God in history, from his death and his faith in his resurrection. That is why for the Christian, the real presence in the Eucharist is the mystery at the same time the real presence of God, and we find ourselves mysteriously in the time of Christ, eternal presence.
The Eucharist seals both the origin of every man in the world and the beginning of God's work among men since the beginning. This truth of faith is inaccessible to human reason alone: communion is access to the center of faith and Christian hope.

In the Offertory of each Mass, we bring our happiness to exist, our sorrows and anxieties, our earthy burdens and our cries of hope in life. Beyond appearance, God transforms our reality, opening us to the ultimate vastness of our carnal humanity and "giving us an idea" of the permanent reality of things and beings: "As the water mixes with wine for the Sacrament of the Alliance, may we be united to the divinity of the one who took our humanity. "

The Eucharistic liturgy is not to be confused with a magical rite: it is an act of encounter between God of the eternal present and man's progress through history to a divine dimension doomed to be shared. "Making memory of his death and resurrection of your Son, we offer you, Lord, the bread of life and the cup of salvation." It is God who calls to the Eucharistic table: he invites all people together in Christ so "in Him, through Him and with Him," we dare ask him to achieve our ultimate vocation: "Humbly we ask all who share in the body and blood of Christ be brought together by the Holy Spirit into one body. "

The Eucharistic Prayer No. 3 goes even further: "May the Holy Spirit make us an everlasting gift to your glory." If words realize what mean they, they become performative: they are themselves the sacraments and men are creatures of hope awaiting development.
This shared bread, chewed, swallowed, integrated with our material substance which seems to have no immediate physical effect is an act of faith. Confidence in Jesus told us that it is his body, that is his blood. Believe that in all sincerity, this is already eating bread "That" day. Date mentioned for the daily by the "Our Father" and prophetically for the future by the Apocalypse. Not only a symbol of unity, not just a commemoration, not an esoteric rite. But a simple meal with God Himself.

Galilee, Golgotha and the Resurrection are actualized in our personal lives and become paradigmatic : my Galilee, my Golgotha and my my resurrection.

When we hold in our hands the body placed within our reach: it is little to the eye, and paradoxically, it is essential for the eyes of faith. This is the very eye of God once thrown to a girl of Nazareth, binding himself to her to give substance to his son in history and realize the utopian coincidence between time and eternity. Confidence in the promises of Christ, Second Person of the Trinity. Public worship which includes all of the Church's prayer and sacramental celebrations. Celebration that commemorates the sacrifice of Christ. Center of faith and Christian hope. Visible sign of the presence and action of "Theotokos" dared to tell the Council of Ephesus in 431:
- The Mother of Jesus Christ is the Mother of God,
- That Jesus Christ is the Son of God
- The flesh of Mary is God become flesh,
- The Eucharistic bread is the created body of an uncreated God.
- The Council also states: "begotten, not made ... born of the Virgin Mary."

By receiving the body of Christ, men consume God and God comes to them that they "become God", in the words of St. Leo.

We assume every moment of our lives, when we assume every moment of the Incarnation:
"We proclaim your death, Lord Jesus!
We celebrate your resurrection!
Until you come in glory! "
"Let us ever enjoy of your divinity, as we have here on earth a foretaste when we eat and drink thy body and blood." (Prayer of the communion)

With Luke, we're en route, passing between a place away and the town of Bethsaida, which falls between the day and night approaching. This is at the heart of these events, those places and times, reminiscent transit, that our doctor places the multiplication of food.
It is from the "little" of the disciples, that they will receive the necessary food in abundance for this crowd. And they will make the distribution, they may even, from the remains, pick up twelve baskets, one each ... to continue to give the bread of God without doubt, but also to signify the abundance of the gift. God is not petty and he gives in abundance what we need to continue the road!

Let our celebrations be more evangelical, we must exalt the solidarity dimension. Solidarity among participants who share the same bread, solidarity with God which is communicated by this mystery.
Theology is important. Devotion is important. They are the fruits of our intelligence. But without this "bread broken for a new world", they are so abstract! The Eucharist is the concrete link between us and Him. It goes to the heart of our hearts. It connects us to God, one meaning of the word "religion"

This is the meaning of "remembering."

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deutsch

Wer sich für Geschichte interessiert wird erfreut zu erfahren, dass dieses Festival offiziell 8. September 1264 von Französischen Papst Urban IV. festgelegt worden: Jacques Pantaleon, etwa 1195 geboren, Sohn eines Schusters von Troyes, Tod in Perugia, Umbrien, 2. Oktober 1264, 24 Tage nach Satz! (Dieses Fest, auf der anderen Seite wurde in Lüttich als "Sakrament" gefeiert, im Jahr 1246, 18 Jahren bevor)
In Frankreich wurde das Fest früher mit öffentlichen Prozessionen, wo das Allerheiligste, die Hostie, in Pomp durch die Straßen durchgeführt wurde, begleitet.
Seit 1830 sind diese Prozessionen nur noch in Paris und einigen anderen Städten. Und in vielen Dörfern des Baskenlandes nehmen alle Dorfbewohner teil. :
Männer bilden eine "National Guard", vereint mit Feuerwehr, Tambourmajor und anderen bewaffneten Soldaten. Kostüme, die vollständig von Näherinnen in dem Dorf gemacht, sind helle Farben. Die Truppe Paraden und Musik (abwechselnd singen Männer, Frauen und Lieder der Marching Band) bis zur Kirche  in einer festen Reihenfolge.
Die Tradition der Blumenteppiche auf der Strecke der Prozession weiterhin vor allem in der Bretagne und dem Elsass (Ouessant Geispolsheim, Frankreich; Spello, Italien).

Mit der biblischen Gestalt des Melchisedek, geben wir voll in das Geheimnis, Mythos und Allegorie. Heute kann der Charakter uns nicht gleichgültig lassen. Dieser König von Salem erscheint und verschwindet in der Bibel, ohne weiteren Kommentar, sondern lässt uns überrascht und überfordert durch seine Majestät und Respekt, die ihn umgibt.
So kurz wie es ist, enthält diese Erwähnung von König von Gerechtigkeit  viele wichtige Funktionen. In der Tat
- Er ist der König und Priester zugleich;
- Er betet Gott an, den Allmächtigen, ohne zu kennen den Namen, der Moses auf dem Berg Sinai offenbart werden wird.

Und das meist überraschendste, für Christen, die wir sind,
- Er bietet das Brot und den Wein
- Und liefert einen doppelten Segen : Abrahams Segen durch Gott, und Gottes Segen zu Abraham.
- Schließlich heißt er, dass Gott, der an der Entstehung der Erde und der Himmel ist, ein besonderes Augenmerk auf Abraham trägt.

Die Kirche, die seit Jesus im Licht des Heiligen Geistes die Bibel der Juden liest, sieht seit jeher mehr als das was der Psalm singt :"Du bist Priester auf ewig nach der Ordnung Melchisedeks. "
Hebräer (7, 1-3) erinnert an die symbolische Figur des Christus "Priester nach der Ordnung Melchisedeks."
Und die Kirche bezieht sich im eucharistischen Hochgebet auf Melchisedek: Und wie es freute Sie, die Gaben Abels des Gerechten, und die Opfer Abrahams, unseres Vaters und jenes deines Hohenpriesters Melchisedek, in Anmeldung des perfektes Opfers zu begrüßen, sieh das Angebot mit Liebe und in deiner Güte, akzeptiere es. Jenseits dieser prophetischen Gestalt, sieht sie den Vorläufer der Eucharistie des Herrn.

Es ist an der Rückkehr einer Strafexpedition : Abraham traf Melchizedek. Warum ihre Wege kreuzen sie? Wer kommt zu uns auf den Weg unseres Lebens? Der Glaube sagt uns, dass es Christus selber ist, wessen wir heute die wirkliche Gegenwart jenseits der sehr zerbrechlichen und vergänglichen Realität von Brot und Wein, feiern.

Aber kennen wir ihm genug zu glauben, dass Er zur Gestaltung ein Land der Liebe gekommen ist, uns eine unerhörte Nachrichten zu bringen : Gott liebt uns?
Kennen wir ihm genug zu glauben, dass er gekommen ist, unsere Herzen und Geiste zu einem anderen Horizont als unserem täglichen Leben zu öffnen, und auf uns dieses Licht, das jede Kreatur, die gegen unendlich geht, erleuchtet zu werfen!
Es wird davon ausgegangen, dass die Männer nicht erkannt, noch nicht gehört, nicht verstanden haben .... Jeder ist nicht in der Lage, die Beleuchtungsenergie zu empfangen.
In jeder Eucharistiefeier, bei jeder Messe, sendet uns Gott durch Christus "genug Geist", um uns verwandeln zu helfen, und gleichzeitig wiederum, was uns betrifft, die aus dem "Land und der menschlichen Arbeit " Materie: Es ist der Geist Gottes, der über den Wassern ruhte, von Anfang an von diesem großen Abenteuer des Lebens nach dem Wort des ersten Kapitels der Genesis.

"Spender des Lebens, der heiligst durch deinen Sohn, unseren Herrn Jesus Christus, durch die Kraft des Heiligen Geistes. "(Hochgebet # 3)

Wenn die Kirche durch die Worte des weihenden Priesters den Heiligen Geist auf dem Brot und Wein ruhen ruft, so dass sie nun in den Leib und das Blut Jesu Christi verwandelt werden, es ist dass der ganze Akt Christi nicht eine Sache der Vergangenheit ist : es geschieht heute. Christ bietet permanent. "Siehe, Herr, das Opfer Deiner Kirche und lass das Opfer deines Sohnes zu erkennen herab." (Hochgebet # 3).

Der christliche Glauben kann nicht mehr trennen den Sohn Gottes in der Geschichte, von seinem Tod und seinem Glauben an seine Auferstehung. Deshalb ist für den Christen die Realpräsenz im Geheimnis der Eucharistie zur gleichen Zeit die wirkliche Gegenwart Gottes, und wir befinden uns auf mysteriöse Weise in der Zeit von Christus, ewiger Gegenwart.
Die Eucharistie vereint sowohl die Herkunft eines jeden Menschen in der Welt und den Beginn des Werkes Gottes unter den Menschen seit dem Beginn. Diese Wahrheit des Glaubens ist nicht zugänglich für die menschliche Vernunft allein: Kommunion ist der Zugang zum Zentrum des Glaubens und der christlichen Hoffnung.

In dem Offertorium jeder Messe, bringen wir unser Glück zu existieren, unsere Sorgen und Ängste, unsere irdischen Lasten und unsere Schreie der Hoffnung im Leben. Jenseits der Erscheinung, verwandelt Gott unsere Wirklichkeit, öffne uns zur ultimativen Weite unseres fleischlichen Menschenbildes : er gibt uns eine Ahnung der permanenten Wirklichkeit der Dinge und Wesen: "Als das Wasser sich mit dem Wein für das Sakrament der Allianz mischt, können wir zur Göttlichkeit desjenigen, der unsere Menschlichkeit nahm vereint sein."

Die eucharistische Liturgie ist nicht mit einem magischen Ritus zu verwachsen: Es ist ein Akt der Begegnung zwischen Gott und der ewigen Gegenwart des menschlichen Fortschritts durch die Geschichte zu einer göttlichen Dimension dazu bestimmten, gemeinsam genutzt zu werden. " In Gedächtnis des Todes und der Auferstehung Deines Sohnes, bieten wir Dir, Herr, das Brot des Lebens und den Kelch des Heils dar." Es ist Gott, der ruft zum Tisch des Herrn: Er lädt alle Menschen in Christus gesammelt : so "in ihm, durch ihn und mit ihm", wagen wir ihn bitten, unsere oberste Berufung zu erreichen: "Demütig bitten wir, wenn wir in der Leib und das Blut Christi teilnehmen, durch den Heiligen Geist zu einem Körper gebracht zu werden. "

Das eucharistische Hochgebet Nr. 3 geht noch weiter: "Möge der Heilige Geist uns zu einem ewigen Geschenk an deiner Herrlichkeit machen." Wenn meine Worte das, was sie bedeuten machen, werden sie performative: sie selbst sind die Sakramente und die Menschen sind Geschöpfe der Hoffnung in Erwartung von Entwicklung.
Dieses gemeinsame Brot - gekaute, geschluckte, mit unserem Material Substanz integrierte, anscheinend ohne unmittelbaren physikalischen Effekt zu haben -, ist ein Akt des Glaubens. Das Vertrauen in Jesus, der uns gesagt hat, dass es sein Körper ist, das ist sein Blut ist. Ihn in aller Aufrichtigkeit Glauben, das ist schon das tägliche Brot des 'Vater Unsers und das prophetische Brot der Zukunft des "Apokalypse"s essen. Nicht nur ein Symbol der Einheit, nicht nur ein Gedenken, nicht ein esoterischer Ritus. Aber eine einfache Mahlzeit mit Gott.
Galiläa, Golgatha und die Auferstehung sind in unserem persönlichen Leben verwirklicht und sie werden paradigmatisch meine Galiläa, Golgatha und Auferstehung.

Wenn wir in unseren Händen den in unserer Reichweite platzierte Körper halten: es ist nur 'etwas' für das Auge, und paradoxerweise ist es für die Augen des Glaubens wichtig. Dies ist das Auge Gottes, das er einmal auf ein Mädchen von Nazareth warf : Bindung, um eine Substanz, seinem Sohn in der Geschichte zu geben, und die utopische Koinzidenz zwischen Zeit und Ewigkeit zu realisieren. Vertrauen in die Verheißungen Christi, zweite Person der Dreifaltigkeit. Öffentliche Verehrung, die alle Gebete der Kirche und der sakramentalen Feiern beinhaltet. Feier, die das Opfer Christi erinnert. Zentrum des Glaubens und der christlichen Hoffnung. Sichtbares Zeichen der Gegenwart und des Wirkens der "Theotokos", gewagt, das Konzil von Ephesus im Jahr 431 zu sagen:
- Die Mutter von Jesus Christus ist die Mutter Gottes,
- Jesus Christus ist der Sohn Gottes
- Das Fleisch Mariens ist Gottes Fleisch geworden,
- Das eucharistische Brot wird der geschaffene Körper eines ungeschaffenen Gottes.
- Das Konzil hat auch erklärt: "gezeugt, nicht geschaffen ... geboren von der Jungfrau Maria."

Durch den Empfang des Leibes Christi, verbrauchen Menschen Gott, der zu ihnen kommt, so dass sie "Gott geworden werden", in den Worten des heiligen Leo.

Es ist jedes Moment unseres Lebens zu übernehmen, wenn wir jeden Augenblick der Menschwerdung übernehmen:
"Wir verkünden deinen Tod, Herr Jesus!
Wir verkünden deine Auferstehung!
Bis du kommst in Herrlichkeit! "
"Mach uns jemals deine Göttlichkeit genießen, wie wir hier auf Erden einen Vorgeschmack haben, wenn wir dein Leib und Blut essen und trinken." (Bitte Kommunion)

Mit Lukas, sind wir auf dem Weg, in Transit zwischen einem entfernten Ort und der Stadt Bethsaida, zwischen dem Tagesrückgang und der nähernden Nacht. Im Kern dieser Ereignisse, dieser Orte und Zeiten, die einen Transit erinnern, setzt unser Arzt Lukas die Multiplikation von den Broten.
Es ist aus dem 'wenig', das die Jünger zur Verfugung haben, dass sie das 'notwendige' in Hülle und Fülle für diese Menge erhalten werden. Und sie sind's, die verteilen: es wird sogar so 'viel' bleiben, dass zwölf Körbe gebebt werden, jeweils ..., um ohne Zweifel weiter das Brot Gottes zu geben, sondern auch, um die Fülle der Gabe zu bedeuten. Gott ist nicht kleinlich, und er gibt im Überfluss, was wir den Weg weitergehen müssen!

So, dass unsere Feiern mehr evangelikal sind, müssen wir erhöhen die Dimension der Solidarität. Solidarität unter den Teilnehmern, die das gleiche Brot teilen, Solidarität mit Gott,  der uns dieses Geheimnis mitgeteilt wird.
Theologie ist wichtig. Hingabe ist wichtig. Sie sind die Früchte unserer Intelligenz. Aber ohne dieses "Brot für eine neue Welt gebrochen", sind sie so abstrakt! Die Eucharistie ist die konkrete Verbindung zwischen uns und ihm. Es geht um das Herz unseres Herzens. Es verbindet uns mit Gott: ein Sinn des Wortes "Religion".
Das ist die Bedeutung von "Gedächtnis".

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italiano

Coloro che sono interessati alla storia saranno lieti di sapere che questa festa è stata ufficialmente istituita 8 settembre 1264 da papa Urbano IV Papa francese? Jacques Pantaleone, nato circa 1195, figlio di un calzolaio di Troyes, e morto a Perugia, Umbria, 2 ottobre 1264, 24 giorni dopo! (Questa festa, d'altra parte, era stata celebrata a Liegi come "sacramento", nel 1246, circa 18 anni prima)
In Francia, questa festa era precedentemente accompagnata da processioni pubbliche in cui è stato portato il Santissimo Sacramento, l'Ostia Santa, in pompa per le strade.
Dal 1830, queste processioni non sono più, solo a Parigi e altre grande città. E in molti villaggi dei Paesi Baschi partecipano tutti gli abitanti del villaggio. :
Gli uomini costituiscono una "Guardia Nazionale" con fuoco, tamburo, soldati armati e altri. Costumi, interamente realizzati da sarte del villaggio, sono colori vivaci. Le sfilate troupe e la musica (canto alternato uomini, donne e canti della marching band) alla chiesa in un ordine fisso.
La tradizione del tappeto di fiori sul percorso della processione continua soprattutto in Bretagna e in Alsazia Geispolsheim Ouessant, Francia, e Spello, Italia.

Con la figura biblica di Melchisedek, si entra pienamente nel mistero, mito e allegoria. Oggi, il personaggio non può lasciarci indifferenti. Questo re di Salem appare e scompare nella Bibbia, senza ulteriori commenti, ma ci lascia sorpresi e sopraffatti dalla sua maestosità e il rispetto che lo circonda.
Così breve è questa menzione del re di giustizia; ma contiene molte caratteristiche importanti. Infatti
- Egli è re e sacerdote, allo stesso tempo;
- Adora Dio onnipotente senza sapere il nome che sarà rivelato a Mosè sul Sinai.
E la cosa più sorprendente per i cristiani che siamo,
- Egli offre il pane e il vino
- E offre una doppia benedizione di Abramo da Dio, e di Dio ad Abramo.
- Infine, si afferma che Dio, che è all'origine della terra e del cielo, indossa una particolare attenzione su Abramo.
La Chiesa, dal momento di Gesù, legge la Bibbia degli ebrei, alla luce dello Spirito Santo : è sempre stato più che cantare il salmo in caso affermativo. "Tu sei sacerdote in eterno secondo l'ordine di Melchisedec. '
Ebrei (7, 1-3) evoca la figura simbolica di Cristo "sacerdote secondo l'ordine di Melchisedec."
E la Chiesa si riferisce a Melchisedek nella preghiera eucaristica: E come piacque a voi di accogliere i doni di Abele il giusto, il sacrificio di Abramo, nostro padre, e uno che ti ha dato il tuo sommo sacerdote Melchisedec, in segno del sacrificio perfetto, guarda l'offerta con amore e la tua bontà, lo accetta. Al di là di questa figura profetica, vede il precursore della Eucaristia del Signore.

E' al ritorno di una spedizione punitiva che Abramo incontrò Melchisedec : perché le loro strade si incrociano? Chi ci viene incontro sulla strada della nostra vita? La fede ci dice che questo è Cristo, di cui celebriamo oggi la presenza reale al di là realtà molto fragili e deperibili, quelli di pane e vino.

Ma sappiamo abbastanza per credere che Egli è venuto sulla terra a sagomarla di amore e portarci una nuova notizia : Dio ci ama!
Sappiamo abbastanza per credere che Egli è venuto ad aprire il cuore e la mente a un altro orizzonte che la nostra vita quotidiana, e  buttarci in questa luce che illumina ogni creatura che tende all'infinito!
Resta inteso che gli uomini non hanno riconosciuto, sentito, capito .... Tutti non sono in grado di ricevere l'energia di illuminazione.
In ogni Eucarestia, ad ogni Messa, Dio per Cristo ci manda "Spirito abbastanza" per aiutarci a trasformare noi stessi e trasformare il nostro turno, per ciò che ci riguarda, la 'materia' "dela terra e del lavoro di gli uomini ": è lo Spirito di Dio stesso che si posò su le acque, fin dall'inizio di questa grande avventura della vita secondo la parola del primo capitolo della Genesi.

"Datore di vita, che vi santifico mezzo del tuo Figlio, Gesù Cristo nostro Signore, per la potenza dello Spirito Santo. "(Preghiera eucaristica # 3)

La Chiesa colle parole di consacrazione del sacerdote, invoca lo Spirito Santo a riposare sul pane e il vino in modo che siano ora dedicati al Corpo e al Sangue di Gesù Cristo, Nostro Signore : c'è l'atto di Cristo intero, non è una cosa del passato: sta accadendo oggi. Cristo offre permanente. "Ecco, Signore, il sacrificio della tua Chiesa e degnati di riconoscere il sacrificio del tuo Figlio". (Preghiera Eucaristica # 3)

La fede cristiana non può più separare il Figlio di Dio nella storia, la sua morte della sua fede nella sua risurrezione. Questo è il motivo per il cristiano, la presenza reale nell'Eucaristia è il mistero allo stesso tempo, la presenza reale di Dio, e ci troviamo misteriosamente al tempo di Cristo, eterna presenza.

La Eucaristia assicura insieme l'origine di ogni uomo nel mondo e l'inizio dell'opera di Dio tra gli uomini fin dall'inizio. Questa verità di fede è inaccessibile alla sola ragione umana: la comunione è l'accesso al centro della fede e della speranza cristiana.

Nel offertorio di ogni Messa, portiamo la nostra felicità di esistere, i nostri dolori e le angosce, i nostri oneri terestri  e le nostre grida di speranza nella vita. Oltre l'apparenza, Dio trasforma la nostra realtà, aprendoci alla vastità ultima della nostra umanità carnale, "dandoci un'idea" della realtà permanente delle cose e degli esseri: "Come l'acqua si mescola con il vino per il sacramento dell'Alleanza, possiamo essere uniti alla divinità di un uomo che ha preso la nostra umanità. "

La liturgia eucaristica non deve essere confusa con un rito magico: è un atto di incontro tra Dio del eterno presente e il progresso umano attraverso la storia di una dimensione divina destinata a essere condivisa. "Facendo memoria della sua morte e risurrezione del tuo Figlio, ti offriamo, Signore, il pane della vita e il calice della salvezza". E 'Dio che chiama alla mensa eucaristica: egli invita tutti gli uomini insieme in Cristo, perché "in Lui, per Lui e con Lui," osiamo chiedergli di raggiungere la nostra vocazione ultima: "umilmente chiediamo che, condividendo nel corpo e sangue di Cristo, siamo riuniti dallo Spirito Santo in un solo corpo ".

La Preghiera eucaristica 3 va anche oltre: "Lo Spirito Santo faccia di noi un sacrificio perenne a tua gloria." Se le parole significano quello che si rendono conto, diventano performativo: essi stessi sono i sacramenti e gli uomini sono creature di sviluppo in attesa di speranza.
Questo pane condiviso, masticato, ingoiato, integrato con la nostra sostanza materiale che sembra non avere effetto immediato fisico è un atto di fede. La fiducia in Gesù ci ha detto che è il suo corpo, che è il suo sangue. Crederlo in tutta sincerità, questo è già mangiate il pane di quel giorno: nel Padre nostro il pane quotidiano e nel'Apocalisse profeticamente  il pane futuro. Non solo un simbolo di unità, non solo una commemorazione, non un rito esoterico. Ma un semplice pasto con Dio stesso.

Galilea, il Golgota e la Resurrezione si realizzano nella nostra vita personale e diventano paradigmaticamente mia Galilea, mio Golgota e mia resurrezione.

Quando teniamo nelle nostre mani il corpo posto a portata di mano: è poco per l'occhio, e paradossalmente, è essenziale per gli occhi della fede. Questo è l'occhio di Dio, una volta gettato a una ragazza di Nazaret, legandola a dare sostanza a suo figlio nella storia e realizzare la coincidenza tra nostro utopico tempo e l'eternità. La fiducia nelle promesse di Cristo, Secunda Persona della Trinità. Culto pubblico, che include tutta la preghiera della Chiesa e le celebrazioni sacramentali. Festa che commemora il sacrificio di Cristo. Centro di fede e di speranza cristiana. Segno visibile della presenza e azione di "Theotokos", ha osato dire il Concilio di Efeso del 431:
- la Madre di Gesù Cristo è la Madre di Dio,
- questo Gesù Cristo è il Figlio di Dio
- La carne di Maria è Dio fatto carne,
- Il pane eucaristico è il corpo creato di un Dio increato.
- Il Consiglio dichiara inoltre: "generato, non creato ... nato da Maria Vergine".

Ricevendo il corpo di Cristo, gli uomini consumano Dio chi viene a loro che "diventano Dio", con le parole di San Leone.

Assumere ogni momento della nostra vita è assumere ogni momento dell'Incarnazione:
"Annunciamo la tua morte, Signore Gesù!
Proclamiamo la tua risurrezione!
Fino a tua venuta in gloria! "

"Fa che noi godiamo eternamente della tua divinità, come abbiamo qui sulla terra un assaggio quando mangiamo e beviamo il tuo corpo e il sangue." (Pregheria di comunione)

Con Luca, siamo 'en route', passando tra un luogo lontano e la città di Betsaida, tra il giorno che cade e la notte che si avvicina. E al centro di questi eventi, di quei luoghi e tempi di transito, che ricorda il nostro medico la moltiplicazione del cibo.
Questo è da poco che i discepoli hanno, che riceveranno il cibo necessario in abbondanza per questa folla. E sono loro che faranno la distribuzione, possono anche con gli avanzi, raccogliere dodici ceste, uno ciascuno... per continuare a dare il pane di Dio, senza dubbio, ma anche a significare l'abbondanza del dono. Dio non è meschino e dà in abbondanza ciò che abbiamo bisogno per continuare la strada!

In modo che le nostre celebrazioni sono più evangeliche, dobbiamo esaltare la dimensione della solidarietà. La solidarietà tra i partecipanti che condividono lo stesso pane, la solidarietà con Dio che si comunica da questo mistero.
La teologia è importante. La devozione è importante. Essi sono i frutti della nostra intelligenza. Ma questo "pane spezzato per un mondo nuovo", sono così astratte! L'Eucaristia è il legame concreto tra noi e lui. Si va al cuore del nostro cuore. Ci mette in contatto con Dio - un significato del parola "religione"

Questo è il significato di "ricordare".

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Las personas interesadas en la historia estarán encantadas de saber que este festival se estableció oficialmente 08 de septiembre 1264 por el Papa Urbano IV el papa francés: Jacques Pantaleón, nacido alrededor de 1195, hijo de un zapatero de Troyes, y muerto en Perugia, Umbría, 2 de octubre de 1264, 24 días después ! (Este festival, por su parte, se había celebrado en Lieja como el "sacramento", en 1246, unos 18 años atrás)
En Francia, este festival fue acompañado anteriormente por las procesiones públicas, donde se llevó el Santísimo Sacramento, la Santa Hostia, en la pompa por las calles.
Desde 1830, estas procesiones ya no están : solo en París y otras grandes ciudades. Y en muchos pueblos del País Vasco a todos los aldeanos participar. :
Los hombres constituyen una "Guardia Nacional" combina fuego, tambor, soldados armados y otros. Disfraces, completamente hechos por costureras en el pueblo, son de colores brillantes. Los desfiles troupe y música (cantando alternativamente hombres, mujeres y canciones de la banda de música) a la iglesia en un orden fijo.
La tradición de la alfombra de flores en la ruta de la procesión continúa sobre todo en Bretaña y Alsacia Ouessant Geispolsheim, Francia, Spello, Italia.

Con la figura bíblica de Melquisedec, entramos de lleno en el misterio, el mito y la alegoría. Hoy en día, el personaje no puede dejarnos indiferentes. Este rey de Salem aparece y desaparece en la Biblia, sin más comentarios, pero nos deja sorprendidos y abrumados por su majestuosidad y el respeto que le rodea.
Tan corto como es, esta mención del Rey de Justicia contiene muchas características importantes. En efecto
- Él es el rey y sacerdote al mismo tiempo;
- Adora a Dios Todopoderoso sin conocer el nombre que se reveló a Moisés en el Sinaí.
Y lo más sorprendente para los cristianos que somos,
- Se ofrece el pan y el vino
- Y ofrece una doble bendición : de Abraham por Dios e de Dios a Abraham.
- Por último, se afirma que Dios, que está en el origen de la tierra y el cielo, porta con una atención especial a Abraham.

La Iglesia, desde Jesús, lee la Biblia de los Judíos en la luz del Espíritu Santo y siempre ha sido más que cantar el salmo afirmativo. "Tú eres sacerdote para siempre según el orden de Melquisedec. '
Hebreos (7, 1-3) evoca la figura simbólica de Cristo, "sacerdote según el orden de Melquisedec."
Y la Iglesia se refiere a Melquisedec en la Plegaria Eucarística: Y como te pareció la bienvenida a los dones de Abel el justo, el sacrificio de Abraham, nuestro padre, y otro que te dio tu sumo sacerdote Melquisedec, en firmar el sacrificio perfecto, contempla la oferta con amor y en tu bondad, acepta. Más allá de esta figura profética, ella ve el precursor de la Eucaristía del Señor.

Es en el regreso de una expedición punitiva que Abraham conoció a Melquisedec: porque sus caminos se cruzan? ¿Quién viene a nuestro encuentro en el camino de nuestras vidas? La fe nos dice que esto es Cristo que hoy celebramos la presencia real más allá de las realidades muy frágiles y perecederas, los del pan y del vino.

Pero, ¿sabemos lo suficiente como para creer que Él vino para conformar una tierra de amor y nos traer una nueva noticia: Dios nos ama!
¿Sabemos lo suficiente para creer que Él vino para abrir nuestros corazones y mentes a otro horizonte de nuestra vida cotidiana, y que tiramos en esta luz que ilumina a toda criatura que tiende al infinito!
Se entiende que los hombres no han reconocido, escuchado, entendido .... Todo el mundo no es capaz de recibir la energía de iluminación.
En cada Eucaristía en cada Misa, Cristo Dios nos envía "Espíritu" como para ayudarnos a transformarnos y transformar nuestro turno de lo que nos afecta, el material de "la tierra y del trabajo de los hombres ": es el Espíritu de Dios que flotaba sobre las aguas, desde el inicio de esta gran aventura de la vida conforme a la palabra del primer capítulo del Génesis.

"Dador de vida, que os santifique por medio de tu Hijo, Jesucristo nuestro Señor, por el poder del Espíritu Santo. "(Plegaria Eucarística # 3)

Si la Iglesia a las palabras del sacerdote consagrador invoca al Espíritu Santo para que viene sobre el pan y el vino, así que ahora se dedica al Cuerpo y la Sangre de Jesucristo, Nuestro Señor: es el acto de Cristo, Cristo entero; no es una cosa del pasado: lo que está sucediendo hoy en día. Cristo está ofreciendo permanente. "He aquí, Señor, el sacrificio de Su Iglesia y se digne a reconocer el sacrificio de su Hijo." (Oración Eucarística # 3)

La fe cristiana no puede seguir separada del Hijo de Dios en la historia, su muerte y su fe en su resurrección. Por eso, para el cristiano, la presencia real en la Eucaristía es el misterio al mismo tiempo la presencia real de Dios, y nos encontramos misteriosamente en el tiempo de Cristo, la presencia eterna.
La Eucaristía es el sello tanto del origen de todos los hombres del mundo y del comienzo de la obra de Dios entre los hombres desde el principio. Esta verdad de fe es inaccesible a la razón humana: la comunión es el acceso al centro de la fe y de la esperanza cristiana.

En el Ofertorio de cada Misa, llevamos nuestra felicidad de existir, nuestras penas y angustias, nuestras cargas de la tierra y nuestros gritos de la esperanza en la vida. Más allá de la apariencia, Dios transforma nuestra realidad, nos abre a la inmensidad última de nuestra humanidad carnal, "dándonos una idea" de la realidad permanente de las cosas y los seres: por "A medida que el agua se mezcla con el vino Sacramento de la Alianza, que podamos estar unidos a la divinidad del hombre que tomó nuestra humanidad. "

La liturgia eucarística no se debe confundir con un rito mágico: es un acto de encuentro entre Dios y el eterno progreso humano presente a través de la historia a una dimensión divina condenada a ser compartida. "Haciendo memoria de su muerte y resurrección de tu Hijo, te ofrecemos, Señor, el pan de vida y el cáliz de la salvación". Dios es el que llama a la mesa de la Eucaristía: se invita a todas las personas en Cristo por lo que "en Él, por Él y con Él", nos atrevemos a pedirle que lograr nuestra vocación definitiva: "Humildemente le pedimos que participamos del Cuerpo y Sangre de Cristo reunidos por el Espíritu Santo en un solo cuerpo ".

La Plegaria Eucarística No. 3 va aún más lejos: "Que el Espíritu Santo nos hacen un regalo eterno para su gloria." Si las palabras significan lo que cuenta, se convierten en preformativo: ellos mismos son los sacramentos y los hombres son criaturas de esperanza en espera de desarrollo.
Este pan compartido, masticado, tragado, integrado con nuestra sustancia material, que parece no tener ningún efecto físico inmediato, es un acto de fe. La confianza en Jesús nos dijo que es su Cuerpo, que es su sangre. Creer con toda sinceridad, esto ya está comiendo el pan de Este día. Pan de todos los días mencionado por el Padre Nuestro y el pan del futuro proféticamente mencionado por l'Apocalisse. No es sólo un símbolo de la unidad, no sólo una conmemoración, no un esotérico rito. Pero una comida sencilla con Dios mismo.

Galilea, el Gólgota y la Resurrección se actualizan en nuestra vida personal y convertirse en paradigmático mi Galilea, mi Gólgota y mi  resurrección.

Cuando tenemos en nuestras manos el cuerpo puesto a nuestro alcance: es poco a la vista, y paradójicamente, es esencial para los ojos de la fe. Este es el ojo de Dios que una vez tiró a una muchacha de Nazaret, que vincule a dar cuerpo a su hijo en la historia y darse cuenta de la coincidencia entre la utopía y la eternidad. La confianza en las promesas de Cristo, la Segunda Persona de la Trinidad. La adoración pública que incluye toda la oración de la Iglesia y las celebraciones sacramentales. Fiesta que conmemora el sacrificio de Cristo. Centro de fe y esperanza cristiana. Signo visible de la presencia y la acción de "Theotokos", se atrevió a decir al Concilio de Éfeso en el año 431:
- La madre de Jesucristo es la Madre de Dios,
- Jesucristo es el Hijo de Dios
- La carne de María es Dios hecho carne,
- El pan eucarístico es el órgano creado por un Dios increado.
- El Concilio también señala: "engendrado, no creado ... nacido de la Virgen María".

Al recibir el cuerpo de Cristo, los hombres consumen Dios que viene a ellos que "convertirse en Dios ", en las palabras de San Leo.

Es asumir cada momento de nuestras vidas, que asumir cada momento de la Encarnación:
«Anunciamos tu muerte, Señor Jesús!
Proclamamos tu resurrección!
Hasta que no venga en la gloria! "
"¿ Que podamos disfrutar de su divinidad, como lo hemos hecho aquí en la tierra un anticipo cuando comemos y bebemos tu cuerpo y sangre". (Por favor, comunión)

Con Luca, estamos en el camino, pasando entre un lugar alejado y la ciudad de Betsaida, entre el día que cae y la noche que se acerca. Es en el corazón de estos eventos, los lugares y los tiempos de tránsito, recuerda, nuestro médico la multiplicación de los alimentos.
Esto es de lo poco que los discípulos han, que recibirán los alimentos necesarios en abundancia para esta multitud. Y son ellos los que harán la distribución, pueden incluso, sigue siendo, recogiendo doce canastos, por cada uno ... para que sigan dando el pan de Dios, sin duda, pero también para significar la abundancia del don. Dios no es mezquino y le da en abundancia lo que tenemos que seguir el camino!

Así que nuestras celebraciones son más evangélica, debemos exaltar la dimensión de la solidaridad. La solidaridad entre los participantes que comparten el mismo pan, la solidaridad con Dios que se comunica por este misterio.
La teología es importante. La devoción es importante. Son el fruto de nuestra inteligencia. Pero sin este "pan partido para un mundo nuevo", son tan abstracto! La Eucaristía es el vínculo concreto entre Él y nosotros. Se va al corazón de nuestro corazón. Nos conecta con Dios, uno de los significados de la palabra "religión"

Este es el significado de "recordar".