26 mai 2013
Dimanche de la
Trinité
Un en Trois
Textes
-
Prov
8, 22 -31
-
Ps
8
-
Rm.
5, 1-5
-
Jn
16, 12-15
Devant la Trinité d’un seul
Dieu, quelle autre attitude que croire, se taire et adorer ? Ne peut-on
affirmer que les chrétiens l’éprouvent en chaque moment de leur vie spirituelle
et le manifestent en liturgie tout au long de l'année ?
Cette fête est en somme une
synthèse dogmatique, à la fin de l’année liturgique, après l’effusion de
l’Esprit, le jour de la Pentecôte… dimanche dernier !
Voici le Dieu en qui le
chrétien vit sa foi. Vérité de foi inaccessible à la seule raison humaine.
Mystère – donc -, d'un seul Dieu en trois personnes indivisibles.
Absent de la Thora juive, ce
mystère, révélé par le baptême, jaillit des Evangiles.
Bien sûr les Écritures
parlent d'Esprit, de Parole et de Sagesse de Dieu.
Dieu, l'Unique, y est
simultanément perçu comme communication dans la proximité d'un être vivant,
générateur de vie et plein d'amour : le livre des Proverbes parle du
rapport entre la Sagesse et Dieu lui-même. "Le Seigneur m'a fait -
avant les siècles, j'ai été fondée - avant les collines, je fus enfantée -
j'étais à ses côtés comme un maître d'œuvre."
Qu’est-ce, cette Sagesse de
Dieu ? Qui est-elle ?
Les premiers chrétiens se posent
aussi cette question : qui est vraiment le Christ ? C’est une réponse feed back
qu’attend Jésus lui-même de ses compagnons :"Pour vous qui suis-je
?"
La réponse sera tranchée en 325 par le concile de Nicée, et déterminera une formulation dogmatique recueillie dans le Symbole de foi, dit Symbole des Apôtres ou Credo (Je crois en Dieu) :
La réponse sera tranchée en 325 par le concile de Nicée, et déterminera une formulation dogmatique recueillie dans le Symbole de foi, dit Symbole des Apôtres ou Credo (Je crois en Dieu) :
"Je crois en un seul
Seigneur, Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les
siècles : il est Dieu né de Dieu, Lumière née de la Lumière, vrai Dieu né du
vrai Dieu. Engendré non pas créé, de même nature que le Père et par Lui tout a
été fait."
Entre les Proverbes et la "définition" de Nicée, le Prologue de l’évangile de Jean est un maillon essentiel : le Verbe, la Sagesse, le "Logos", la Parole qui est l'expression de Dieu, n'est pas une créature de Dieu, puisque par Lui tout a été fait. Il mérite lui-même le nom de Dieu et est impliqué dans l'œuvre de la création. Il est généré, engendré, en Dieu lui-même !
C’est ça le mystère !
C’est ça la foi que doit proclamer le candidat à l’intégration dans la
communauté de l'Église chrétienne (celle du Christ), à savoir que la Sagesse
est venue parmi les hommes et qu’elle s’y est incarnée.
D’une part, lui fait-on
dire : "A ses côtés (de Dieu), je trouvais mes délices jour après
jour, jouant devant Lui."
Et d’autre part : "Jouant
sur toute la terre, trouvant mes délices avec les fils des hommes."
Car la foi est en fait à la
fois l'exaltation de Dieu, mais en même temps l'éloge le plus inattendu de
l'homme : la Sagesse de Dieu trouvant en l'homme sa compagnie
"délicieuse", indiquant par là que le Jésus, le Christ, le Fils de
Dieu est le « résumé » même de tout homme. « Le plus beau des
enfants des hommes », chante l’Écriture ! D’ailleurs Dieu
lui-même, dont le Nom est si grand, couronne l'homme de gloire et d'honneur.
"Qu'est-ce que
l'homme pour que tu penses à lui ?"
Et pourtant :" Il est
venu chez lui et les siens ne l'ont pas reçu. Le Verbe s'est fait chair et il a
demeuré parmi nous. Nous avons vu sa gloire, gloire qu'il tient de son Père
comme fils unique, plein de grâce
et de vérité." (Jean 1. 11 à 14)
Soyons impertinents, comme
d’autres le sont dans les medias ! Posons les questions qui devraient
fâcher les chrétiens !
Si les « siens »
n’ont pas reçu Jésus à son époque, ils ne le reçoivent pas plus ni mieux
maintenant !
Pourtant ses promesses sont
tellement belles:
- "Après être allé vous préparer une place, je reviendrai et je vous prendrai auprès de moi pour que vous soyez, vous aussi, là où je suis." (Jean 14. 3). Certes, mais quand ?
- "Je vis dans le Père et le Père vit en moi ». (14. 11). Dont acte : et alors ?
- "Je demanderai au Père de vous donner quelqu'un d'autre pour vous venir en aide, c'est l'Esprit de Vérité." (14. 17). C’est fait, et … rien n’est fait !
-
"L'Esprit
Saint que le Père enverra en mon nom, vous enseignera tout et vous rappellera
tout ce que je vous ai dit." (14. 26).
-
"Quand
viendra l'Esprit de Vérité, il vous conduira dans toute la vérité." (16.
13)
-
"Tout
ce que le Père possède est mien, c'est pourquoi je vous ai dit qu'il prendra de
ce qui est mien." (16. 15).
N’aurions-nous donc rien
compris depuis le début, depuis Rome, depuis Constantin ?
Un des précédents
dimanches, nous lisions dans la prière de Jésus : Jn 17,20 :
Je ne prie pas pour eux
seulement (les apôtres), mais aussi pour ceux qui, par leur prédication,
croiront en moi !
Ainsi, d’après le
témoignage tardif de Jean (autour de 100 après J-C), ce soir-là, Jésus prie
EXPRESSEMENT pour tous ceux qui se convertiraient après avoir écouté les
apôtres. Jean pouvait-il imaginer l’évolution de la prédication au cours des
siècles à venir ? Les changements médiatiques sont si rapides et récents
par rapport à la stabilité de son époque qu’il ne pouvait certainement pas
prévoir l’étonnante diversité actuelle. Car aujourd’hui, devant tant de
variations, comment le chercheur de sens ne peut-il pas y percevoir une
certaine cacophonie ? Sermons insipides, catéchismes naïfs, dogmes mal
compris ou mal expliqués, tout est prétexte à désespérer.
Eh bien Jésus en personne a
quand même prié pour tous ceux-là, prédicateurs et auditeurs. C’est dire que
le besoin en était grand.
|
Jean parle certainement en
connaissance de cause, lui qui a connu déjà, vu son grand âge, deux ou trois
générations de chrétiens et de responsables de communautés. On ne choisit ni
son curé, ni son évêque, ni son pape. La foi nous demande de les considérer
comme des dons que Dieu lui-même faits au Corps mystique du Christ qu’est
l’Église, par la force opératoire du Saint Esprit.
Il est vrai qu’on ne choisit
pas non plus les cadeaux qu’on nous faits : ce sont autant de
surprises : bonnes et moins
bonnes !
C’est pourquoi la foi
chrétienne en la Trinité est et doit – au-delà de toutes les représentations
culturelles et des formulations dogmatiques -, rester indissociable de l’Eucharistie,
de la messe, du mystère du pain et du vin, du corps du Christ consommable à
loisir. La foi chrétienne en la Trinité doit rester physique, charnelle,
pragmatique, réelle, et non pas discursive, théorique, logomachique et
dogmatiste pour le coup !
Quand la personne consacrée à
cette tâche étend les mains sur le pain et le vin au moment de la prière
consécratoire, elle dit :
"Toi (DIEU) qui es la
source de toute sainteté,
sanctifie ces offrandes en répandant sur elle ton ESPRIT ; qu'elles deviennent
pour nous le corps et le sang de JESUS, le CHRIST, notre Seigneur."
C’est que Dieu (dieu
invisible) a voulu dépendre des hommes en leur confiant la tâche de le rendre
présent parmi eux comme Dieu et Homme (image visible du dieu invisible)
et allant jusqu’à leur donner son Esprit lui-même (dont on ne sait ni
d’où il vient ni où il va) pour saisir, autant qu’ils en sont capables, cet
incroyable mystère.
Que la Trinité relève de la
foi, soit !
Qu’elle ne puisse pas être
démontrée, soit encore !
Mais un esprit libre (de
cette liberté que donne la vérité à ceux qui la cherchent) ne peut accepter de
s’en tenir là.
Et c’est à force de vouloir
déverser le vin nouveau de l’intelligence des mystères, dans les outres
vieilles de leurs expressions dépassées, que tout se perd, outres et vin. Se
raréfient également dans les rangs romains ceux qui savent s’agenouiller pour
adorer, mais qui ne supportent plus que de fanatiques
« légionnaires » ou « hérauts » (du Christ !) puissent
exiger de ne voir « qu’une seule tête » : la leur !
Ainsi la Trinité reste un
mystère. Et comme c’est un mystère d’amour, c’est à dire un sentiment pur,
inaccessible par essence aux raisonnements, il restera inexplicable. Seul Dieu
nous fournit des indices : « Faisons l’homme à notre image »
et plus loin mais indétachable : « homme et femme, Il les
créa ». Eve née d’Adam, Dieu né de Dieu. C’est le rapport à l’autre
qui fonde l’Amour. L’interaction entre deux est le troisième maillon de toute
trinité. Etre deux côte à côte, indifférents, sans regard l’un vers l’autre n’a
pas de sens. L’Esprit unit le Père et le Fils. Voilà la Trinité, notre modèle
de vie durant notre incursion sur la terre. Tourner vers l’autre un regard
d’amour.
Puisse la mystérieuse Trinité
nous guider à chaque pas !
************************
note : Mais sachons que cette vision trinitaire n’est pas
propre au christianisme naissant des quatre premiers siècles de notre ère. Par
exemple, dans l'hindouisme - d’où découle toute religion! - la Trimūrti
(devanagari = trois formes en sanskrit), est la partie manifestée de la
divinité suprême qui se fait triple pour présider aux différents états de
l'univers : les dieux Brahmâ, Vishnu et Shiva, symbolisant respectivement
la création, la préservation et la destruction, sont perçus comme des
émanations de Shiva en tant que divinité suprême non manifestée et donc non
représentable
Les arsenaux religieux sont un bien commun de toutes les civilisations et de toutes les cultures, et la Trinité chrétienne ne serait pas sans rapport avec la Trimūrti, les conceptions philosophiques hindoues étant connues du monde grec au début de notre ère. La ville universitaire d'Alexandrie accueillait d'ailleurs une communauté indienne et des témoignages grecs sur le culte vishnouite du 2ème siècle av. J.-C. existent. Selon cette interprétation, Dieu le père, le créateur, Brahmâ est à rapprocher de Shiva, le dieu se substituant à son organe de création, le lingam. Vishnu serait alors Dieu le fils, descendant sur la terre sous forme d'avatar (un dieu sur terre)
Les arsenaux religieux sont un bien commun de toutes les civilisations et de toutes les cultures, et la Trinité chrétienne ne serait pas sans rapport avec la Trimūrti, les conceptions philosophiques hindoues étant connues du monde grec au début de notre ère. La ville universitaire d'Alexandrie accueillait d'ailleurs une communauté indienne et des témoignages grecs sur le culte vishnouite du 2ème siècle av. J.-C. existent. Selon cette interprétation, Dieu le père, le créateur, Brahmâ est à rapprocher de Shiva, le dieu se substituant à son organe de création, le lingam. Vishnu serait alors Dieu le fils, descendant sur la terre sous forme d'avatar (un dieu sur terre)
Les sociétés indo-européennes
antiques (la religion chrétienne est restée un société indo-européenne
antique par bien des côtés !!!) ont, chacune, défini une triade de
divinités (majeures) qui reflètent, au niveau du sacré, les fonctions
tripartites autour desquelles s'organisent ces sociétés. La différence, et elle
est de taille, c’est que la révélation - qui est d’abord d’ordre pédagogique
comme l’est toute mystagogie -, a «donné image » à la structure
fondamentale, nécessaire et suffisante, de cette représentation : une
Trinité génératrice de sens ultime.
Si la triade théologique
indo-européenne est liée à, et reflète, la tripartition fonctionnelle de la
société indo-européenne entre :
- la fonction religieuse liée au sacré
- la fonction militaire liée à la force
- la fonction productrice liée à la fécondité
où la première fonction
présente elle-même deux aspects,
- l'une est formelle, d'origine sacerdotale, s'exprime également dans une dimension juridique et est enracinée dans ce monde : le sacré qui relève de la religion ;
- l'autre aspect de la souveraineté est fondée sur la puissance et enracinée dans l'autre monde : le saint relève de la foi.
A Rome, où le christianisme a
passé son adolescence, sa jeunesse et est devenu adulte…, la religion antique
comprenait
- la triade pré
capitoline :
- Jupiter qui incarne la souveraineté,
- Mars, symbole évident de la force guerrière et
- Quirinus prenant en charge la production et la fécondité.
- remplacée bientôt, aux
débuts du « christianisme » par la triade capitoline qui comprend
-
Jupiter
qui garde son rôle, la souveraineté
-
Minerve,
déesse de la sagesse mais aussi de la guerre aux attributs guerriers (égide,
lance),
-
Junon,
quant à elle, symbolise le mariage lorsqu'elle est représentée recouverte de
voiles, ou est associée à la fécondité lorsqu'elle en tient l'emblème, une
pomme de grenade
Les religions sémitiques –
dont le christianisme -, sont caractérisées, elles, par leur hénothéisme voire,
pour le judaïsme tardif, par un monothéisme exclusif. Rappelons-le : le
mot « trinité » n’appartient pas au vocabulaire du Nouveau Testament, ni au
dogme originel des premières communautés chrétiennes. Mais c'est avec
l'arianisme, au début du 4ème siècle, qu'enflent la polémique et l'usage du
mot, jouant un rôle important dans le développement du dogme de la trinité chrétienne et sa formulation.
La religion et la foi
dépendent de systèmes de représentation qui servent de cadre à l’appréhension
du monde, et des mondes : sacré et saint ! À l'époque, il n'existe
pas encore de représentation obligatoire de la relation entre le Père et le
Fils.
- Les arianistes adoptent le
point de vue d'Origène - le subordinatianisme
-, selon lequel le Fils n'est pas de la même substance que Dieu, lequel est incréé et
intemporel : ce qui veut dire que
- si le Fils témoigne de Dieu, il n'est pas Dieu,
- si le Fils a une position divine, elle est de moindre importance que celle du Père.
Pour Arius, le Père seul est
éternel, le Fils et l'Esprit ont été créés. Les ariens professent donc une
absence de consubstantialité et s'orientent vers un Dieu
hors d'atteinte par les seules forces de l'homme et vers un strict monothéisme.
L’arianisme d'Arius lui-même, considère que Jésus est un
homme dans lequel s'incarne la Parole de Dieu, suivant le prologue de l'évangile selon Jean.
- Les anti-subordinationistes
trinitaires s'opposent à cette vision pour affirmer que « L'arianisme
enseigne deux dieux, un incréé et un créé, un élevé et un subordonné ; on
tombe ainsi dans le polythéisme. De même, l'arianisme remet
l'enseignement du salut chrétien en question, puisque, outre Dieu pouvant
sauver la création, une créature le peut aussi. Si Jésus est seulement de même
nature que le Père ou si Jésus n'est pas consubstantiel au Père, en somme si
Jésus n'est pas Dieu, les hommes ne peuvent devenir des enfants de Dieu. »
******************
english
Before the Trinity of ne God, "believe" is the only attitude,
with silence and worship? Can't we say that Christians experience itin every
moment of their spiritual life and manifest it in the liturgy throughout the
year?
This festival is as a whole a dogmatic synthesis at the end of the
liturgical year, after the outpouring of the Spirit on Pentecost Sunday ...!
Here is the God in whom Christians live their faith. Truth of faith
inaccessible to human reason alone. Mystery - so - of one God in , revealed by
baptism, springs from the Gospels.
Of course the Scriptures speak of Spirit, Word and Wisdom of God.
God, the One, is simultaneously perceived as communication in the
vicinity of a living generator of life, and full of love : the book of Proverbs
speaks of the relationship between Wisdom and God himself. "The Lord gave
me - before the ages, I was founded -, before the hills was I brought forth - I
was at his side as a contractor."
What is this Wisdom of God? Who is she?
The early Christians also posed this question: Who is really the Christ?
It is a 'feed back' response Jesus himself expects from his companions:
"For you who am I?"
The answer will be settled in 325 by the Council of Nicaea, and
determine a dogmatic formulation collected in the Creed, the Apostles' Creed or
Credo (I believe in God)
"I believe in one Lord, Jesus Christ, the only Son of God, begotten
of the Father before all ages: it is God from God, Light from Light, true God
from true God. Begotten not made of the same nature as the Father and by Him
all things were made. "
Between Proverbs and the "definition" of Nicaea, the Prologue
of John's Gospel is an essential part: the Word, the Wisdom, the
"Logos," the Word of God tgat is the expression of God, is not a
creature of God, because by Him all things were made. He deserves himself the
name of God and is involved in the work of creation. It is generated in
and by God himself!
That's the mystery! That is the faith that should proclaim the candidate
for integration into the community of the Christian Church (that of Christ), to
the effect that Wisdom came among men where it is embodied.
On the one hand, it does say: "At his side (of God), I found my
delight every day, playing before Him."
And secondly: "Playing on the earth, I found delight with the sons
of man."
For faith is in fact both the exaltation of God, but at the same time
the most unexpected praise of man: the Wisdom of God finding in man his company
"delicious", indicating that this Jesus, the Christ, the Son of God
even is the "summary" of all men. "The most beautiful of the
children of men," sings the Scripture! Moreover, God himself, whose name
is so big, crowns man with glory and honor.
"What is man that you are mindful of him?"
And yet: "He came home and his own people did not receive it. The
Word became flesh and dwelt among us. We have seen his glory, glory as of the
Father's only son full of grace and truth. " (John 1. 11-14)
Let's be impertinent, as others are in the media! Let's ask the
questions that should upset the Christians!
If "his ones" have not received Jesus in his time, they do not
get more or better!
But his promises are so beautiful:
"After going to prepare a place for you, I will come
again and receive you unto me that you are, you also may be where I
am."(John 14. 3). Yes, but when?
"I live in the Father and the Father lives in me."
(14. 11). Duly noted: So what?
"I will ask the Father to give you someone else to help
you, it is the Spirit of Truth." (14. 17). Done ...
and nothing is done!
- "The Holy Spirit whom the Father will send in my name, will teach
you everything and remind you of everything I have told you." (14. 26).
- "When the Spirit of truth, he will guide you into all
truth." (16. 13)
- "All that the Father has is mine, that's why I told you that he
will take what is mine." (16. 15).
Should we therefore have understood nothing from the
beginning, from Rome, from Constantine?
John certainly speaks knowingly, who had already crossed, given his age,
two or three generations of Christians and community leaders. One chooses
neither his priest, bishop or his Pope. Faith asks us to consider them as gifts
that God himself gave the Mystical Body of Christ, the Church, through the
operating force of the Holy Spirit.
It is true that we do not choose either the gifts that we get: these are
all surprises: good and bad!
This is why the Christian faith in the Trinity is and must - beyond all
cultural representations and dogmatic formulations - remain inseparable from
the Eucharist, the Mass, the mystery of bread and wine, the body of Christ
consumable at leisure. Christian belief in the Trinity must remain physical,
sensual, pragmatic, real, and not discursive, theoretical, 'logomachic' and
dogmatist.
When the person ordained to this task extends his hands over the bread
and wine at the prayer of consecration, she said:
"You (God) who are the source of all holiness, sanctify these
offerings by spreading it on your SPIRIT that they may become for us the body
and blood of JESUS CHRIST our Lord", that
is that God (invisible god) wanted to depend on men by giving them the
task of making him present among them as God and Man (visible image of the
invisible God) and up to give them his Spirit itself (which no one knows where
it comes from or where it goes) to capture as much as they are able, this
incredible mystery.
That the Trinity is the faith, good!
That it cannot be demonstrated, good again!
But a free spirit (of that freedom truth gives those who seek it) cannot
just so accept it.
And it is by wanting to pour the new wine of the knowledge of the
mysteries into the old wineskins of their obsolete expressions, that everything
is lost, wine and wineskins. Also scarce in the Roman ranks are those who can
kneel to worship, but can not bear anymore that any fanatics,
"légionnaires » or "heralds" (of Christ!), may demand only see
"one head": their !
Thus the Trinity is a mystery. And as it is a mystery of love, ie a pure
feeling, essentially inaccessible by reasoning, it will keep inexplicable. Only
God gives us clues: "Let us make man in our image" and later, but
inseparably: "male and female He created HIM." Eve was born of Adam,
God from God. It is the frelation to the other which bases Love. The
interaction between the both two is the third link in any trinity. Be two side
by side, indifferent, without regard to the other does not make sense. The
Spirit unites the Father and the Son. This is the Trinity, our way of life
during our foray into the earth. Turn to
the other a look of love.
May the mysterious Trinity guide us at every step!
************
deutsch
Angesichts der Dreifaltigkeit eines Gottes, was für eine andere Haltung
ob nicht Glauben, Stille und Anbetung? Kann man nicht sagen, dass die Christen
diese Erfahrung in jedem Moment ihres geistlichen Lebens machen, das sich in
der Liturgie das ganze Jahr über manifestiert?
Dieses Fest ist eine synthetische dogmatische Summe am Ende des
liturgischen Jahres, nach der Ausgießung des Heiligen Geistes am Pfingsten
Sonntag! ...
Hier ist der Gott, in dem die Christen ihren Glauben leben. Wahrheit des Glaubens zur menschlicher Vernunft allein
nicht zugänglich. Geheimnis - so - von einem Gott in drei Personen unteilbar.
Aus der jüdischen Thora abwesend und durch die Taufe,enthüllt, springt
dieses Geheimnis aus den Evangelien.
Natürlich sprechen die Schriften von Geist, Wort und Weisheit Gottes.
Gott, der Eine, wird gleichzeitig als die Kommunikation in der Nähe
eines lebenden Generators des Lebens und voller Liebe wahrgenommen : das Buch
der Sprüche spricht von der Beziehung zwischen Weisheit und Gott. "Der
Herr hat mich erschaffen - vor dem Alter, war ich gegründet - vor den Hügeln; ich ward geboren - ich war an seiner Seite als
Auftragnehmer."
Was ist diese Weisheit Gottes? Wer ist sie?
Die frühen Christen stellten auch die Frage: Wer ist der Christus,
wirklich? Es ist eine feed back Antwort dass Jesus selbst von seinen Gefährten
erwartet: "Für euch, wer ich bin?"
Die Antwort wurde in 325 durch das Konzil von Nicäa beigelegt, und
bestimmte eine dogmatische, in einem Glaubensbekenntnis gesammelte
Formulierung, das Apostolischen Glaubensbekenntnis oder das Credo (Ich glaube
an Gott) :
"Ich glaube an den einen Herrn Jesus Christus, den einzigen Sohn
Gottes, aus dem Vater geboren vor aller Zeit:. er ist Gott von Gott, Licht vom
Licht, wahrer Gott vom wahren Gott, gezeugt, nicht geschaffen, von der gleichen
Natur wie der Vater, und bei ihm wurden.
alle Dinge gemacht "
Zwischen "Sprichwörter " und der "Definition" von
Nicäa, ist der Prolog des Johannesevangeliums ein wesentlicher Teil: das Wort,
die Weisheit, "Logos" Ausdruck Gottes, ist keine Geschöpf Gottes,
weil durch ihn alles geschaffen ist. Er verdient sich den Name Gottes und wird
in das Werk der Schöpfung beteiligt. Er wird generiert durch Gott selbst!
Das ist das Geheimnis! Das ist der Glaube, den der Kandidat für die
Integration in die Gemeinschaft der christlichen Kirche (Christi) verkünden
soll, dh.. dass die Weisheit unter den Menschen kam und sich verkörpert hat.
Auf der einen Seite, sagt sie: "An seiner Seite (von Gott), habe
ich meine Freude jeden Tag fand und spielte vor ihm."
Und zweitens: "Ich spielte auf der Erde, und fand Freude mit den
Menschenkindern".
Denn der Glaube ist in der Tat sowohl die Erhöhung von Gott, aber zur
gleichen Zeit die unerwartete Lob des Menschen: die Weisheit Gottes findet im
Menschen sein Miteinander "exquisite", was darauf hinweist, dass der
Jesus, der Christus, der Sohn Gottes die "Zusammenfassung" aller
Menschen ist. "Das Schönste der Menschenkinder", singt die Schrift!
Darüber hinaus Gott selbst, dessen Name so groß ist, krönt den Menschen mit Ehre
und Herrlichkeit.
"Was ist der Mensch, dass du seiner gedenkst?"
Und doch: "Er kam nach Hause und seine eigenen Leute nicht
empfingen ihn. Das Wort ward Fleisch und wohnte unter uns und wir haben seine
Herrlichkeit, eine Herrlichkeit als des eingeborenen Sohnes vom Vater gesehen..
voller Gnade und Wahrheit. " (Johannes 1. 11-14)
Lasst uns - wie andere in den Medien sind -, impertinent stellen die
Fragen, die die Christen stören sollten,
Wenn " die Seinen " Jesus in seiner Zeit nicht erhalten haben,
erhalten sie ihm heute nicht oder besser!
Aber sein Versprechen ist so schön:
"Nachdem ich einen
Platz für euch vorbereitet habe, will ich wiederkommen und euch zu mir, dass
ihr seid, wo ich bin." (Johannes 14. 3). Ja, aber wann? ".
" Ich Lebe im Vater
und der Vater lebt in mir" (14, 11) zur Kenntnis genommen: So what?.
"Ich werde den Vater
bitten, um euch jemand anderen zur Hilfe gibt: es ist der Geist der
Wahrheit."(14. 17). Fertig ... und nichts ist geschehen!
- "Der Heilige Geist, den der Vater in meinem Namen senden wird,
wird euch alles lehren und euch erinnern alles, was ich euch gesagt habe."
(14. 26).
- "Wenn der Geist der Wahrheit kommt, wird er euch in alle Wahrheit
leiten." (16 13).
- "Alles, was der Vater hat, ist mein, das ist, warum ich euch
gesagt habe, dass er nehmen, was mir gehört." (16. 15).
Sollten wir daher nichts von Anfang an, aus Rom, von Konstantin kapiert?
Johannes sicherlich spricht wissentlich, der schon in seinem Alter, zwei
oder drei Generationen von Christen und Gemeindeleiter erfahren hat.
Niemand wählt weder seine Priester,
Bischof oder seinen Papst. Glaube fordert uns auf, sie als die Gaben, die Gott
selbst dem mystischen Leib Christi, der Kirche, zu berücksichtigen : durch die
Betätigungskraft des Heiligen Geistes.
Es ist wahr, dass wir die Geschenke, die uns gemacht werden, nicht
wählen: das sind alle Überraschungen: gute und schlechte!
Deshalb ist und muss der christliche Glaube an die Dreieinigkeit -
jenseits aller kulturellen Repräsentationen und dogmatischen Formulierungen
-untrennbar mit der Eucharistie, der Messe, dem Geheimnis von Brot und Wein,
dem Körper Christi immer zur Verfügung
bleiben. Der christliche Glaube an die Dreifaltigkeit muss physisch,
sinnlich, pragmatisch, real, und nicht diskursiv, theoretisch und dogmatisch
'logomachisch' bleiben!
Wenn eine zu dieser Aufgabe eingeweihte Person seine Hände über Brot und
Wein auf dem Weihegebet erstreckt, sagte sie:
"Du (Gott), die Quelle
aller Heiligkeit, heilige diese Angebote, indem du deinen Geist auf sie
verbreitest, dass sie uns werden Leib und Blut unseres Herrn Jesus Christus."
Gott (unsichtbarer Gott)
wollte auf Menschen abhängen, indem er ihnen die Aufgabe, unter ihnen seine
Gegenwart als Gott und Mensch (sichtbares Bild des unsichtbaren Gottes) und bis
dahin, zu ihnen seinen Geist selbst (welcher niemand weiß, wo er aus und wohin
er geht) zu schenken : um so viel, wie sie in der Lage sind, dieses
unglaubliche Geheimnis zu erfassen.
Dass die Dreifaltigkeit eine
Frage des Glaubens ist : gut!
Dass sie nicht nachgewiesen werden kann: nochmals gut!
Aber ein freier Geist (von dieser Freiheit derjenigen, die sie suchen)
kann nicht akzeptieren, es dabei bewenden.
Und es ist durch den Willen, den neuen Wein des Wissens der Geheimnisse
in den alten Schläuchen von überschritten Ausdrücken zu gießen, dass alles verloren geht, Wein und Weinflaschen. Ist
auch knapp in den römischen Reihen die Zahl derjenigen, die knien und anbeten
können, aber die nicht mehr unterstützen wollen, die fanatischen
"Legionnaires" oder "Herolde" (Christi), die nur "ein Kopf sehen" verlangen :
das ihre!
So ist die Dreifaltigkeit ein
Mysterium. Und da es ein Geheimnis der Liebe ist, dh ein reines Gefühl,
unzugänglich per essensia durch Argumentation, wird es unerklärlich. Nur Gott
gibt uns Hinweise: "Lasst uns den Menschen machen als unser Abbild"
und später, aber untrennbar: ". Mann und Frau schuf er ihn". Eve
wurde von Adam, Gott von Gott geboren. Es ist das Verhältnis mit dem anderen,
das die Base der liebe ist. Die Interaktion zwischen den beiden ist das dritte
Glied in einer Dreieinigkeit. Zu zweit nebeneinander, gleichgültig, ohne
Rücksicht auf den anderen zu sein, hat keinen Sinn. Der Geist vereint den Vater
und den Sohn. Dies ist die Dreifaltigkeit, unsere Art zu leben während unserer
Ausflug in die Erde. Drehen dem anderen einen Blick der Liebe.
Möge uns die mysteriöse Dreifaltigkeit
bei jedem Schritt begleiten!
***************
italiano
Di fronte alla Trinità di un solo Dio, che fare sino credere in silenzio
ed adorazione? Possiamo dire che l'esperienza cristiana lo sperimenta in ogni
momento della vita spirituale e manifesta nella liturgia durante l'anno!
Questo festival è in somma una sintesi dogmatica alla fine dell'anno
liturgico, dopo l'effusione dello Spirito di Pentecoste...!
Ecco il Dio in cui i cristiani vivono la loro fede. La verità di fede inaccessibile alla sola ragione
umana. Mistero - così - un solo Dio in tre persone indivisibili.
Assente dalla Torah ebraica,
il mistero rivelato per mezzo del Battesimo, scaturisce dal Vangelo.
Naturalmente le Scritture
parlano di Spirito, Parola e Sapienza di Dio.
Dio, l'Uno, è allo stesso
tempo percepito come la comunicazione in prossimità di un generatore vivo della
vita e pieno di amore : el libro dei Proverbi parla del rapporto tra Sapienza e
Dio stesso. "Il Signore mi ha dato - prima dei secoli, sono stata creata -
prima delle colline, io sono stata generata - Sono stata al suo fianco come un
imprenditore."
Che cosa è questa Sapienza di
Dio? Chi è?
I primi cristiani anche porre
questa domanda: chi è veramente il Cristo? Si tratta di una feed back risposta
che Gesù si aspetta dai suoi compagni: "Per voi chi sono io?"
La risposta sarà risolta nel
325 dal Concilio di Nicea, e determinara una formulazione dogmatica raccolta
nel Credo, il Simbolo degli Apostoli 'o detto Credo (credo in Dio)
"Credo in un solo Signore, Gesù Cristo, unigenito Figlio di Dio,
generato dal Padre prima di tutti i tempi:. Dio nato da Dio, Luce da Luce, Dio
vero da Dio vero, Generato non fatto, della stessa natura, come il Padre e per
mezzo di lui tutte le cose sono state fatte. "
Tra Proverbi e la
"definizione" di Nicea, il Prologo del Vangelo di Giovanni è una
parte essenziale: il Verbo, la Sapienza, il "Logos", la Parola di Dio
è un'espressione, non è un creatura di Dio, perché per mezzo di lui tutte le
cose sono state fatte. Lui merita se stesso il nome di Dio ed è coinvolto nel
lavoro di creazione. Esso è generato da Dio stesso!
Questo è il mistero! Questa è
la fede che deve proclamare il candidato per l'integrazione nella comunità
della Chiesa cristiana (di Cristo), che la Sapienza è venuta tra gli uomini e
incarnata.
Da un lato, essa si dice:
"Al suo fianco (di Dio), ho trovato la mia gioia ogni giorno, giocando
davanti a lui."
E in secondo luogo: "Giocare sulla terra, ho trovato soddisfacente
e i figli dell'uomo".
La fede, infatti è l'esaltazione di Dio, ma al tempo stesso la lode più
inaspettata dell'uomo: la Sapienza di Dio nell'uomo trova la sua compania
"deliciosa", indicando che il Gesù, il Cristo, il Figlio di Dio è il
"riassunto" di tutti gli uomini. "Il
più bello dei figli degli uomini", canta la Scrittura! Del resto, Dio
stesso, il cui nome è così grande corona
l'uomo di gloria e di onore.
"Che cosa è l'uomo
perché te ne curi?"
E ancora: "E 'tornato a
casa e la sua gente non lo ha ricevuto il Verbo, si fece carne e venne ad
abitare in mezzo a noi; abbiamo visto la sua gloria, gloria come di unigenito
dal Padre.. pieno di grazia e di verità. " (Giovanni 1. 11-14)
Siamo impertinenti, come
altri sono nelle media! Fare le domande che dovrebbero turbare i cristiani!
Se gli "suoi" non
hanno ricevuto Gesù nel suo tempo, non ottengono più o meglio!
Ma le sue promesse sono così
belle:
- "Dopo essere andato a
preparare un posto per voi, verrò di nuovo e vi accoglierò presso di me che
siete, siate anche voi dove sono io." (Giovanni 14. 3). Sì, ma quando?
- ".Vivo nel Padre e il
Padre vive in me" (. 14 11) E allora?
- "Io pregherò il Padre
di darvi un altro per aiutarvi, è lo Spirito di Verità".(14. 17). Fatto
... e non si fa nulla!
- "Lo Spirito Santo che
il Padre manderà nel mio nome, egli vi insegnerà ogni cosa e vi ricorderà tutto
ciò che vi ho detto." (14. 26).
- "Quando lo Spirito di
verità, egli vi guiderà alla verità tutta intera". (16. 13)
- "Tutto quello che il
Padre possiede è mio, è per questo che ho detto che prenderà da quel che è
mio." (16. 15).
Dovremmo tornare indietro fin
dall'inizio, da Roma, da Costantino?
Giovanni parla certamente
consapevolmente, che aveva già, dato la sua età, visto due o tre generazioni di
cristiani e di leader della comunità. Non si sceglie né il suo sacerdote,
vescovo o il suo papa. La fede ci chiede di considerarli come i doni che Dio
stesso ha fatto al Corpo mistico di Cristo, la Chiesa, per la forza operativa
dello Spirito Santo.
E 'vero che non scegliamo i
regali che abbiamo ricevuto: si tratta di tutte le sorprese: il bene e il male!
È per questo che la fede
cristiana nella Trinità è e deve - al di là di tutte le rappresentazioni
culturali e le formulazioni dogmatiche - rimanere inseparabile dall'Eucaristia,
la Messa, il mistero del pane e del vino, il corpo di Cristo di consumo
permanente. La fede cristiana nella Trinità deve rimanere fisica, sensuale,
pragmatica, reale, e non discorsiva, teorico e dogmatica e 'logomachica' per
questo!
Quando una persona ordinata a
questo compito stende le mani sul pane e sul vino alla preghiera di
consacrazione, dice:
"Tu (Dio), la fonte di
ogni santità, santifica queste offerte e diffonde tuo Spirito afinché diventino
per noi il corpo e il sangue di Gesù Cristo nostro Signore."
Dio (invisibile dio) ha voluto dipendere degli uomini, dando loro il
compito di renderlo presente in mezzo a loro come Dio e uomo (immagine visibile
del Dio invisibile) e fino a dare loro il suo Spirito stesso (che non si sa da
dove viene e dove va) per catturare quanto più sono in grado, questo mistero
incredibile.
Che la Trinità è la fede,
certo!
Non può essere dimostrato,
ancora certo!
Ma uno spirito libero (di
questa libertà che dà la verità a coloro
che la cercano) non può accettare a questo.
Ed è la volontà di versare il
vino nuovo della conoscenza dei misteri nelle vecchie otri di loro espressione
superate, che tutto è perduto, e bottiglie e vino. E 'anche scarsi nelle ranghi
romano sono coloro che possono
inginocchiarsi al culto, ma non accettano più
questi fanatici "Legionnaires " o "araldi" (di
Cristo) chi richiedere vedere solo "una testa": la loro!
Quindi la Trinità è un
mistero. E in quanto è un mistero di amore, vale a dire un sentimento puro,
inaccessibile dal ragionamento, ci sarà inspiegabile. Solo Dio ci dà indizi:
"Facciamo l'uomo a nostra immagine" e più tardi, ma inseparabilmente:
". Maschio e femmina lo creò" Eva è nata da Adamo, Dio da Dio : è il
confronto con l'altro che basi l'Amore. L'interazione tra i due è il
terzo anello in qualsiasi trinità. Essere due fianco a fianco, indifferente,
senza riguardo per l'altro, non ha senso. Lo Spirito unisce il Padre e il
Figlio. Questa è la Trinità, il nostro
modo di vivere durante la nostra incursione nella terra. Guardare l'altro
uno sguardo d'amore.
La misteriosa Trinità ci può
guidare ad ogni passo!
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espanol
Antes de la Trinidad di un
solo Dios, cualquier otra actitud que cree, rn el silencio y la adoración?
¿Podemos decir que los cristianos experimentan esto en cada momento de su vida
espiritual y se manifiestan en la liturgia durante todo el año?
Este festival es una suma, una
síntesis dogmática al final del año litúrgico, después de la efusión del
Espíritu en Pentecostés ...!
Este es el Dios en el que los
cristianos viven su fe. La verdad de la fe inaccesible a la razón humana por sí
sola. Mistero - so - un solo Dios en tres personas indivisibles.
Ausente de la Torá judía, el
misterio revelado por el Bautismo, brota del Evangelio.
Por supuesto, las Escrituras
hablan del Espíritu, la Palabra y la Sabiduría de Dios.
Dios, el Uno, es
simultáneamente percibido como la comunicación en las proximidades de un
generador viviente de la vida y lleno de amor. El libro de los Proverbios habla
de la relación entre la sabiduría y Dios mismo. "El Señor me dio - antes
de los siglos, estaba justificada - Antes de los collados, era yo engendrada -
Yo creada a su lado como un contratista".
¿Qué es esta Sabiduría de
Dios? ¿Quién es ella?
Los primeros cristianos
también plantean esta pregunta: ¿Quién es realmente el Cristo? Es una respuesta
feed back que el mismo Jesús espera de sus compañeros: "Para ustedes que
soy yo?"
La respuesta se resolverá en
el año 325 por el Concilio de Nicea, y determinara una formulación dogmática
recogida en el Credo, el Símbolo de los Apóstoles Credo o dicho (creo en Dios)
"Creo en un solo Señor,
Jesucristo, Hijo único de Dios, nacido del Padre antes de todos los siglos:
Dios de Dios, Luz de Luz, Dios verdadero de Dios verdadero, engendrado, de la
misma naturaleza que el Padre, y por quien todo fue hecho. "
Entre los Proverbios y la
"definición" de Nicea, el Prólogo del Evangelio de Juan es una parte
esencial: la Palabra, la Sabiduría, el "Logos", la Palabra de Dios es
una expresión, no es una criatura de Dios, porque para él todas las cosas
fueron hechas. Se merece a sí mismo el nombre de Dios y participa en la obra de
la creación. Es generado por el mismo Dios!
Ese es el misterio! Esa es la fe
que debe proclamar el candidato a la integración en la comunidad de la Iglesia
cristiana (de Cristo), que la Sabiduría vino entre los hombres y que se
encarno.
Por un lado, se dice: "A
su lado (de Dios), me encontré con mi delicia todos los días, jugando delante
de él."
Y en segundo lugar:
"Jugar en la tierra, que se deleitaba con los hijos del hombre".
Porque la fe es, de hecho,
tanto la exaltación de Dios, pero al mismo tiempo el más inesperado elogio del
hombre: lo que indica la Sabiduría de Dios en el hombre la búsqueda de su
compañía "delicioso", que el Jesús, el Cristo, el Hijo de Dios es el
"resumen" de todos los hombres. "Lo más hermoso de los hijos de
los hombres", canta la Escritura! Por otra parte, el propio Dios, cuyo
nombre es tan grande, corona al hombre
de gloria y de honor.
"¿Qué es el hombre para
que te acuerdes de él?"
Y, sin embargo: "Vino a
casa y los suyos no lo recibieron; la Palabra se hizo carne y habitó entre
nosotros y vimos su gloria, gloria como del unigénito del Padre.. lleno de
gracia y de verdad. " (Juan 1. 11-14)
Vamos impertinente, como otros
están en los medios de comunicación! Haga las preguntas que deben perturbar a
los cristianos!
Si los "suyos" no
han recibido a Jesús en su tiempo, no reciben más y mejor!
Sin embargo, sus promesas son tan hermosas:
"Después de ir a
preparar un lugar para vosotros, vendré otra vez y os tomaré a mí que usted es,
usted también puede estar donde estoy." (Juan 14. 3). Sí, pero ¿cuándo?
". Yo vivo en el Padre, y el Padre vive
en mí" (. 14 11) : ¿Y qué?.
"Y yo rogaré al Padre para darle a
alguien que ayude, es el Espíritu de la
Verdad." (14. 17). Hecho ... y no se hace nada!
- "El Espíritu Santo,
que el Padre enviará en mi nombre, él os enseñará todo y os recordará todo lo
que yo os he dicho." (14. 26).
- "Cuando venga el
Espíritu de verdad, él os guiará a toda la verdad". (16. 13)
- "Todo lo que tiene el
Padre es mío, por eso os he dicho que tomará de lo mío". (16. 15).
¿Debemos por lo tanto empezar
desde el principio, desde Roma, desde Constantino?
Juan ciertamente habla a
sabiendas, que ya había dado su edad conocido dos o tres generaciones de
cristianos y líderes comunitarios. Se elige ni su sacerdote, obispo o su papa.
La fe nos invita a considerar los dones que Dios mismo hizo al Cuerpo Místico
de Cristo, la Iglesia, la fuerza operativa del Espíritu Santo.
Es cierto que no elegimos los
regalos que hemos recibido: son todas las sorpresas: el bien y el mal!
Por ello, la fe cristiana en
la Trinidad es y debe que - más allá de
todas las representaciones culturales y las formulaciones dogmáticas - siguen
siendo inseparable de la Eucaristía, la Misa, el misterio del pan y del vino,
el cuerpo de Cristo consumible con libertad. La creencia cristiana en la
Trinidad tiene que permanecer física, sensual, real, pragmática y no
discursiva, no teórica, no 'logomachica' y no dogmática!
Cuando una persona ordenada a
esta tarea extiende sus manos sobre el pan y el vino en la oración de
consagración, dice:
"Tú (Dios), la fuente de
toda santidad, santifica estas ofrendas por difundirlas en su Espiritu que sean
para nosotros Cuerpo y Sangre de Jesucristo, nuestro Señor."
Es que Dios (dios invisible)
quería depender de los hombres, dándoles la tarea de hacer presente en medio de
ellos como Dios y Hombre (imagen visible del Dios invisible) y hasta darles su
Espíritu mismo (que nadie sabe de dónde viene ni a dónde va) para capturar todo
lo que son capaces, este misterio increíble.
La Trinidad es la fe!
No se puede demostrar!
Sin embargo, un espíritu
libre (de libertad que da la verdad a aquellos que la buscan) no puede aceptar
en eso.
Y es por querer echar el vino
nuevo del conocimiento de los misterios en antiguas odres de sus expresiones
superadas, todo está perdido, botellas y vino. También es escasa en las filas
del romano aquellos que pueden arrodillarse para adorar, pero no admiten más
que fanáticos "Legión" o "mensajeros" (de Cristo) pueden
requerir ver una solo la suya cabeza!
Así, la Trinidad es un
misterio. Y ya que es un misterio de amor, es decir, un sentimiento puro,
inaccesible por el razonamiento, habrá inexplicable. Sólo Dios nos da pistas:
"Hagamos al hombre a nuestra imagen" y más tarde, pero
inseparablemente: ". Varón y hembra lo creó" Eva nació de Adán, Dios
de Dios. Es la relacion con el otro, que las bases de Amor. La interacción
entre los dos es el tercer eslabón de cualquier trinidad. Sea dos de lado a
lado, indiferente, sin tener en cuenta el otro no tenía sentido. El Espíritu que une al Padre y al Hijo. Esta es la
Trinidad, nuestro modo de vida durante nuestra incursión en la tierra. Gire el
otro una mirada de amor.
La misteriosa Trinidad nos
puede guiar a cada paso!
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