dimanche 28 juillet 2013

COMME UN AIGUILLON…



4  août 2013
COMME UN AIGUILLON…
18ème dimanche du Temps ordinaire Année C

Textes :
  • Qo 1,2 ; 2, 21-23
  • Ps 89
  • Col 3, 1-5.9-11
  • Lc 12, 13-21


Rien ne tient ! Tout s’évapore ! Tout est vanité ! Tel est le refrain décapant de ce sage moderne qui, sous le couvert de Salomon, invite à prendre un recul salutaire par rapport aux idées reçues, au « politiquement et religieusement correct »[1]. Le mot hébreu hébel - traduit par vanité  -, signifie fumée, vapeur, buée et par suite néant, absurdité : J'ai vu tout ce qu’on peut faire sous le soleil, mais en fait, tout est vanité et poursuite du vent (Qo 1,14).

Y a-t-il plus post moderne que cette réflexion désabusée ? D'ordinaire les auteurs bibliques, sans nier la peine liée au travail (Gn 3, 19), y voient la tâche normale de l'homme. De même la réussite dans le tra­vail est signe de la bénédiction divine (Dt 14,29 ; 16,15 ; Ps 128,2). Le Siracide (autre auteur biblique)  fait l'éloge des paysans et des artisans (Si 38, 25-32), même s'il juge supérieure la condition du sage (Si 38, 33-39, 11). La paresse est vivement dénoncée (Pr 13, 4). Pour un temps notre Salomon put se réjouir de ses réussites (Qo 2,4-10), puis vint l'amère conclusion : Tout cela est vanité et poursuite de vent, et on n'en a aucun profit sous le soleil  (Qo 2, 11).

Vraiment tous ces aphorismes et apophtegmes, toute cette sombre sagesse et ces banderilles philosophiques agissent comme  un aiguillon (Qo 12, 11) qui empêche de rester enlisé dans le bourbier commun et provoque un sursaut salutaire. Les familiers d’Emil Cioran[2] ne peuvent que se souvenir de son Précis de décomposition !
Qu’aurait répliqué notre observateur au slogan politique Travailler plus pour gagner plus ! Un triste motto de circonstance utilisé pour légitimer le travail dominical, par exemple, sans tenir compte des besoins de liberté, de spiritualité et de silence, tant de la famille que de la société. Face à l'exaltation et à l’exploitation sans bornes du citoyen producteur et consomma­teur, les réflexions de notre Kierkegaard[3]  hellénistique restent bien d'actualité.
Malheureusement !
Il doit bien y avoir – c’est ce à quoi nous ouvre notre Salomon -, une autre manière d'envisager la destinée de l'homme et par-là même d'accueillir la parole neuve que délivre le phénomène Jésus !

Alors : amasser pour soi ou pour Dieu ?

Luc est le seul des quatre Évangélistes à nous avoir conservé la démarche de ce cadet demandant à Jésus d'intervenir pour un partage. Luc s'intéresse beaucoup aux problèmes de la pauvreté et de la richesse. L’argent même, c’est plutôt l’un des thèmes préférés de Matthieu. Par exemple, à ses disciples, Jésus demande un renoncement radical (12, 33 s ; 14, 33), mais Zachée, après avoir restitué au quadruple ses malversations et donné la moitié de ses biens aux pauvres, garde son emploi de publicain (19, 1-10). La communauté des biens dans l'Église a toujours reposé sur le volontariat (Ac 5,4) et n'a jamais été que relative. La situation devint rapidement critique, et Paul – dont Luc fut le compagnon -, s'emploiera à récolter des fonds pour les pauvres de Jérusalem, la fameuse collecte

A l’image de ce qu’on lui a rapporté de Jésus– car Paul n’a lui-même de renseignement que de seconde main -, il ne nous livre rien de systématique mais, à la suite de ce Maître à vivre qu’est l’Homme de Nazareth, il entend surtout faire réfléchir sur le juste emploi des biens nécessaires à la vie.  Alors que le cadet voudrait obtenir de Jésus une sentence d'arbitrage contre son aîné qui se refuse à une division du domaine paternel, Jésus semble se désintéresser de cette question de justice ordinaire. Il déplace la question, il invite à une réflexion sur les dis­positions intérieures de ses disciples, sur leurs projets de vie, sur leurs attentes légitimes. Comme le mon­tre la parabole qui suit, ce qui est condamné, c'est l'avidité insatiable : toujours plus !

Toujours la même chose : amasser pour qui, pour quoi ?

Le grand propriétaire qui a fait de belles récol­tes pourrait, du point de vue économique, penser à investir et contribuer au dévelop­pement général. Mais c'est pour lui, et lui seul, qu'il décide de construire de nouveaux greniers, afin de mener une vie encore plus agréable. Et puis, voilà qu’à tous  ses beaux calculs, survient une mort soudaine : adieu veau, vache, cochon, poulet!

Qu'est-ce qui est prioritaire dans notre vie ? Qu'est-ce qui nous fait agir, courir, vibrer ? Pour quelles valeurs sommes-nous prêts à nous don­ner à fond ? Bien sûr : les conclusions à tirer différeront selon chacun, sa situation personnelle et sociale. Mais à tous s'impose de répondre de la destination de ses biens et richesses.

Les mondes peuvent-ils communiquer ?

Que veut dire travailler en vue de Dieu, sinon justement tout faire pour établir des relations, favoriser les échanges, permettre à chacun d'obtenir le minimum vital ? Jérémie n’a fait que répéter cela au cours de sa vie mouvementée par les malheurs de son temps : La religion pure et sans tache devant Dieu le Père, la voici : visiter les orphelins, et les veuves dans leur détresse ; se garder du monde pour ne pas se souiller (Je 1, 27).

Il s’agit bien de tendre vers les réalités d'en haut ! Tendre, autant qu’il est objectivement et matériellement possible. Nous avons tout reçu en germe. Être réaliste à la Saint Paul, c’est faire passer dans la réalité ce que le baptême a déposé en chaque chrétien. C’est pourquoi, parmi les vices dénoncés, la soif désordonnée du toujours plus est une authentique idolâtrie, à savoir le culte de Mammon, déjà stigmatisé par Jésus (Mt 6, 24).

À la recherche insatiable du pour soi, s'oppose la réalité du baptême – mais qui l’explique et qui la prend au sérieux au point d’y conformer sa vie ? -, réalité censée nous faire adopter la vie même du Christ Jésus pour qui il n'y ait plus de Grec et de Juif, d'Israélite et de païen, d'esclave et  d'homme libre... . pour qui il n’y ait plus de français et d’arabe, de juif et d’africain, d’indifférents et d’athées…il n’y ait plus de riches et de pauvres, d’heureux et de malheureux, de repus et d’affamés… ???

Le christianisme bien tempéré n'est lié à aucune culture : c’est pécher contre l’Esprit que de ne pas en tenir compte pour lancer la renaissance de l’Église !
La mondialisation est là, quelle chance pour proclamer le Christ jusqu’aux extrémités de la terre ! Commençons par être une lampe bien en évidence pour éclairer autour de nous. Tant mieux si les ombres se dissipent plus loin, mais nous ne pouvons que diffuser la lumière de l’Esprit. Ne l’éteignons pas (1 Th 5,19).
La suprématie totale du Christ, pour laquelle toute l'épître aux Colossiens plaide avec force, n'est donc pas sans conséquences apostoliques peut-être, mais aussi politiques ! Oui comment  vivre avec, comment se faire tout à tous, pour en gagner le plus grand nombre  (I Co 9,19-23).
L’amour du Christ- qui surpasse toute connaissance (Ep 3,19) –a illuminé tous ceux qui, au long des jours et des siècles, se sont efforcés d'en vivre….A travers eux, le Christ a resplendi vers nous. Si nos corps de chair ne se sentent toujours pas promis à suivre le modèle du corps glorieux du Christ (Ph 3,21), faut il en blâmer les témoins ou notre propre négligence ?

Il est facile d’accuser ceux qui ont transmis le flambeau de l’avoir terni ou d’en avoir réfléchi quelque étincelle pour scintiller un bref instant. C’est être de mauvaise foi. Jésus s’adresse à nous directement, comme au premier jour, la bonne nouvelle est toujours nouvelle, toujours bonne, simple et limpide. Nous le savons bien. Ne fuyons pas la Vérité. Ayons le courage de la foi.

Qu’attendons-nous, puisque être chrétien, c’est suivre le Christ ?

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english

Nothing is! All evaporates! All is vanity! This is the cleaner chorus of this modern sage who, under the guise of Solomon invited to take a welcome retreat from the ideas, the "politically and religiously correct." The Hebrew word 'Hébel' - translated by vanity - means smoke, steam, fog and consequently nothing, nonsense, I saw everything that can be done under the sun, but in fact, all is vanity and vexation of spirit ( Ecc 1:14).

Is there more postmodern than this cynical thinking? Usually the biblical authors, without denying the trouble related to work (Gen. 3, 19), see it as normal task of man. Success in work  is even a sign of divine blessing (Deuteronomy 14.29; 16.15, Ps 128.2). Sirach (other biblical author) praised the peasants and artisans (Si 38, 25-32), although higher judges the condition of the wise (Si 38, 33-39, 11). Laziness is strongly condemned (Proverbs 13: 4). For a time our Solomon could rejoice in his successes (Qo 2.4 to 10), then came the bitter conclusion that all is vanity and chase of wind, and we did no profit under the sun (Qo 2 , 11).

Really all these aphorisms and apophthegms, all this wisdom, and these dark philosophical banderillas act as a spur (Q 12, 11) which prevents remain stuck in the mire common and causes a healthy start. Familiars of Emil Cioran can only remember his 'Book of Decay'!
What would an observer have replicated to our political slogan Work more to earn more! A sad motto of circumstances used to justify Sunday work, for example, without taking into account the needs of freedom, spirituality and silence, both of the family and society. Faced with the boundless exaltation and exploitation of the citizen producer and consumer, the thoughts of our Hellenistic Kierkegaard remain much news.
Unfortunately!
There must have - it's what our Solomon opened us to - another way to consider the destiny of man and thereby able to accommodate the new word that delivers the phenomenon Jesus!

Then: raise for oneself self or for God?

Luke is the only one of the four Evangelists who have retained the approach of the younger asking Jesus to intervene for a sharing issue. Luke is very interested in issues of poverty and wealth. The money itself, it is rather one of the favorite themes of Matthew. For example, from his disciples, Jesus asks a radical renunciation (12, s 33, 14, 33), but Zacchaeus, having returned to quadruple its wrongdoing and given half of his possessions to the poor, keeps his job as a publican (19 , 1-10). The community of goods in the Church has always rested on volunteering (Acts 5:4) and has ever been relative. The situation quickly became critical, and Paul - whose Luke was the companion - will seek to raise funds for the poor of Jerusalem, the famous collection!

Just like what he was reported of Jesus, Paul did have himself a second-hand intelligence of him - and gives us nothing systematic, but after this Master to live that the Man of Nazareth is, he means primarily to hink about the correct use of the goods necessary for life. While the younger would get from Jesus an arbitration against his elder who refuses a division of his father's estate, Jesus seems to ignore the issue of ordinary justice. He moves the issue, he invites reflection on  - say - inner positions of his disciples, their life projects, their legitimate expectations. As the following parable illustrates, whar is condemned is the insatiable greed: more!

Always the same: to raise to whom, for what?

The great owner who makes beautiful  harvests could from the economic point of view, think about investing and contributing to the general development. But it is for him and him alone, he decided to build new barns to conduct a more enjoyable life. And in the middle of all those beautiful calculations of his, sudden death occurs: farewell calf, cow, pig, chicken!

What is a priority in our lives? What makes us act, run, vibrate? For what values ​​are we ready for thoroughly devoting? Of course: drawing conclusions differ according to each along with his personal and social circumstances. But to all is needed to meet the destination of his property and wealth.
Can worlds communicate?

What does working for God mean, but just do everything to build relationships, promote trade, allowing everyone to get a living wage? Jeremiah has been repeating it during his eventful life by the misfortunes of his time. Pure and undefiled religion before God and the Father is this: to visit orphans and widows in their distress, to keep away from the world in order not to defile oneself (I 1, 27).

It is good to strive for the things above! Strive, as much as it is objectively and materially possible. All of us received seeds. Being realistic in Saint Paul's way is getting into the reality what baptism filed in every Christian. That is why, among the defects reported, the disorderly thirst for "ever more" is a true idolatry, namely the worship of Mammon, already branded by Jesus (Mt 6, 24).

At the insatiable search for oneself, opposes the reality of baptism - but who explains and takes it seriously to the point of conforming his life to it? - We really are supposed to lead the same life of Christ Jesus' : for him there is no Greek and Jew, no Jew and Gentile, no slave and free man ... for him there is no more French and Arabic, Jewish and African, indifferent and atheists ... there are no more rich and poor, happy and unhappy, of satiated and hungry? ...?

The Well-Tempered Christianity is not the prisoner of any culture! It is a sin against the Spirit not to take it into account to start the rebirth of the Church!
Globalization is here: how lucky to proclaim Christ to the ends of the earth! Begin by being a lamp to illuminate prominently around us. Better if the shadows vanish away, but we can only spread the light of the Spirit. Do not extinguish it (1 Thessalonians 5:19).
The total supremacy of Christ, for which all the Colossians Letter argues forcefully, is not without consequences apostolic perhaps, but also political! Yes how to live, how to adapt everything for everyone, to win as many as possible (I Cor 9.19 to 23)?
The love of Christ which surpasses all knowledge (Eph 3:19) illuminated throughout the day and for centuries all those who have tried to live of it .... Through them Christ shone to us . If our body of flesh do not feel yet not promised to follow the model of the glorious body of Christ (Philippians 3:21), one must blame the witnesses or our own negligence?

It is easy to blame those who have passed the torch of tarnishing or having reflected some spark to flicker briefly. It is in bad faith. Jesus speaks to us directly, like the first day, the good news is always new, always good, simple and clear. We know that. Do not run away from the truth. Have the courage of faith.

What are we waiting for, since, as a Christian, we are to follow Christ?

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deutsch

Nichts ist! Alle verdunstet! Alles ist eitel! Dies ist der Reinigungschor dieses modernen Weisen, der, unter dem Deckmantel des Salomos, und einen willkommenen Rückzugsort von den Ideen, zu "politisch und religiös korrekten", zu suchen einladet. Das hebräische Wort Hébel - durch Eitelkeit übersetzt - bedeutet Rauch, Dampf, Nebel und folglich nichts, Unsinn: ich sah alles, was unter der Sonne getan werden kann, aber in der Tat, war es alles eitel und Haschen nach Wind ( Ecc 1,14).

Gibt es mehr postmodernes als dieses zynische Denken? Normalerweise sehen die biblischen Autoren, ohne die Probleme im Zusammenhang mit der Arbeit (Gen. 3, 19) zu leugnen, sie als die normale Aufgabe des Menschen. Der Erfolg in der Arbeit ist eben ein Zeichen des göttlichen Segens (Deuteronomium 14,29; 16.15, Ps 128,2). Sirach (andere biblische Autor) lobte die Bauern und Handwerker (Si 38, 25-32), obwohl er die Bedingung der Weisen (Si 38, 33-39, 11). höher richtete. Faulheit wird scharf verurteilt (Sprüche 13: 4). Für eine gewisse Zeit durfte unsere Solomon in seiner Erfolge freuen (Qo 2,4-10), dann kam die bittere Schlussfolgerung, dass alles eitel und Haschen nach Wind ist, und wir keinen Gewinn unter der Sonne (Qo 2 , 11) haben.

Wirklich fungieren alle diese Aphorismen und Apophthegmen, all diese Weisheit, und diese dunklen philosophischen Banderillas als Sporne (Q 12, 11), die uns im Schlamm gemeinsame stecken bleiben verhindert und einen gesunden Start bewirken. Emil Ciorans Familiäre können nur an sein 'Buch der
Bestechung' erinnern.
!
Was hätte ein Beobachter zu unserem politischen Slogan "mehr arbeiten, um mehr zu verdienen" repliziert? Eine traurige umständliche Devise zur Rechtfertigung der Sonntagsarbeit, zum Beispiel, ohne Berücksichtigung der Bedürfnisse der Freiheit, Spiritualität und Stille, sowohl der Familie und Gesellschaft. Konfrontiert mit der grenzenlosen Erhebung und Nutzung des Bürgers, Produzents und Verbrauchers bleibet das Bedenken unseres hellenistischen Kierkegaards viel Neues.
Leider!

Es muss - es ist das, zu dem uns unser Solomon eröffnet - einen weiteren Weg, um das Schicksal des Menschen zu betrachten und dadurch in der Lage zu sein, das neue Wort, das das Phänomen Jesus liefert unterzubringen!

Dann: für sich selbst oder für Gott zu erheben?

Lukas ist der einzige der vier Evangelisten
der uns den Ansatz dieses Jungen? der Jesus fragt, für die Freigabe eingreifen, bewahrt zu haben. Lukas ist an Fragen von Armut und Reichtum sehr interessiert. Was aber das Geld selbst betrifft, ist es eines der beliebtesten Themen des Matthäus. Zum Beispiel, von seinen seinen Jüngern verlangt Jesus eine radikale Abkehr (12, s 33, 14, 33), aber Zachäus, nachdem e zu vervierfachen Fehlverhalten und die Hälfte seines Besitzes den Armen zurückgab, hält seinen Job als Zöllner (19 , 1-10). Die Gütergemeinschaft in der Kirche hat stets immer auf Freiwilligkeit ausgeruht (Apostelgeschichte 5,4) und ist noch nie anders gewesen. Die Situation wurde schnell kritisch und Paulus - dessen Lukas der Begleiter war - wird versuchen, Mittel für die Armen in Jerusalem zu erhöhen, die berühmte Sammlung

Genau wie das, was er über Jesus berichtet wurde - Paulus hatte ja nur eine zweiterhand Intelligenz von ihm -, gibt er uns nichts systematisches wieder; aber genauso wie dieser Meister zu leben, der der Mann aus Nazareth ist, bedeutet er vor allem auf die korrekte Verwendung der Waren notwendig für das Leben reflektieren. Während der Junge  Jesus zu einem Schiedsspruch gegen seinen Ältesten, der eine Teilung des väterlichen Anwesen weigert, bekommen würde. Jesus scheint  um das Problem der gewöhnlichen Gerechtigkeit ignorieren. Er bewegt die Frage, lädt zur Reflexion über - sagen wir ¬ die inneren Positionen seiner Jünger, ihre Lebensprojekte, ihre legitimen Erwartungen. Mehr: Wie die folgende Gleichnis es zeigt -, was verdammt ist, ist die unersättliche Gier!

Immer das gleiche: für wen
Geld zu sammeln, für was?

Der große Eigentümer, der schön geerntete, könnte, vom wirtschaftlichen Gesichtspunkt, über die Investition und den Beitrag zur allgemeinen Entwicklung denken. Aber es ist für ihn und ihn allein, dass er  entschied, neue Ställe zu bauen, um ein noch angenehmeres Leben zu führen. Und nach all seinen Plänen tritt plötzlicher Tod : Abschied von Kalb, Kuh, Schwein, Huhn!

Was ist eine Priorität in unserem Leben? Was macht uns zu handeln, laufen, vibrieren? Für welche Werte sind wir bereit uns gründlich hinzugeben?
Natürlich unterscheiden sich die Schlussfolgerungen je nach jeweils seinen persönlichen und sozialen Umständen. Aber es ist notwendig das Ziel seines Eigentums und Reichtums zu erfüllen.

Können die Welten  kommunizieren?

Was heißt, "für Gott arbeiten", wenn nicht nur alles tun, um Beziehungen aufzubauen, den Handel zu fördern, so dass jeder einen existenzsichernden Lohn zu bekommen? Jeremiah wiederholte es während seines von dem Unglück seiner Zeit bewegten Lebens: Der reine und makellose Dienst vor Gott dem Vater ist der: die Waisen und Witwen in ihrer Bedrängnis zu besuchen, und sich von der Welt zu halten, um uns selbst nicht zu verunreinigen (I 1, 27).

Es ist gut, für das, was oben ist streben! Streben, so wie es objektiv und materiell möglich ist. All haben wir die Samen bekommen. Realistisch zu sein im sinne Paulus wird das, was die Taufe in jedem Christ eingereicht, in der Realität immer einzusetzen. Deshalb ist unter den berichteten Vizen ist der unordentliche "Durst nach immer mehr" ein wahrer Götzendienst, nämlich die Anbetung des Mammon, die bereits von Jesus (Mt 6, 24) gebrandmarkt.

An der unersättlichen Suche nach sich selbst opponiert die Wirklichkeit der Taufe - aber wer erklärt und nimmt sie ernst genug, um seine Leben darauf zu entsprechen? - eine Realität dafür gedacht, das gleiche Leben von Jesus Christus wirklich anzunehmen, damit es keine Griechen oder Juden, Juden und Heiden, Sklaven und freien Menschen gibt ... . damit es  nicht mehr Franzosen und Araber, Juden und damit Afrikaner,
Indifferenten und Atheisten ..., nicht mehr arme und reiche, glückliche und unglückliche,  sättige und hungrige ...?

Das Wohltemperierte Christentum ist nicht auf eine Kultur verbunden : es ist gegen den Geist zu sündigen, dies nicht in Betracht zu ziehen, um die Wiedergeburt der Kirche zu beginnen!
Die Globalisierung ist hier : ein Glück, um Christus bis an die Enden der Erde zu verkünden! Beginnen Sie, indem sie eine prominente Lampe sind, um uns herum zu beleuchten. Besser, wenn die Schatten vergehen, aber wir können nur das Licht des Heiligen Geistes verteilen. Nicht löschen (1. Thessalonicher 5,19).
Die gesamte Vorherrschaft Christi, wofür der ganze Kolosserbrief mit Nachdruck argumentiert, bleibt nicht ohne apostolische vielleicht, aber auch politische Folgen  zu haben! Ja, wie kann man mitleben, wie kann man alles tun, um sich an alle anzupassen und so viele wie möglich (I Kor 9,19-23) zu gewinnen.
Die Liebe Christi - die alle Erkenntnis übersteigt (vgl. Eph 3,19) -, beleuchtete alle, die im Laufe der Tage und Jahrhunderte versucht haben, davon zu leben .... Durch sie erleuchtete uns Christus. Wenn sich unser Fleischkörper dem versprochenen Modell des glorreichen Leibes Christi (Philipper 3,21)  noch nicht fühlt zu folgen, mussten die Zeugen schuldig sein oder unsere eigene Fahrlässigkeit?
Es ist einfach diejenigen, die die Fackel des Anlaufens bestanden oder einige Funken zu einem kurzen Flackern gehalten haben, zu verschuldigen. Es ist in böser Absicht. Jesus spricht zu uns direkt, wie am ersten Tag, und die gute Nachricht ist immer neu, immer gut, einfach und klar. Wir wissen es. Laufen nicht weg von der Wahrheit. Haben den Mut des Glaubens.

Worauf warten wir : ein Christ ist, Christus zu folgen, nicht?

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italiano

Nulla è! Tutto evapora! Tutto è vanità! Questo è il ritornello più perlustrando di questo moderno saggio che, con il pretesto di Salomone, invita a prendere un accogliente rifugio dalle idee, e del "politicamente e religiosamente corretto". La parola ebraica Hébel - tradotta da vanità - significa fumo, vapore, nebbia e quindi nulla : una sciocchezza, ho visto tutto quello che può essere fatto sotto il sole, ma in realtà, tutto è vanità, e perseguimento del vento ( Ecc. 1:14).

C'è più postmoderno di questo pensiero cinico?
E persino gli autori biblici, senza negare il disturbo legato al lavoro (Gen. 3, 19), lo vedono come compito normale dell'uomo. Lo successo stesso nel lavoro  è un segno della benedizione divina (Deuteronomio 14,29; 16.15, Sal 128,2). Siracide (altro autore biblico) ha elogiato i contadini e gli artigiani (Si 38, 25-32), anche se giudica superiore la condizione del saggio (Si 38, 33-39, 11). La pigrizia è fortemente condannata (Proverbi 13: 4). Per una volta il nostro Salomone poteva gioire per i suoi successi (Qo 2,4-10), poi è arrivata la conclusione amara che tutto è vanità e un inseguire il vento, e abbiamo fatto alcun profitto sotto il sole (Qo 2 , 11).

Davvero tutti questi aforismi e apophthegms, tutta questa oscura sapienza e questi banderillas filosofici agiscono come uno sperone (Q 12, 11), che impedisce rimanere bloccati nel fango comune e provoca un inizio sano. I familiari di Emil Cioran pussono ricordare solo il suo 'Libro della
decomposizione'!
Che avrebbe replicato un osservatore al nostro slogan politico : lavorare di più per guadagnare di più! Un triste motto di circostanze utilizzato per giustificare il lavoro domenicale, per esempio, senza tener conto delle esigenze di libertà, di spiritualità e di silenzio, sia della famiglia e della società. Di fronte alla esaltazione e al sfruttamento senza limiti del cittadino produttore e consumatore, le riflessioni del nostro Kierkegaard ellenistico rimangono molto
attuale.
Purtroppo!
Ci deve essere - è quello che ci ha aperto il nostro Salomone - un altro modo di considerare il destino dell'uomo e, quindi, in grado di ospitare la nuova parola che offre il fenomeno Gesù!

Poi:
sollevare per sé o per Dio?

Luca è l'unico dei quattro evangelisti che ci ha portato l'approccio del giovane che chiede a Gesù di intervenire per una condivisione. Luca è molto interessato a temi della povertà e ricchezza. Il denaro in sé, anzi è uno dei temi preferiti di Matteo. Per esempio, dai suoi discepoli, Gesù chiede una radicale rinuncia (12, s 33, 14, 33), ma Zaccheo, tornato a quadruplicare il suo misfatto e duou avere dato la metà dei suoi beni ai poveri, continua il suo lavoro di pubblicano (19 , 1-10). La comunità di beni nella Chiesa ha sempre riposato sul volontariato (Atti 5:04), e non ha mai cambiato . La situazione divenne rapidamente critica, e Paolo -
lui era Luca ii l compagno - cercherà di raccogliere fondi per i poveri di Gerusalemme, la famosa collezione

Proprio come quello che lui è stato riferito da Gesù -Paolo stesso ha avuto l'intelligenza di seconda mano - ci dà nulla di sistematico, ma dopo questo Master di vivere che è l'Uomo di Nazareth, egli intende in primo luogo a riflettere sul retto uso dei beni necessari per la vita. Mentre il più giovane vodrebbe ottenere da Gesù un lodo arbitrale contro il suo anziano che rifiuta una divisione del patrimonio del padre, Gesù sembra ignorare la questione della giustizia ordinaria. Si muove la questione, si invita a riflettere sulle posizioni interiori dei suoi discepoli, i loro progetti di vita, le loro legittime aspettative. Come lo inica la seguente parabola, lo che viene condannato è l'avidità insaziabile: di più!

Sempre la stessa cosa : sollevare are per chi, per che cosa?

Il grande proprietario che rende belli raccolti potrebbe, dal punto di vista economico, pensare di investire e contribuire allo sviluppo generale. Ma è per lui e lui solo, ha deciso di costruire nuove stalle e di condurre una vita più piacevole. E dopo tutti belle plani, la morte improvvisa si verifica: addio vitello, mucca, maiale, pollo!

Che cosa è una priorità nella nostra vita? Ciò che ci fa agire, correre, vibrare? Per quali valori siamo pronti per donarci a fondo? Sicuro: conclusioni da trarre saranno diverse a seconda che ciascuno ha le sue condizioni personali e sociali. Ma per tutti vale di soddisfare la destinazione di sua proprietà e di ricchezza.

I mondi possono comunicare?

Che significa lavorare per Dio, ma solo fare di tutto per costruire relazioni, promuovere il commercio, permettendo a tutti di ottenere un salario di sussistenza? Geremia si ripete durante la sua vita movimentata dalle disgrazie del suo tempo: la religione pura e senza macchia davanti a Dio nostro Padre è questa: soccorrere gli orfani e le vedove nelle loro afflizioni, e non contaminarsi col mondo per mantenerse pulito (I 1, 27).

E 'bene a tendere per le cose di sopra! Tendere, in quanto è oggettivamente e materialmente possibile. Abbiamo tutti ricevuto i semi. Essere realistici come Saint Paul è sempre introdurre nella realtà lo che il battesimo ha depositato in ogni cristiano. Ecco perché, tra i difetti segnalati, la sete disordinata 'per sempre piu' è una vera idolatria, cioè il culto di Mammona, già bollato da Gesù (Mt 6, 24).

Alla ricerca insaziabile di se stesso, si oppone la realtà del battesimo - ma chi lo spiega e prende sul serio fino al punto di conformare la sua vita? - realtà prevista per farci adottare la vita stessa di Cristo Gesù pe chi non c'è più Greco e Ebreo, Ebreo e Gentile, schiavo e uomo libero ... . francese e arabo, ebreo e africano, indifferenti e atei ... non ci sono più ricchi e poveri, felici e infelici, saziati e affamati? ...?

Il cristianesimo ben temperato non è legato a nessuna cultura : è peccare contro lo Spirito che non tiene questo in considerazione per avviare la rinascita della Chiesa!
La globalizzazione è qui, che fortuna per annunciare Cristo fino ai confini della terra! Inizia con l'essere una lampada per illuminare ben visibile intorno a noi. Meglio se le ombre svaniscono via, ma siamo in grado di diffondere solo la luce dello Spirito. Non spegnere (1 Tessalonicesi 5:19).
La supremazia totale di Cristo, per cui tutta la Lettera ai Colossesi sostiene con forza, non è senza conseguenze apostoliche, forse, ma anche politica! Sì : come vivere, come farci tutto per tutti, per guadagnarne il maggior numero (I Cor 9,19-23).
L'amore di Cristo - che sorpassa ogni conoscenza (cfr Ef 3,19) -; ha illuminato tutti coloro che giorno dopo giorno e per secoli hanno cercato di viverlo.... Attraverso di loro, Cristo brillò per noi. Se il nostro corpo di carne non si sento ancora promesso di seguire il modello del corpo glorioso di Cristo (Fil 3,21), a chi deve dare la colpa : ai testimoni o a nostra negligenza?

E 'facile dare la colpa a coloro che sono passati il ​​testimone di offuscarlo o aver refletto qualche scintilla di sfarfallio brevemente. E 'in malafede. Gesù ci parla direttamente, come il primo giorno, la buona notizia è sempre nuova, sempre buona, semplice e chiara. Lo sappiamo. Non fuggire dalla verità. Abbiate il coraggio della fede.

Cosa fare noi? Come un cristiano : seguire Cristo.

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espanol

No hay nada! Todo se evapora! Todo es vanidad! Este es el estribillo más estriptista de este moderno sabio que, bajo la apariencia de Salomón invitó a tomar un acogedor refugio de las ideas, e del " políticamente y religiosamente correcto." La palabra hebrea Hebel - traducida por la vanidad - significa humo, vapor, niebla y por lo tanto nada, una tontería : vi todo lo que se puede hacer bajo el sol, pero en realidad, todo es vanidad y pousuite el viento ( Eclesiastés 1:14).

¿Hay más posmoderno de este pensamiento cínico? Generalmente los autores bíblicos, sin negar los problemas relacionados con el trabajo (Gen. 3, 19), lo ven como tarea normal del hombre. El éxito mismo en el trabajo venlo come un signo de la bendición divina (Dt. 14.29; 16.15, Sal 128,2). Eclesiástico (otro autor bíblico) elogió a los campesinos y artesanos (Si 38, 25-32), aunque juez superior el estado de los sabios (Si 38, 33-39, 11). La pereza es fuertemente condenada (Proverbios 13: 4). Durante un tiempo, nuestra Salomón pudo regocijarse en sus éxitos (Qo 2,4-10), luego vino la amarga conclusión de que todo es vanidad y
pousuite el viento, y lo hicimos sin provecho debajo del sol (Qo 2 , 11).

Realmente todos estos aforismos y apotegmas, toda esta oscura sabiduría, y estas banderillas filosóficos actúan como un estímulo (Q 12, 11) que impide permanecer atrapado en el fango común y provoca un comienzo saludable. Los familiares de Emil Cioran sólo puede recordar su Libro de
descomposición!
Que habría replicado un observador de nuestro lema político "Trabajar más para ganar más"! Un triste lema de circunstancias para justificar el trabajo dominical, por ejemplo, sin tener en cuenta las necesidades de la libertad, la espiritualidad y el silencio, de la familia y de la sociedad. Frente a la exaltación y la explotación ilimitadas de los ciudadanos consumidores y productores, los reflejos de nuestro helenístico Kierkegaard siguen siendo mucho actual.
Desafortunadamente!
Es debe tener - es lo que abre para nosotros nuestro Salomón - otra forma de considerar el destino del hombre y por lo tanto capaz de adaptarse a la nueva palabra que ofrece el fenómeno de Jesús!
Entonces: recaudar para sí o para Dios?

Lucas es el único de los cuatro evangelistas que nos han conservado el enfoque del menor, pidiéndole a Jesús que intervenga para una división. Lucas está muy interesado en las cuestiones de la pobreza y la riqueza. El dinero en sí mismo, sino que es uno de los temas favoritos de Mateo. Por ejemplo, de sus discípulos, Jesús pide una renuncia radical (12, s 33, 14, 33), pero Zaqueo, habiendo regresado a cuadruplicar su fechoría y dado la mitad de sus bienes a los pobres, mantiene su trabajo de publicano (19 , 1-10). La comunidad de bienes en la Iglesia siempre se ha basado en voluntaria (Hechos 5:04) y nunca otra manera. La situación rápidamente se tornó crítica, y Pablo - cuyo Lucas era el compañero - tratará de recaudar fondos para los pobres de Jerusalén, la famosa colección

Al igual que lo que se informó sobre Jesús -  
porque Pablo mismo hubo inteligencia que de segunda mano - nos da nada sistemática, pero, después de este "Máster para vivir" que es el hombre de Nazaret, el significa en primer lugar para reflexionar sobre el uso correcto de los bienes necesarios para la vida. Mientras que el joven quería de Jesús un laudo arbitral en contra de su hermano mayor que se niega una división de la herencia de su padre, Jesús parece ignorar la cuestión de la justicia ordinaria. Se mueve el tema, se invita a la reflexión sobre las posiciones interiores de sus discípulos, sus proyectos de vida, sus expectativas legítimas. Como muestra la siguiente parábola, que es condenada es la insaciable codicia: siempre más!

Siempre lo mismo: elevar  para quién, para qué?

El gran propietario que hace sus hermosas cosechadas podría desde el punto de vista económico, pensar en invertir y contribuir al desarrollo general. Pero es para él y sólo a él, decidió construir nuevas granjas para llevar a cabo una vida más agradable. Y eso es que después de sus planos preciosos, la muerte súbita se produce:
¡Adiós! ternera, vaca, cerdo, pollo!

¿Qué es una prioridad en nuestras vidas? Lo que nos hace actuar, correr, vibrar? ¿Para qué valores estamos listos para la donación total de nosotros a fondo?
Sseguro: sacar conclusiones difieren de acuerdo a cada uno de sus circunstancias personales y sociales. Pero para todos se necesita cumplir con el destino de sus bienes y riqueza.

Los mundos pueden comunicar?

Qué significa trabajar por Dios, pero acaba de hacer todo lo posible para construir relaciones, promover el comercio, lo que permite que todos tengan un salario digno? Jeremías está repitiendo durante su vida azarosa por las desgracias de su tiempo: la religión pura y sin mácula delante de Dios el Padre es ésta: visitar a los huérfanos ya las viudas en sus tribulaciones, para mantenerse lejos de el mundo para no contaminarse (I 1, 27).

Es bueno
avanzar hacia las cosas de arriba! Ya que es objetivamente y materialmente posible. Recibimos todos las semillas. Sea realista en la manera de Pablo es entrar en la realidad de que el bautismo presentada en cada cristiano. Por eso, entre los defectos denunciados, sed desordenada para siempre mas, es una verdadera idolatría, es decir, la adoración de Mamón, ya marcada por Jesús (Mt 6, 24).
En la búsqueda insaciable de sí mismo, se opone la realidad del bautismo -, pero quien explica y toma en serio hasta el punto que su vida se ajusta? - realidad que supone tener la misma vida de Cristo Jesús: que no hay mas griego y Judío, Judíos y gentiles, esclavos y libres ... . para el que no hay más francés y árabe, judíos y africanos, indiferentes y ateos ... no hay más ricos y  pobres, felices e infelices, saciados y hambrientos? ...?

El cristianismo bien temperado no está vinculado a ninguna cultura ; es pecar contra el Espíritu, que no tomar esto  en cuenta para iniciar el renacimiento de la Iglesia!
La globalización está aquí, la suerte de anunciar a Cristo hasta los confines de la tierra! Comienza por ser una lámpara para iluminar un lugar destacado a nuestro alrededor. Mejor si las sombras se desvanecen, pero sólo podemos difundir la luz del Espíritu. No extinguir (1 Tesalonicenses 5:19).
La total supremacía de Cristo, para que toda la carta a los Colosenses argumenta con fuerza, no deja de tener consecuencias apostólicas tal vez, pero también políticos! Sí : cómo vivir, cómo hacerse todo para todos, para ganar la mayor cantidad (I Cor 9,19-23).
El amor de Cristo que excede a todo conocimiento (cf. Ef 3,19), iluminada todos los que en cada día y durante siglos han tratado de vivir de eso.... A través de ellos Cristo brilló para nosotros . Si nuestro cuerpo de carne todavía no se siente prometido seguir el modelo del cuerpo glorioso de Cristo (Filipenses 3:21), él debe culpar a los testigos o de nuestra propia negligencia?

Es fácil culpar a los que han pasado la antorcha de empañar o pensado alguna chispa a parpadear brevemente. Es de mala fe. Jesús habla con nosotros directamente, como el primer día, la buena noticia es siempre nueva, siempre es buena, simple y clara. Lo sabemos. No huyas de la verdad. Ten la valentía de la fe.

¿Qué es lo que nosotros, como cristiano es seguir a Cristo?



[1] Le livre se nomme aussi l'Ecclésiaste (traduction grecque de l'hébreu קהלת Qohelet, « celui qui s'adresse à la foule »), et fait partie de la Bible hébraïque. L'auteur se présente en tant que fils de David, et roi d'Israël à Jérusalem (1:1, 12, 16; 2:7, 9), sans se citer nommément. Il est traditionnellement identifié à Salomon, mais les exégètes modernes datent l'œuvre du 3ème siècle av. J.-C., pendant la période hellénistique où les Hébreux furent influencés par les divers systèmes philosophiques grecs comme l'épicurisme et le stoïcisme.
[2] (1911Roumanie - 1995 Paris) Philosophe et écrivain roumain, d'expression roumaine initialement, puis française à partir de 1949.
[3] Søren Aabye Kierkegaard (1813 - 1855) est un écrivain, théologien protestant et philosophe danois.

dimanche 21 juillet 2013

PRIERE & INTERCESSION



28 juillet 2013

PRIERE  & INTERCESSION
Dix-septième dimanche du Temps ordinaire Année C

Textes :
  • Gn 18, 20-32
  • Ps 137
  • Col 2, 12-14
  • Lc 11, 1-13



Reconnaissons-le ! Notre prière n’est pas toujours exaucée : la confiance et la persévérance n’y peuvent rien ! Une piété de type saint sulpicien affirme que toute prière est exaucée, même si ce n’est pas de la manière que nous le souhaitions. Sans préciser plus… Et pourtant cela n’est pas faux !

Car la prière est un exercice. Tout exercice agit en effet sur celui qui le pratique. La prière nous transforme donc. Au point qu’arrivé à une certaine « forme spirituelle », on n’attend plus rien d’autre de la prière que cette transformation.

Le « réalisme » de Lourdes justement – au-delà des miracles –, c’est la transformation qui s’opère chez le pèlerin : le vrai miracle est intérieur. Comme les arts martiaux : on les maîtrise pour n’avoir pas à les utiliser ! Paradoxe !

La gratuité s’apprend : elle n’est pas naturelle ! Le « religieux », le moine, « l’homme des vœux de religion » est appelé à fonctionner de cette façon-là : il apprend, se forme et s’entraîne – pendant plus de 10 ans -, de façon à développer le maximum de ses potentialités profanes et religieuses. Il a des attentes, bien sûr, des désirs, une « ambition » spirituelle : et puis, arrivé à ce stade, il accomplit réellement son vœu d’obéissance, en s’étant rendu « indifférent » au contenu de son obédience ! Il est simplement  prêt pour « la » mission ! Où qu’elle soit ! Il est exaucé, "ex-haussé" : c’est-à-dire qu’il est libéré de son propre désir !

C’est le Père des croyants, Abraham, qui retient aujourd'hui encore notre attention (Gn 18, 20-32). Dieu lui avait promis, non seulement d'avoir une descen­dance, mais de devenir une bénédiction pour toutes les Nations (Gn 12, 1-3). Il le devient déjà par la prière, en se faisant l'avocat des justes qu’il suppose vivre au milieu des populations dépravées de Sodome et de Gomorrhe. Sa longue intercession est un véritable marchandage de marché persan !
Israël a mis du temps pour cesser d’admettre sans sourciller la rétribution collective. Ézéchiel a dû le secouer pendant l’exil de Babylone ! Rappelons-nous : « Les pères ont mangé du raisin vert et les dents des fils ont été agacées » (Ez 18, 2). Quel travail de « prophète » que de convertir  des rapatriés au sens de la responsabilité personnelle, de la  justice et de la gratuité !

Jouer les intermédiaires entre Dieu et les hommes, c’est aussi devoir jouer le rôle d'intercesseurs. Il faut lire les aventures palpitantes de  Jérémie. Il use de tous les moyens pour détourner la colère divine contre les Judéens, jusqu'à ce qu'il se voit interdire de poursuivre, tant la faute est grande :
« Toi, n'intercède pas pour ce peuple, ne profère en leur faveur ni plainte ni supplication... » (Jr 11,14).
Abraham aura donc fait des émules…, lui qui supplie Dieu pour son neveu Lot et, en même temps, pour des tordus sexuels. Mais, si étendue soit-elle, la miséricorde divine a les limites que les hommes lui imposent ! Personne ne peut rien contre la liberté, contre le désir pervers ou non, contre la volonté du mal : la prière elle-même peut être pervertie, quand elle sert des intérêts égoïstes et particuliers.
Le renversement du sens normal de la justice prélude au sacrifice, et en particulier à celui de l’homme Jésus, « venu non pour cueillir l’objet de son désir, mais satisfaire le désir de vivre de la multitude ».

Le rôle de l’Eglise - sacrement du salut, selon l'enseignement de Vatican II -, consiste seulement à relayer la prière du Christ : pardonner ! Le ministère de la réconciliation !
« Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font » (Le 23, 36), et cela tout particulièrement dans chaque eucha­ristie.

L'état de « manque de Dieu » (autrement dit de péché)  dans lequel le monde est plongé, nul ne l'a mieux dépeint (et vécu ?) que Paul. Il suffit de relire les premiers chapitres de l'épître aux Romains pour s'en convaincre. Tous - païens et Judéens -, tous sont privés de Dieu.

Cette vision réaliste – noire, même -, constitue le fond sur lequel se détache le relief de la grâce qui opère en Jésus Christ en croyant en lui : Dieu l’a effectivement destiné à mourir à sa propre divinité en s’incarnant comme homme (d’après Rm 3,25).  La théologie s’essaie - depuis Nicée 325  -, à expliquer la chose :
-        elle nous enseigne que la foi conduit au baptême qui nous plonge dans la mort du Christ pour avoir part à sa Résurrection. Chemin inverse donc : les hommes meurent en tant que tels pour ressusciter comme dieux. " Car le Fils de Dieu s’est fait homme pour nous faire Dieu "
-        Alors que l’homme reste en attente de la résurrection, Paul - déjà 3 siècles plus tôt -,  accentuait tellement la gran­deur du pardon que l'on se croirait déjà ressuscité : effet de la grâce bap­tismale (signifiée par le vêtement blanc).
-        Mais prétendre être déjà arrivé au terme, c’est devenir un parvenu !  Car la vie éternelle de l’homme reste cachée avec le Christ en Dieu, jusqu'à sa venue finale (Col 3,3). C'est alors que le corps sera transfiguré pour être semblable au corps glorieux du Christ (Ph 3, 21).

Alors, si nous y croyons, au lieu de sans cesse gémir sur la dépravation du monde et les péchés de l'Église, les chrétiens ont intérêt à être attentifs aux signes de Résurrection provoqués par l'Esprit Saint, jamais inactif. Avec Matthieu, considérons la prière d'Abraham : « Seigneur, je te rends grâce pour ces petits... » (Mt 11, 25), pour ces mères et ces pères de famille, pour ces enseignants et ces éducateurs... qui ne bais­sent pas les bras et qui, jour après jour, entretiennent la flamme discrète de l'espérance, en soufflant jusqu’à l’asphyxie sur les cendres improbables de l’enthousiasme ! Où sont passés tous les « justes parmi les Nations » ? Puissent-ils nous conduire à découvrir l'action de l’Esprit, envoyé par le Christ ressuscité pour transformer le monde !

L'écoute de Jésus appelle la réponse. Le docteur Luc serait  l'évangéliste de la prière, de celle de Jésus, prière solitaire, son secret, et si intense qu'elle devait, à n’en pas douter, se refléter sur son visage. « Seigneur, apprends-nous à prier... »
Cette prière avait-elle des fondamentaux spécifiques ? Certainement. On peut en déduire plusieurs éléments:
-        que Dieu est un père
-        qu’il semble l’avoir caché aux sages et aux intelligents
-        et de l'avoir révélé aux tout petits... » (Lc 10, 21).
-        c'est aussi la prière de la désolation et de l’assumation : « Père, si tu veux écarter de moi cette coupe... Pourtant que ce ne soit pas ma volonté, mais la tienne qui se réalise ! » (Lc 22, 42).
-        prière de pardon : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font » (Lc 23, 34) ;
-        prière de celui qui s’en remet définitivement « Père, entre tes mains je remets mon esprit » (23, 46).
Cet élan à la fois d'intimité joyeuse avec Dieu et d'entière soumission à lui est la marque distinctive de la prière chrétienne, animée par l'Esprit Saint.  « L'Esprit fait de vous des fils adoptifs ; c'est par lui que nous crions : Abba ! Père » (Rm 8,15, cf. Ga 4, 5).

La révélation de la gloire de Dieu, qui sous tend notre prière filiale, n'est autre que le triomphe de sa miséricorde pour l’homme (Rm 11,32).         
Et le « Ne nous soumets pas à la tentation » évoque au fond l'avertissement aux disciples endormis, lors de l’arrestation dans le jardin : « Priez pour ne pas tomber au pouvoir de la tentation » (Le 23,40). Ne nous mettez pas sous la tentation, ne nous rendez pas plus faibles qu’elle. La torpeur est irrésistible, jadis et aujourd’hui ! Heureusement que Jésus déclare à tous les Pierre de l’Histoire : « J'ai prié pour toi, afin que ta foi ne disparaisse pas. Et toi, quand tu seras revenu à toi, affermis tes frères » (Lc 22, 31 s.).

Priez, prions donc ! Mais renonçons à vouloir ferrer Dieu comme un poisson !
La seule demande tolérable, c’est de demander d’être disponible à son souffle imprévisible !
Cette capacité à discerner doit devenir une attitude permanente. La prière dispose le cœur à trouver Jésus partout,  si nous voulons bien le chercher : dans son prochain, dans sa vie quotidienne, dans tout évènement qui se laisse interpréter. La prière permet à l’homme de se mettre à l’écoute de Dieu, comme on recherche une station sur sa radio. Il faut bien se synchroniser pour que la réception soit claire. Cela demande simplement de ne pas interférer, bricoler, imaginer que l’on peut modifier l’émission. Nous sommes seulement des auditeurs attentifs.

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english

Our prayer admittedly is not always answered: trust and perseverance can do nothing! Piety of Saint Sulpician kind asserts that all prayer is answered, even if it is not the way we wanted. Without specifying more ... And yet this is not wrong!

Because prayer is an exercise. Any exercise woks effectively on those who practice it. Prayer thus transforms us. So much that having arrived at a "spiritual fitness", nothing is any longer expected of prayer than this transformation.

The "Realism" of Lourdes precisely - beyond miracles - is the transformation that occurs in the pilgrim : the real miracle is inside. As the martial arts : the are mastered for not having to use them! Paradox!

Being free is to be learnt : it is not natural! The "religious", the monk, "the vows man " is called to operate this way: he learns, is formed and trains - for more than 10 years - in order to develop the maximum of his secular and religious potential. He has expectations, of course, desires, a spiritual "ambition" and then, come to this point, he actually carries out his vow of obedience, by being made "indifferent" to the contents of his obedience! He is simply ready for "the" mission! Where it is! He is "answered", "ex-upped": that is to say, he is freed from his own desire!

It is the Father of believers, Abraham, who still holds our attention (Gen 18, 20-32). God had promised him not only to have discordance, but to become a blessing to all nations (Gen. 12: 1-3). He already is by prayer, by advocating fair guess for  the people that live among the depraved people of Sodom and Gomorrah. His long intercession is a real bargain 'on a Persian market'!
Israel has been slow to stop admitting stride collective retribution. Ezekiel had to shake them during the Babylonian exile! Let us remember: "The fathers have eaten a sour grape, and son teeth are set on edge" (Ezekiel 18, 2). What work of a "prophet" that of converting repatriated ones to the sense of personal responsibility, justice and free!

Act as the intermediaries between God and men, but also have to play the role of intercessors. You must read the exciting adventures of Jeremiah. He uses all means to divert the wrath of God against the Judeans, until he was forbidden to continue, as the fault is great:
"You do not pray for this people, neither speaks in their favor or complaint or plea ... "(Jeremiah 11.14).
Abraham will have been emulated ..., who begs God for his nephew Lot, and at the same time for sexual bent ones. But so extensive it is, the divine mercy has limits that men force it! Nobody can do anything against freedom, against the desire, perverse or not, against the will of evil : prayer itself can be perverted when it serves selfish and individuals interests.

The reversal of the normal direction of justice is the prelude to sacrifice, and in particular that of the man Jesus "not come to pick up the object of his desire, but satisfy the desire to live of the multitude."

The role of the Church - the sacrament of salvation, according to the teaching of Vatican II - is only to relay the prayer of Christ : forgive! The ministry of reconciliation!
"Father, forgive them, for they know not what they do" (The 23, 36), and this especially in every Eucharist.

The state of "lack of God" (ie sin) in which the world is plunged, no one has better portrayed (and lived?) than Paul. Just read the first chapters of the Epistle to the Romans to be convinced. All - pagans and Judeans - all are deprived of God.

This realistic vision - black, even - is the background against which stands the relief of the grace that operates in Jesus Christ by believing in him : God actually intended to die in his own divinity by incarnating as a man ( from Rm 3.25). Theology tries - from Nicaea 325 - to explain it:
- It teaches us that faith leads to baptism which plunges us into the death of Christ to share in his Resurrection. Therefore reverse path: men die as such to resurrect as gods. "For the Son of God became man for us to become God"
- While the man still awaiting the resurrection, Paul - already three centuries earlier - so accentuated the grandeur of forgiveness that we believe already risen: one effect from baptism grace (signified by the white cloth).
- But to pretend already reached the end, it's become an upstart! The eternal life of man is hidden with Christ in God until his final coming (Col 3:3). This is when the body will be transfigured to be similar to the glorious body of Christ (Phil. 3: 21).

So if we believe in it, instead of constantly moaning about the depravity of the world and the sins of the Church, Christians have an interest in being alert to the signs of resurrection caused by the Holy Spirit, never idle. With Matthew, consider Abraham's prayer: "Lord, I thank you for these small ... "(Mt 11, 25) for these mothers and fathers, for these teachers and these educators ... who do not give up and who, day after day, maintain the discrete flame of hope, blowing up until asphyxia on unlikely ashes of enthusiasm! Where have gone all the "Righteous among the Nations"? May they lead us to discover the workings of the Spirit, sent by the risen Christ to transform the world!

Listening to Jesus calls the answer. Dr. Luke is the evangelist of prayer, that of Jesus, solitary prayer, his secret, and so intense that it was in no doubt, reflected on his face. "Lord, teach us to pray ... "
Had this prayer specific fundamentals? Certainly. We can deduce several elements:
- God is a father
- He seems to have hidden it from the wise and intelligent
- And revealed it to little ones ... "(Lk 10, 21).
- It is also the prayer of desolation and ASSUMPTION: "Father, if you want to remove this cup from me ... Yet it is not my will, but yours be done! "(Lk 22, 42).
- Prayer of forgiveness: "Father, forgive them, for they know not what they do" (Lk 23, 34);
- Prayer of one who finally gives in "Father, into thy hands I commend my spirit" (23, 46).

The momentum of both joyous intimacy with God and complete submission to him is the hallmark of Christian prayer, led by the Holy Spirit. "The Spirit makes you adoptive sons : through him we cry, 'Abba! Father "(Rom 8:15, cf. Ga 4, 5).

The revelation of the glory of God, which underlies our filial prayer is none other than the triumph of his mercy to man (Rom 11,32).
And "Lead us not into temptation" evokes the deep warning to the disciples asleep during the arrest in the garden: "Pray not to fall into the power of temptation" (The 23,40). Do not put us in temptation, do not make us weaker than it. Torpor is irresistible, then and now! Fortunately, Jesus told all Peter of history: "I have prayed for thee, that thy faith will not fail. And when thou shalt be returned to you, strengthen your brethren "(Lk 22, 31 sec.).

So! Pray and pray ! But give up wanting shoe God like a fish!
The only tolerable request is to ask to be available to his unpredictable breath!
This ability to discern should become a permanent attitude. Prayer disposes the heart to find Jesus everywhere, if we want to get it: in one's neighbor, in daily life, in any event that open to interpretation. Prayer enables man to get in tune with God, as one researches a station on the radio. It must be synchronized so that the reception is clear. It just takes not to interfere, tinker, imagine that you can modify the program. We are only attentive listeners.

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deutsch

Es muss zugeben! Unser Gebet ist nicht immer beantwortet: Vertrauen und Beharrlichkeit können nichts tun! Eine Frömmigkeit des heiligen Sulpician Art behauptet, dass all Gebet erhört wird, auch wenn nicht die Art, wie wir wollten. Ohne mehr Angabe ... Und doch das ist nicht unrichtig!

Denn das Gebet ist eine Übung. Jede Übung hat eine Wirkung auf diejenigen, die sie praktizieren. Das Gebet verwandelt uns damit. Angekommen zu einer "spirituellen fitness", wird nicht mehr erwartet etwas von Gebet, als diese Transformation.

Der "Realismus" von Lourdes genau - über die Wunder hinaus - ist die Transformation, die im Pilger auftritt: das eigentliche Wunder ist im Inneren. Wie bei den Kampfkünsten : der Master ist derjenige, der sie nicht benutzt! Paradox!

kostenlos lernen müssen : Es ist nicht natürlich! Der "Ordensman", der Mönch, "der Mann der Gelübde" wird aufgerufen, um auf diese Weise zu betreiben: Er lernt, wird gebildet und trainiert - für mehr als 10 Jahre -, um maximal seinen weltlichen und religiösen Potenzial zu entwickeln. Er hat Erwartungen, Begierde, eine spirituelle "Ehrgeiz" : und dann zu diesem Punkt angekommen, legt tatsächlich seine Gelübde des Gehorsams ab, indem er sich "indifferent" um den Inhalt seines Gehorsams gemacht hat! Er ist einfach bereit für "die" Mission! Wo ist es! Er wurde "er-hört, beantwortet": "Ex-upped": das heißt, er ist von seiner eigenen Begierde befreit!

Es ist der Vater der Gläubigen, Abraham, die unsere Aufmerksamkeit noch hält (Gen 18, 20-32). Gott hatte ihm nicht einen Nachwuchs versprochen, aber ein Segen für alle Völker (Gen. 12: 1-3) zu werden. Er ist es bereits durch das Gebet, durch seine Verteidigung des fairen Menschen, die mitten den verdorbenen Einwohnern von Sodom und Gomorra lebten. Seine langen Fürbitte ist ein echtes Schnäppchen einer persischen Markt!

Israel hat sich nur langsam zu stoppen kollektive Vergeltung zuzugeben. Ezekiel musste während des babylonischen Exils die Juden schütteln! Erinnern wir uns: "Die Väter haben saure Trauben gegessen, und Sohn Zähne sind stumpf" (Hesekiel 18, 2). Was für eine "Propheten" Arbeiten,  der Repatriierten zum Gefühl der persönlichen Verantwortung, Gerechtigkeit und Kostenlosigkeit zu konvertieren!

Fungieren als Vermittler zwischen Gott und den Menschen, es ist auch die Rolle der Fürsprecher zu spielen. Sie müssen lesen die aufregenden Abenteuer des Jeremia. Er nutzt alle Mittel, um den Zorn Gottes gegen die Judäer abzulenken, bis er verboten war, fortzusetzen, da der Fehler ist groß:
"Du, du brauchst nicht für diese Menschen zu beten, weder zu ihren Gunsten Beschwerde oder Plädoyer sprechen... "(Jeremia 11,14).
Abraham wird nachgeahmt haben ..., der Gott um seinen Neffen Lot und in der gleichen Zeit für die sexuell
Verdorbenen bittet. Aber so umfangreich ist sie, hat die göttliche Barmherzigkeit Grenzen, die  Menschen ihr zwingen! Niemand kann etwas gegen die Freiheit tun, gegen die perverse Lust oder nicht, gegen den Willen des Bösen : das Gebet selbst kann pervertiert werden, wenn es egoistischen Interessen und Personen dient.
Die Umkehrung der normalen Richtung zur Gerechtigkeit ist der Auftakt zu opfern, und insbesondere, zum Opfer des Menschen Jesus "nicht gekommen, um das Objekt seiner Begierde aufzuheben, die aber den Wunsch der Menge zu leben zu befriedigen."

Die Rolle der Kirche - das Sakrament der Erlösung, nach der Lehre des II. Vatikanischen Konzils - ist nur Relais des Gebet Christi:  vergeben! Der Dienst der Versöhnung!
"Vater, vergib ihnen, denn sie wissen nicht was sie tun" (Die 23, 36), und dies vor allem in jeder Eucharistie.

Der Zustand des "Mangels an Gott" (dh Sünde), in dem die Welt gestürzt, hat niemand besser dargestellt (und gelebt?) wie Paul. Lesen Sie die ersten Kapitel des Briefes an die Römer, um überzeugt zu sein. All - Heiden und Jude - alle sind von Gott beraubt.

Diese realistische Vision - schwarze, auch - ist der Hintergrund, vor dem das Relief der Gnade, die in Jesus Christus durch den Glauben in arbeitet ihm steht : Gott tatsächlich beabsichtigte, dass er in seinem eigenen Göttlichkeit sterben sollten, durch seine Inkarnation als Mensch ( von Rm 3,25). Die Theologie versucht - von Nicäa 325 -, es zu erklären:

- Es lehrt uns, dass der Glaube zur Taufe leitet, die uns in den Tod Christi stürzt, um in seiner Auferstehung zu teilen. Daher umgekehrter Weg: Menschen sterben als solche, um als Götter wieder zu beleben. "Denn der Sohn Gottes ist Mensch geworden, für uns zu Göttern zu machen"
- Während der Mensch noch auf die Auferstehung steht , Paul - bereits drei Jahrhunderte früher - so die Grandeur der Vergebung akzentuierte, so dass wir glauben, schon auferstanden zu sein: von Taufgnade (angedeutet durch das weiße Tuch).
- Aber so zu tun, als schon das Ende erreicht wäre, ist es ein Emporkömmling zu werden!  Das ewige Leben des Menschen mit Christus in Gott bis zu seinem endgültigen Kommen (Kol 3,3) versteckt ist. Denn wird der Körper verklärt, um dem glorreichen Leib Christi ähnlich zu sein (Phil. 3, 21).

Also, wenn wir es glauben, über die Verderbtheit der Welt und die Sünden der Kirche statt ständig jammern, haben Christen ein Interesse daran, wachsam zu sein, auf die Zeichen der Auferstehung durch den Heiligen Geist verursacht, nie müßig. Mit Matthew, betrachten wir Abrahams Gebet: "Herr, ich danke dir für diese kleinen ... "(Mt 11, 25) für diese Mütter und Väter, für diese Lehrer und dieser Erzieher ... , die nie aufgeben, und die Tag für Tag, zur Erhaltung der diskreten Flamme der Hoffnung, auf unwahrscheinliche Asche der Begeisterung bis zur Asphyxie blasen! Wo sind all die "Gerechten unter den Völkern"? Mögen sie uns die Aktion des Geistes, von dem auferstandenen Christus gesandt, zu entdecken führen, um die Welt zu verändern !

Hören Jesus zu, ruft auf die Antwort. Dr. Lukas ist der Evangelist des Gebets, das von Jesus, einsames Gebet, sein Geheimnis, und so intensiv, dass es keinen Zweifel daran war, spiegelt es sich auf seinem Gesicht. "Herr, lehre uns beten ... "
Dieses Gebet hatte spezifische Grundlagen? Sicherlich. Wir können folgern mehreren Elementen:
- Gott ist ein Vater
- Er scheint es von den Weisen und Klugen verborgen haben;
- Und zeigte es den Kleinen ... "(Lk 10, 21).
- Es ist auch das Gebet der Verwüstung und Annahme: "Vater, wenn du diesen Kelch von mir entfernen möchten ... Doch es ist nicht mein, sondern dein Wille geschehe! "(Lk 22, 42).
- Gebet der Vergebung: "Vater, vergib ihnen, denn sie wissen nicht was sie tun" (Lk 23, 34);
- Gebet eines Menschen, der sich schließlich eingibt "Vater, in deine Hände lege ich meinen Geist" (23, 46).
Die Dynamik der beiden fröhlichen Vertrautheit mit Gott und vollständigen Unterwerfung unter ihn ist das Markenzeichen des christlichen Gebetes, durch den Heiligen Geist geführt. "Der Geist macht Sie Adoptivsohn, aber durch ihn haben wir weinen," Abba! Vater "(Röm 8,15, vgl.. Ga 4, 5).

Die Offenbarung der Herrlichkeit Gottes, die unserer kindlichen Gebet zugrunde liegt, ist nichts anderes als der Triumph der Barmherzigkeit für den Menschen (Rm 11,32).
Und das : "Führe uns nicht in Versuchung" evoziert eine tiefe Warnung den geschliffenen Jüngern, während der Verhaftung im Garten: "Betet, um nicht in der Macht der Versuchung zu fallen" (Lk 23,40). Lege uns nicht in Versuchung, mache uns nicht schwächer als sie. Erstarrung ist unwiderstehlich, damals und heute! Glücklicherweise erzählte Jesus allen Peter der ganzen Geschichte: "Ich habe für dich gebetet, dass dein Glaube nicht aufhöre. Und wenn du dir sollst zurückgegeben werden, dann stärke deine Brüder "(Lk 22, 31 sek.).

Betet, so beten! Aber aufgeben Schuh Gott wie ein Fisch zu ertappen wollen!
Die einzige tolerierbare Anforderung ist zu fragen, dass er uns verfügbar zu seinen unvorhersehbaren Atem macht!
Diese Fähigkeit zu erkennen, sollte eine ständige Haltung werden. Das Gebet fuhrt das Herz, Jesus überall zu finden, wenn wir es erhalten wollen: in unserem Nächsten, täglichen Leben, in jedem Fall, der sich interpretieren lässt. Gebet befähigt den Menschen, im Einklang mit Gott zu bekommen, als eine Station auf dem Radio. Es muss synchronisiert sein, so dass der Empfang klar wird. Es fordert nur nicht einzumischen, sich nicht vorstellen, dass man das Programm ändern darf. Wir sind nur aufmerksame Zuhörer.

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italiano

Dichiaratamente, la nostra preghiera non è sempre risposta : la fiducia e la perseveranza possono fare nulla! Una pietà di tipo San sulpiziano asserisce che ogni preghiera si risponde, anche se non è il modo in cui volevamo. Senza specificare di più ... Eppure questo non è sbagliato!

Perché la preghiera è un esercizio. Ogni esercizio ha effetto su coloro che la praticano. La preghiera ci trasforma: in tal modo che, essendo arrivato ad una sorte di "fitness spirituale" non è più ritenuta della preghiera che questa trasformazione.

Il "realismo" di Lourdes appunto - al di là dei miracoli - è la trasformazione che avviene nel dpellegrino: il vero miracolo è dentro. Come le arti marziali : il master no deve usarli ! Paradosso!

E
ssere liberi si deve imparare: non è naturale! Il "religioso", il monaco, "l'uomo dei voti" è chiamato ad operare in questo modo: egli impara, si forma e treni - per più di 10 anni - al fine di sviluppare il massimo il suo potenziale laico e religioso. Egli ha attese, naturalmente, desideri, una spirituale "ambizione" : e poi, arrivato a questo punto, svolge realmente il suo voto di obbedienza, per essere reso "indifferente" per il contenuto della sua obbedienza! E 'semplicemente pronto per "la" missione! Dove si trova! Egli è "risposto", "ex-alzato": vale a dire, egli è liberato dal suo desiderio!

E 'il padre dei credenti, Abramo, che detiene ancora la nostra attenzione (Gen 18, 20-32). Dio gli aveva promesso non solo di avere discendanza, ma di diventare una benedizione per tutte le nazioni (Gen. 12, 1-3). Lui è già diventato con la preghiera, invocando prt coloro che vivono tra la gente depravate di Sodoma e Gomorra. La sua lunga intercessione è un vero affare di "mercato persiano"!
Israele è stato lento per fermare ammettere stride la punizione collettiva. Ezechiele ha dovuto scuotere gli Giudei durante l'esilio babilonese! Ricordiamoci: "I padri hanno mangiato l'agresto, ei denti dei figli si sono allegati" (Ezechiele 18, 2). Che lavoro di "profeta" per convertire i rimpatriate al senso di responsabilità personale, della giustizia e gratuità!

Fungere da intermediari tra Dio e gli uomini, è anche svolgere il ruolo di intercessori. Si deve leggere le avventure di Geremia. Egli usa tutti i mezzi per deviare l'ira di Dio contro i Giudei, fino a quando gli fu proibito di continuare, in quanto il guasto è grande:
"Non prega per questo popolo, non parla in loro favore o reclamo o richiesta ... "(Geremia 11,14).
Abraham sarà stato emulato ..., che implora Dio per suo nipote Lot, e allo stesso tempo per i depravati sessuale. Ma così estesa è la misericordia divina, ha dei limiti che gli uomini lo richiedono! Nessuno può fare nulla contro la libertà, contro il desiderio perverso o meno, contro la volontà del male : la preghiera stessa se può essere pervertita quando serve gli interessi egoistici e individui.
L'inversione del senso normale della giustizia è il preludio del sacrificio, e in particolare quello del uomo Gesù "non venuto a ritirare l'oggetto del suo desiderio, ma soddisfare il desiderio di vivere nella moltitudine."

Il ruolo della Chiesa - il sacramento di salvezza, secondo l'insegnamento del Concilio Vaticano II - è solo quello di trasmettere la preghiera di Cristo: perdonare! Il ministero della riconciliazione!
"Padre, perdona loro, perché non sanno quello che fanno" (Il 23, 36), e questo soprattutto in ogni eucaristia.
Lo stato di "mancanza di Dio" (cioè il peccato), in cui il mondo è immerso, nessuno ha meglio interpretato (e vissuto ?) di Paulo. Basta leggere i primi capitoli della Lettera ai Romani per essere convinto. Tutti - pagani e Giudei - tutti sono privati ​​di Dio.

Questa visione realistica - nera, anche - è lo sfondo su cui si erge il rilievo della grazia che opera in Gesù Cristo credendo in lui: Dio in realtà l'ha destinato a morire nella sua divinità incarnandosi come uomo ( da Rm 3,25). La Teologia prova - da Nicea 325 - per spiegarlo:
- Ci insegna che la fede conduce al battesimo, che ci immerge nella morte di Cristo per partecipare alla sua risurrezione. Quindi invertire il percorso: gli uomini muoiono come tale per resuscitare come dei. "Il Figlio di Dio si è fatto uomo per noi diventare Dii"
- Mentre l'uomo ancora in attesa della risurrezione, Paolo - già tre secoli prima - in modo accentuato sottolineava tanto la grandezza del perdono che riteniamo già
risorti : da la grazia baptismale (significata dal panno bianco).
- Ma a fingere già raggiunto la fine, è diventato un parvenu! Perche la vita eterna dell'uomo è nascosta con Cristo in Dio, fino alla sua ultima venuta (Col 3,3). Questo è quando il corpo sarà trasfigurato ad essere simile al corpo glorioso di Cristo (Fil 3, 21).

Quindi, se ci crediamo, invece di continuare a lamentarsi circa la depravazione del mondo e le colpe della Chiesa, i cristiani hanno un interesse ad essere attenti ai segni di risurrezione causati dallo Spirito Santo, mai inattivo. Con Matteo, considerare la preghiera di Abramo: "Signore, ti ringrazio per questi piccoli ... "(Mt 11, 25) per queste madri e padri, per questi insegnanti e questi educatori ... che non rinunciano giorno dopo giorno a mantenere la fiamma discreta di speranza, e a
saltare in aria asfissia in ceneri improbabili di entusiasmo! Dove sono tutti i "Giusti tra le Nazioni"? Possano ci portare a scoprire le opere dello Spirito, mandato da Cristo risorto per trasformare il mondo!

Ascoltando Gesù chiama la risposta. Dott. Luca è l'evangelista della preghiera, quella di Gesù, la preghiera solitaria, il suo segreto, e così intenso che non aveva alcun dubbio, riflette sul suo volto. "Signore, insegnaci a pregare ... "
Questa preghiera ha avuto fondamentali specifici? Certamente. Possiamo dedurre diversi elementi:
- Dio è un padre
- Sembra che  l'abbia nascosto ai sapienti e agli intelligenti
- E le hai rivelate ai piccoli ... »(Lc 10, 21).
- E 'anche la preghiera di desolazione e assunzione: "Padre, se si desidera rimuovere da me questo calice ... Eppure non è la mia volontà, ma la tua volontà! »(Lc 22, 42).
- La preghiera del perdono: "Padre, perdona loro, perché non sanno quello che fanno" (Lc 23, 34);
- La preghiera di colui che dà, infine, nel "Padre, nelle tue mani consegno il mio spirito» (23, 46).

La quantità di moto di entrambi gioiosa intimità con Dio e la completa sottomissione a lui è il segno distintivo della preghiera cristiana, guidata dallo Spirito Santo. "Lo Spirito ci fa figli adottivi, è per mezzo di lui che noi gridamo, 'Abba! Padre "(Rm 8,15, cf. Gal 4, 5).

La rivelazione della gloria di Dio, che è alla base della nostra preghiera filiale è altro che il trionfo della misericordia per l'uomo (Rm 11,32).
E il "Non ci indurre in tentazione" evoca il profonde
avvertimento ai discepoli addormentati durante l'arresto nel giardino: "Pregate per non cadere in potere di tentazione" (Il 23,40). Non ci mettere in tentazione, non ci fare più debole di essa. Torpore è irresistibile, allora e adesso! Fortunatamente, Gesù disse a tutti i Pietro de tutta la storia: "Io ho pregato per te affinché la tua fede non venga meno. E quando tu sarai tornato a te, conferma i tuoi fratelli "(Lc 22, 31 sec.).

Pregate, pregate così! Ma rinunciare a volere
catturare Dio come un pesce!
L'unica richiesta tollerabile è di chiedere di essere a disposizione del suo respiro imprevedibile!
Questa capacità di discernere dovrebbe diventare un atteggiamento permanente. La preghiera conduce il cuore a trovare Gesù ovunque, se vogliamo farlo: nel suo prossimo, nella sua vita quotidiana, in ogni caso, che si lascia interpretare. La preghiera permette all'uomo di entrare in sintonia con Dio, come una stazione  sulla radio. Si deve essere sincronizzato in modo che la ricezione è chiara. Ci vuole solo non interferire, immaginate che è possibile modificare il programma. Siamo a soli ascoltatori attenti.

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espanol

Reconocidamente, nnuestra oración es no siempre escuchada : la confianza y la perseverancia pueden hacer nada! Una piedad de tipo San Sulpicio afirma que toda oración es contestada, aunque no es la forma que queríamos. Sin precisar más ... Y, sin embargo esto no es mal!

Porque la oración es un ejercicio. Cualquier ejercicio tiene un efecto en quienes lo practican. La oración nos transforma. A tal punto que, llegado a una forma de "salud espiritual", ya no se espera de la oración que esta transformación.

El "realismo" de Lourdes precisamente - más allá de los milagros - es la transformación que se produce en el peregrino : el verdadero milagro es el interior. En las artes marciales es el maestro por no tener que usarlos! Paradox!

Gratis, se debe aprender: no es natural! El "religioso", el monje, "el hombre de los votos" está llamado a operar de esta manera: se aprende, se forma y se lleva - por más de 10 años - con el fin de desarrollar el máximo su potencial secular y religioso. Él ha expectativas, por supuesto, deseos, quiere una "ambición" espiritual y luego, llegado a este punto, lo que realmente lleva a cabo su voto de obediencia, al ser hecho "indiferente" al contenido de su obediencia! Es simplemente listo para "la" misión! Cuando sea! Él fue escuchado : "ex-subido": es decir, que se libera de su propia voluntad!

Es el Padre de los creyentes, Abraham, quien aún mantiene nuestra atención (Gen 18, 20-32). Dios le había prometido no sólo una desceñidaza, sino para convertirse en una bendición para todas las naciones (Génesis 12: 1-3). Ya es por la oración, mediante la defensa de los que viven entre la gente depravada de Sodoma y Gomorra. Su larga intercesión es un verdadero mercado persa!

Israel ha tardado en dejar de admitir zancada el castigo colectivo. Ezequiel tuvo que sacudir los Judíos durante el exilio en Babilonia! Recordemos: "Los padres comieron las uvas agrias, y los dientes hijo tienen la dentera" (Ez 18, 2). ¿Qué trabajo de "profeta" que convertir los repatriados al sentido de la responsabilidad personal, la justicia y gratuidad!

Actuar como intermediarios entre Dios y los hombres, es también tienen que desempeñar el papel de intercesores. Usted debe leer las emocionantes aventuras de Jeremías. Él usa todos los medios para desviar la ira de Dios en contra de los judíos, hasta que fue prohibido para continuar, ya que la culpa es grande:
"No ores por este pueblo, ni habla en su favor o queja o súplica ... "(Jeremías 11,14).
Abraham se habrá emulado ..., que ruega a Dios por su sobrino Lot, y al mismo tiempo por los depravados. Pero tan extensa que es, la misericordia divina tiene límites que los hombres lo requieren! Nadie puede hacer nada contra la libertad, contra el deseo perverso o no, contra la voluntad del mal : la oración en sí misma puede ser pervertida cuando sirve a los intereses egoístas y particulares.
La inversión de la dirección normal de la justicia es la antesala del sacrificio, y en particular el del hombre Jesús quien  "no vino a recoger el objeto de su deseo, pero satisfacen el deseo de vivir en la multitud."

El papel de la Iglesia - el sacramento de la salvación, según la enseñanza del Concilio Vaticano II - es sólo para transmitir la oración de Cristo : perdonar! El ministerio de la reconciliación!
"Padre, perdónalos, porque no saben lo que hacen" (El 23, 36), y esto especialmente en cada Eucaristía.

El estado de "falta de Dios" (es decir, el pecado) en lo que el mundo se hunde, nadie mejor que Pablo ha retratado (y vivido?). Basta con leer los primeros capítulos de la Epístola a los romanos para ser convencido. Todos - paganos y Judíos - todos están privados de Dios.

Esta visión realista - negra, incluso - es el contexto en el que se encuentra el relieve de la gracia que actúa en Jesucristo creyendo en él,: Dios en realidad había la intención de hacerlo morir en su propia divinidad por encarnar como hombre ( de Rm 3,25). La teología trata - de Nicea 325 - para explicarlo:
- Nos enseña que la fe conduce al bautismo, que nos sumerge en la muerte de Cristo a participar de su resurrección. Por lo tanto revertir camino: los hombres mueren, como tal, para resucitar como dioses. "Porque el Hijo de Dios se hizo hombre por nosotros convertirse en Dios"
- Mientras que el hombre sigue a la espera de la resurrección, Pablo - ya tres siglos antes -  acentúa el tamaño del perdón de modo que ya creemos ya resucitados : de la gracia bautismal (representada por el tela blanca).
- Pero pretender que ya llega al final, se ha convertido en un advenedizo! Porque la vida eterna del hombre está oculta con Cristo en Dios hasta su última venida (Col 3:03). Esto es cuando el cuerpo será transfigurado a ser similar al cuerpo glorioso de Cristo (Flp 3, 21).

Así que si creemos en vez de constantemente quejándose de la depravación del mundo y de los pecados de la Iglesia, los cristianos tienen interés en estar en alerta a los signos de resurrección causados por el Espíritu Santo, nunca ocioso. En Mateo, considere la oración de Abraham: "Señor, te doy las gracias por estos pequeños ... "(Mt 11, 25) para las madres y los padres, para que estos profesores y los maestros ... que no renuncian y que, día tras día, mantener la llama discreta de la esperanza, volar asfixia, en cenizas improbables del entusiasmo! Adonde están todos los "Justos entre las Naciones"? Que nos llevan a descubrir las obras del Espíritu, enviado por Cristo resucitado para transformar el mundo!

Escuchar a Jesús llama a la respuesta. Dr. Lucas es el evangelista de la oración, la de Jesús, la oración solitaria, su secreto, y tan intensa que no tenía ninguna duda, que se refleja en su rostro. "Señor, enséñanos a orar ... "
Esta oración no tenía fundamentos específicos? Por supuesto. Podemos deducir varios elementos:
- Dios es un padre
- Parece que lo ha ocultado a los sabios e inteligentes
- Y se ha revelado a los pequeños ... »(Lc 10, 21).
- También es la oración de desolación y ASUNCIÓN: "Padre, si quieres eliminar esta copa de mí ... Sin embargo, no se haga mi voluntad, sino la tuya! »(Lc 22, 42).
- La oración del perdón: "Padre, perdónalos, porque no saben lo que hacen" (Lc 23, 34);
- La oración de quien finalmente se hace
depender definitivamente:  "Padre, en tus manos encomiendo mi espíritu" (23, 46).
El impulso de ambas intimidad gozosa con Dios y completa sumisión a él es el sello distintivo de la oración cristiana, guiada por el Espíritu Santo. "El Espíritu hace nos hijos adoptivos, es  por el cual clamamos: ¡Abba! Padre "(Rom 8:15, cf. Ga 4, 5).

La revelación de la gloria de Dios, en el que se basa nuestra oración filial no es otro que el triunfo de la misericordia para el hombre (Rom 11,32).
Y el "No nos dejes caer en la tentación" evoca la profunda advertencia a los discípulos dormidos durante el arresto en el huerto: "Orad para no caer en el poder de la tentación" (El 23,40). No nos puso en la tentación, no nos haz más débil. Sopor es irresistible, entonces y ahora! Afortunadamente, Jesús le dijo a todos los Pedro de toda la historia: "Yo he rogado por ti, que tu fe no falle. Y cuando te será devuelto a ti, confirma a tus hermanos "(Lc 22, 31 s.).

Orad, por tanto, rogad! Pero renunciar a querer Dios como un pez!
La única petición tolerable es preguntar a estar disponible para su aliento impredecible!
Esta capacidad de discernimiento se convierta en una actitud permanente. La oración tiene el corazón para encontrar a Jesús en todas partes, si queremos conseguirlo: en el prójimo, en su vida cotidiana, en todo caso, que se deja interpretar. La oración permite al hombre entrar en sintonía con Dios, como una estación en la radio. Debe ser sincronizado para que la recepción sea clara. Sólo hace falta no interferir, imaginar que usted puede modificar el programa. Estamos a sólo oyentes atentos.