mardi 19 mars 2013

Vision duelle (Rameaux) & Comment cela se fera-t-il? (Annonciation)




Vision duelle
24 mars
Dimanche des Rameaux




Le Dimanche des Rameaux est une ouverture au duel de la vie et de la mort : "Mors et vita duello"! Jésus s’achemine vers le sommet de sa carrière terrestre. Il monte à Jérusalem pour accomplir son destin, scellé par les Écritures : être suspendu sur le trône de la croix, trône à partir duquel il régnera pour toujours, attirant à lui l’humanité de tous les temps et s'offrant  pour tous au néant vaincu!

Marc nous raconte que dès le départ de Jéricho, une « foule nombreuse » s'était mise à la suivre(Mc. 10, 46).
Au bord de la route, à la sortie de la ville, était prostré en train de mendier l'aveugle Bartimée bien connu de tous. À peine entend-il dire qu’arrive Jésus de Nazareth, qu’il se met à crier : « Jésus, fils de David, aie piété de moi ! » (Mc 10, 47). On cherche à le faire taire, mais en vain ; jusqu’à ce que Jésus le fasse appeler et l’invite à s’approcher de lui. Et voici notre "aveugle", qui rejette son manteau et saute sur plusieurs mètres, exactement aux pieds de Jésus!!! Et quand ce dernier lui demande « Que veux-tu que je fasse [de plus] pour toi ? », Bartimée répond, sans se rendre compte qu'il y voit : « Rabbouni, que je voie [de nouveau] » (v.51). Alors Jésus lui révèle ce qui s'est passé : « Va, c'est ta foi qui t’a sauvé ». Bartimée avait retrouvé la vue et ne le savait pas! Et il se mit à suivre Jésus sur la route (v. 52).

On comprend qu’un frémissement d’espérance messianique traverse la foule : ce Jésus, qui marche devant eux vers Jérusalem, c'est peut-être le Messie, le nouveau David ? Et avec son entrée désormais imminente dans la ville sainte, serait-il arrivé, le temps où Dieu aurait finalement restauré le règne davidique?

En effet, Jésus arrive à Jérusalem depuis Bethphagé et le mont des Oliviers, c’est la route par laquelle doit venir le Messie annoncé. « Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Béni le Règne qui vient, celui de notre père David. Hosanna au plus haut des cieux ! » (vv. 9-10). Cette joyeuse et révolutionnaire acclamation est transmise par les quatre Évangélistes: elle est à la fois un cri de bénédiction et un hymne d’allégress, elle exprime la conviction commune qu’en Jésus, Dieu a visité son peuple et que le Messie attendu est finalement venu. Mais une fois en ville, que va-t-il se passer avec l'occupant romain?

« Je ferai de toi une grande nation, je te bénirai […] En toi seront bénies toutes les familles de la terre » (Gn 12, 2-3), résonnait dans tous les cœurs la promesse des origines, que Dieu avait faite à Abraham, le père de tous les croyants : c’est la promesse qu’Israël avait toujours gardée vivante. Mais Celui qui était acclamé par la foule est en même temps Celui en qui sera bénie toute l’humanité: une bénédiction qui pénètre tout, soutient tout, rachète tout, sanctifie tout.

Il s'agit d'apprendre à VOIR, comme Bartimée, et pas seulement de regarder, ce grand message d’aujourd’hui : VOIR l’humanité entière, VOIR les gens qui forment le monde, VOIR les diverses cultures et civilisations. Cette nouvelle VISION que le croyant reçoit du Christ est celle de la bénédiction sage et aimant, capable de saisir la beauté du monde et de compatir à sa fragilité.

Qu’y avait-il réellement dans le cœur de tous ceux qui acclamaient le Christ comme Roi d’Israël ? Ils avaient certainement leur idée du Messie, une idée de comment devait agir le Roi promis par les prophètes et longtemps attendu. La plupart seront déçus par la manière dont Jésus avait décidé de se présenter comme Messie et Roi d’Israël.
Et la question nous atteint aujourd'hui : Pour nous, qui est ce Jésus de Nazareth ? Quelle idée du Messie avons-nous, quelle idée de Dieu avons-nous ? Question cruciale (LA CROIX !) que nous ne pouvons pas éluder, étant donné qu’au cours de cette semaine, nous sommes appelés justement à suivre un Roi qui choisit comme trône une croix!

Quelle est notre VISION? Quelles sont nos vraies attentes ? Quels sont les plus profonds désirs avec lesquels nous sommes venus ici aujourd’hui pour célébrer le dimanche des Rameaux et pour commencer la Semaine Sainte ?
Jour de décision : la décision d’accueillir Jésus et de le suivre jusqu’au bout, la décision de faire de sa Pâque de mort et de résurrection le sens même de votre vie de chrétiens.

Décision, certes, mais dans la louange et l’action de grâce. Dans cette Semaine - Sainte en effet -, Jésus renouvellera encore une fois le plus grand don que l’on puisse imaginer : il nous donnera sa vie, son corps et son sang, son amour.
A un si grand don, nous devons SAVOIR comment répondre d’une manière adéquate : par le don de nous-mêmes, de notre temps, de notre prière, de notre vie en profonde communion d’amour avec le Christ qui souffre, meurt et ressuscite pour moi.

De même que LES gens qui suivaient l'entrée de Jésus à Jérusalem, étendaient leurs manteaux devant lui, ainsi devons-nous "étendre" devant le Christ notre vie et nos personnes. Saint André, Évêque de Crête (+ en 740), aimait à dire : « Étendons-nous humblement devant le Christ, nous-mêmes plutôt que les tuniques ou les rameaux inanimés et les branches vertes qui réjouissent le regard seulement pour un instant et sont destinés à perdre, avec la sève, leur verdure. Étendons-nous nous-mêmes revêtus de sa grâce, ou mieux, de lui-même tout entier… pour pouvoir offrir au vainqueur de la mort non plus de simples rameaux de palmes, mais des trophées de victoire.» (PG 97, 994).

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english

Palm Sunday is the opening duel of life and death: "Mors et vita duello!" Jesus moves towards the top of his earthly career. He goes to Jerusalem to fulfill his destiny sealed by the Scriptures to be suspended on the throne of the cross, the throne from which he shall reign for ever, attracting humanity to him from all times and offering himself for all to the defeated nothingness!

Mark tells us that by leaving Jericho, a "crowd" had begun to follow him (Mk 10, 46).
At the edge of the road, out of the city, blind Bartimaeus well known to all was begging. As soon as he hears Jesus of Nazareth was coming, he began to shout, "Jesus, son of David, have mercy on me! "(Mk 10, 47). They tried to silence him, but in vain until Jesus did call and invite to approach him. And here is our "blind", who rejects his coat and jumps several meters, just at the feet of Jesus! And when Jesus asks, "What do you want me to do [more] to you? "Bartimaeus responds, without realizing that he can see : " Rabboni, that I may see [again] "(v.51). Then Jesus tells him what really happened, "Go, your faith has saved you." Bartimaeus had regained their sight and did not know! And he began to follow Jesus on the way (v. 52).

It is understood that a thrill of messianic hope crosses through the crowd : that Jesus, who walks before them to Jerusalem, may he be the Messiah, the new David? And with his now imminent entry into the holy city, would it come the time when God would finally restored Davidic kingdom?

In fact, Jesus arrived in Jerusalem down from Bethphage and the Mount of Olives : this is the route by which the Messiah should come. "Hosanna! Blessed is he who comes in the name of the Lord! Blessed is the kingdom that is coming of our father David. Hosanna in the highest heaven! "(Vv. 9-10). This joyful and revolutionary acclamation is transmitted by the four Evangelists: it is both a cry of blessing and a hymn of joy, it expresses the common conviction that in Jesus, God has visited his people and that the awaited Messiah is finally come. But once in town, what will happen with the Roman occupiers?

"I will make of thee a great nation, I will bless you [...] In you will be blessed all the families of the earth" (Genesis 12: 2-3), echoed in the hearts all the promise of the origins:  a promise that God had made Abraham, the father of all believers, a promise that Israel had always kept alive. But He who was cheered by the crowd is at the same time one in which all humanity will be blessed: a blessing that pervades everything, sustains everything, bought everything, sanctifies everything.

The point is learning to SEE, like Bartimaeus, and not only watch this great message today: SEE the whole humanity, SEE the people who make the world, SEE the different cultures and civilizations. The new VISION that the believer receives from Christ is that of the wise and loving blessing, able to capture the beauty of the world and sympathize with its fragility.

What was really in the heart of all those who cheered Christ as King of Israel? They certainly had their idea of the Messiah, an idea of how must act the King promised by the prophets and long awaited. Most of them were (and will be) disappointed by how Jesus had decided (and still decides) to present himself as the Messiah and King of Israel.
And the question today for us is : who is this Jesus of Nazareth? Have we any idea of the Messiah, any idea of God? Crucial question (CROSS!) that we can not avoid, given that this week, we are called to follow precisely a king who chooses a cross as his throne!

What is our VISION? What are our real expectations? What are the deepest desires with which we are here today to celebrate Palm Sunday and start the Holy Week ?
Day of decision: the decision to accept Jesus and follow him to the end, the decision to make his Passover of death and resurrection, the meaning of your Christian life.

Decision, of course, but in praise and thanksgiving. In this Week - Holy indeed - Jesus once again renew the greatest gift that one can imagine: to give us his life, his body and blood, his love.
A gift so great, we must KNOW how to respond adequately: the gift of ourselves, our time, our prayer, our lives in profound communion of love with Christ who suffers, dies and resurrected for me.

As THE people who followed Jesus' entry in Jerusalem, spread their cloaks in front of him, so must we "spread" before Christ our own lives and persons. St. Andrew, Bishop of Crete (in 740 +), used to say: "Let us "spread" us humbly before Christ ourselves rather than inanimate tunics or twigs and branches green, delight to the eyes only for a moment and destined to lose, with the sap their green. We "spread" ourselves clothed in his grace, or better, in whole himself ... to offer the winner of the death rather than mere branches of palms, but trophies of victory. "(PG 97, 994) .

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deutsch

Palmsonntag ist die Öffnung zum Duell auf Leben und Tod: "Mors et vita duello!" Jesus bewegt sich in Richtung der Spitze seiner irdischen Laufbahn. Er geht nach Jerusalem, um sein durch die Schrift versiegeltes Schicksal zu erfüllen : es heißt, auf dem Thron des Kreuzes, von dem er für immer regieren wird, ausgesetzt werden, und zu sich  die Menschheit aller Zeiten anziehen, in dem er sich zum besiegten Nichts ausliefert!


Mark sagt uns, dass bei Verlassen von Jericho, eine "Menge Leute" begonnen hatte, ihm zu folgen (Mk 10, 46).
Am Rande der Straße, aus der Stadt, bettelt der blinde Bartimäus ja von allen bekannt. Als he hörte, dass Jesus von Nazareth vorbei passierte, begann er zu schreien: "Jesus, Sohn Davids, erbarme Dich! "(Mk 10, 47). Man versucht, ihn zum Schweigen zu bringen, aber vergeblich, bis ihn Jesus anruft und lädt ihn sich zu nähern. Und hier ist unser "Blinder", der seinen Mantel ablehnt und mehrere Meter springt, gerade an den Füßen von Jesus! Und wenn Jesus fragt: "Was [mehr] willst  du von mir?", Bartimäus antwortet, ohne zu merken, dass er sehen "kann" : " Rabboni, dass ich [wieder] sehe"(v.51). Und Jesus sagt ihm, was passiert ist! " Gehe, es ist Dein Glaube dass Dich gerettet hat." Bartimäus hatte ihr Augenlicht wiedererlangt und wusste es nicht! Und er fing auf dem Weg (Vers 52) Jesus folgen an.

Es ist verständlich dass eine Erregung der messianischen Hoffnung durch die Menge fließt : dieser Jesus, der vor ihnen nach Jerusalem geht, könnte er nicht der Messias, der neue David sein? Und um seine nun bevorstehende Beitritt in die heilige Stadt, wäre es die Zeit gekommen, wenn Gott endlich das davidsche Reich wiederhergestellt hätte?

I
n der Tat, kam Jesus in Jerusalem über Bethphage und dem Ölberg : das ist der Weg, auf dem der Messias kommen sollte. "Hosanna! Selig ist, wer im Namen des Herrn kommt! Gesegnet sei das kommende Reich unseres Vaters David. Hosanna in der Höhe! "(Verse 9-10). Diese freudige und revolutionäre Zuruf wird von den vier Evangelisten übertragen: es ist zugleich ein Schrei des Segen und ein Hymne des Glücks. Sie drückt die gemeinsame Überzeugung aus, dass in Jesus, Gott sein Volk besucht hat und dass der erwartete Messias endlich gekommen ist. Aber einmal in der Stadt, was wird mit den römischen Besatzern passieren?

"Ich werde dich zu einem großen Volk machen, werde ich dich segnen [...] In dir werden alle Geschlechter der Erde gesegnet" (Genesis 12: 2-3), lautete in den Herzen aller das Versprechen der Anfänge, dass Gott Abraham gemacht hatte, dem Vater aller Gläubigen, und das Israel immer lebendig behielt. Aber Er, der an diesem Tage bejubelt wurde, war und ist zur gleichen Zeit derjenige, in dem die ganze Menschheit gesegnet wird: ein Segen, der alles durchdringt, alles erhält, alles kauft, und alles heiligt.
Es geht darum zu "sehen", wie Bartimäus, und nicht nur "zusehen", diese große Botschaft des heutigen Tages: die totale Menschheit sehen; die Menschen, die die Welt machen, sehen; die unterschiedlichen Kulturen und Zivilisationen sehen. Die neue VISION, die der Gläubige von Christus empfängt, ist die des weisen und liebevollen Segens, in der Lage, die Schönheit der Welt zu erfassen und mit seiner Zerbrechlichkeit zu sympathisieren.

Was war wirklich im Herzen all derer, die Christus als König von Israel bejubelten? Sie hatten sicherlich ihre Idee des Messias, eine Vorstellung davon, wie der von den Propheten versprochene und lang erwartete König handeln muss. Die meisten werden dadurch enttäuscht sein, wie Jesus beschlossen hatte, sich selbst als den Messias und König von Israel zu präsentieren.
Und die Frage, die uns heute erreicht , ist : für uns, wer ist dieser Jesus von Nazareth? Wie stellen wir uns den Messias, und Gott vor ? Entscheidende Frage die wir nicht vermeiden können, da in dieser Woche, sind wir aufgerufen, zu folgen einem König, der ein Kreuz für seinen Thron wählt!

Was ist unsere Vision? Was sind unsere wirklichen Erwartungen? Was sind die tiefsten Wünsche, mit denen wir heute hier sind, um Palmsonntag zu feiern und die Karwoche zu beginnen?
Tag der Entscheidung: Die Entscheidung für Jesus anzunehmen und ihm zu folgen bis zum Ende, die Entscheidung, sein Pascha von Tod und Auferstehung, die Bedeutung des christlichen Lebens zu machen.

Entscheidung, natürlich, aber in Lobpreis und Danksagung. In dieser - heiligen, tatsächlich - Woche wird  Jesus wieder erneuern, das größte Geschenk, dass man sich vorstellen kann: uns sein Leben, seine Leib und Blut, seine Liebe schenken.
Ein Geschenk so groß, dass wir wissen müssen, wie angemessen zu reagieren: mit dem Geschenk von uns selbst, unserer Zeit, unseres Gebets, unseres Lebens in tiefer Gemeinschaft der Liebe mit Christus, der für mich leidet, stirbt und auferstehen wird.

Wie die Menschen, die beim Einzug Jesu in Jerusalem folgten, ihre Kleider vor ihm aussetzten, müssen wir vor Christus unser Leben und unsere eigene Person "aussetzen". St. Andrew, Bischof von Kreta (in 740 +), pflegte zu sagen: "Lasst uns  demütig vor Christus "aussetzen", uns selber, vielmehr als unbelebte Tuniken oder grüne Äste und Zweige, die Freude für die Augen nur für einen Moment bereiten und dazu bestimmt sind, mit dem Saft ihr Grün zu verlieren. Uns aussetzen, von seiner Gnade bekleidet- oder besser, von seiner ganzen Person - bekleidet..., um dem Sieger des Todes nicht  bloße Palmenzweige, aber Siegestrophäen zu bieten. "(PG 97, 994) .

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italiano

Domenica delle Palme è il duello di apertura della vita e della morte: "Mors et vita duello!" Gesù si muove verso la cima della sua carriera terrena. Si reca a Gerusalemme per compiere il suo destino sigillato con le Scritture : essere sospeso sul trono della croce, il trono da cui regnerà nei secoli, attirando a lui l'umanità di tutti i tempi e dandosi come offerta al nulla sconfitto per tutti gli uomini!

Marco ci dice che fin dall'inizio di Gerico, una "folla" aveva cominciato a seguire (Mc 10, 46).
Sul bordo della strada, fuori città, era accattonaggio il cieco Bartimeo ben noto a tutti. Udi che Gesu passa, e per captare sua attentione, si mise a gridare: "Gesù, figlio di Davide, abbi pietà di me! "(Mc 10, 47). Stanno cercando di farlo tacere, ma invano fino a quando Gesù lo chiama e invita ad avvicinarsi a lui. Ed ecco il nostro "cieco", che rifiuta il suo cappotto e saltò diversi metri, proprio ai piedi di Gesù! E quando si chiede: "Che cosa vuoi che io faccia [più] a te? "Bartimeo risponde, senza rendersi conto che egli vede" Rabbunì, che io possa [nuovo] vedere "(v.51). Allora Gesù gli dice quello che è successo, "Va ', la tua fede ti ha salvato". Bartimeo aveva riacquistato la vista e non sapeva! E cominciò a seguire Gesù sulla via (v. 52).

Resta inteso che un brivido di speranza messianica attraversa  la folla : Gesù, chi cammina davanti a loro a Gerusalemme, può essere il Messia, il nuovo Davide? E colla sua entrata ormai imminente nella città santa, sarebbe venuto il tempo in cui Dio avrebbe finalmente restaurato il regno di Davide?

Gesù, infatti, è arrivato a Gerusalemme da Betfage e il Monte degli Ulivi :  quesra è la via attraverso la quale il Messia deve venire. "Osanna! Benedetto colui che viene nel nome del Signore! Benedetto il regno che viene di nostro padre Davide. Osanna nel più alto dei cieli! "(Vv. 9-10). Questa acclamazione gioiosa e rivoluzionaria è trasmesso dalle quattro evangelisti: è  un grido di benedizione e un inno d'allegria, e esprime la convinzione comune che in Gesù, Dio ha visitato il suo popolo e che il Messia è finalmente venuto. Ma una volta in città, cosa succederà con gli occupanti romani?

"Farò di te una grande nazione, ti benedirò [...] In te saranno benedette tutte le famiglie della terra" (Genesi 12, 2-3), ha fatto eco nei cuori di tutti le origini la promessa che Dio aveva fatto a Abramo, il padre di tutti i credenti : è la promessa che Israele aveva sempre tenuto viva. Ma Colui che è stato acclamato dalla folla è al tempo stesso colui, in cui tutta l'umanità sarà benedetta: una benedizione che pervade ogni cosa, sostiene tutto, compra tutto, santifica tutto.

Stiamo imparando a vedere, come Bartimeo, e non solo guardare questo grande messaggio di oggi: vedere l'umanità, vedere le persone che fanno il mondo,  vedere le diverse culture e civiltà. La nuova visione che il credente riceve da Cristo è la benedizione saggia e amorevole, in grado di catturare la bellezza del mondo e simpatizzare con la sua fragilità.

Che cosa era veramente nel cuore di tutti coloro che hanno acclamato Cristo come Re d'Israele? Hanno certamente avuto la loro idea del Messia, un'idea di come il re promesso dai profeti e tanto atteso doveva agire. La maggior parte saranno delusi dal modo in cui Gesù aveva deciso di presentare se stesso come il Messia e Re d'Israele.
E la domanda abbiamo realizzato oggi : per noi è chi Gesù di Nazaret? Qual idea del Messia, qual idea di Dio abbiamo? Domanda cruciale (CRUCE!) che non possiamo evitare, dato che questa settimana, siamo chiamati a seguire con precisione un re chi sceglie una croce per suo trono !

Quale è la nostra visione? Quali sono le nostre reali aspettative? Quali sono i desideri più profondi con cui siamo qui oggi per celebrare la Domenica delle Palme e l'inizio della Settimana Santa?
Giorno della decisione: la decisione di accettare Gesù e seguirlo fino alla fine, la decisione di fare la sua Pasqua di morte e risurrezione, il senso della vostra vita cristiana.


La decisione, naturalmente, ma in lode e ringraziamento. In questa settimana - santa davvero - Gesù va ancora una volta rinnovare il dono più grande che si possa immaginare: darci la sua vita, il suo corpo e il sangue, il suo amore.
Un dono così grande, sappiamo come rispondere in modo adeguato: il dono di noi stessi, il nostro tempo, la nostra preghiera, la nostra vita in profonda comunione di amore con Cristo che soffre, muore e è risorto per me.

Come le persone che hanno seguito l'ingresso di Gesù 'a Gerusalemme, stendevano i loro mantelli di fronte a lui, così noi dobbiamo "estendere", di fronte a lui, la nostra vita e noi stessi. Sant'Andrea, Vescovo di Creta (in 740 +), diceva: " 'Estendiamo' noi umilmente davanti a Cristo,  noi stessi piuttosto che tuniche inanimati o ramoscelli e rami verdi, chi son delizia per gli occhi solo per un attimo e sono destinati a perdere, con la linfa  il loro verde. Estendiamo noi stessi rivestiti della sua grazia, o meglio, de lui stesso intero ... per offrire al vincitore della morte, piuttosto che semplici rami di palma, ma trofei di vittoria. "(PG 97, 994) .

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espanol

Domingo de Ramos es el duelo de apertura de la vida y la muerte: "Mors et vita duello!" Jesús se mueve hacia la cima de su carrera terrenal. Él va a Jerusalén para cumplir su destino sellado por las Escrituras : estar suspendido en el trono de la cruz, el trono desde el cual reinará por los siglos, que atrae a la humanidad con él de todos los tiempos, como oblación a la nada derrotada!

Marcos nos dice que desde el principio de Jericó, una "multitud" había comenzado a seguir (Mc 10, 46).
En el borde de la carretera, fuera de la ciudad, estaba pidiendo el ciego Bartimeo bien conocido por todos. Cuando ha oído que Jesús de Nazaret era de pasar, se puso a gritar: "¡Jesús, hijo de David, ten piedad de mí! »(Mc 10, 47). Están tratando de hacerlo callar, pero en vano hasta que Jesús lo llamo y le invita a acercarse a él. Y aquí está nuestro "ciego", que rechaza la chaqueta y saltó varios metros, justo a los pies de Jesús! Y cuando se le pregunta: "¿Qué quieres que haga [más] a ti? "Bartimeo responde, sin darse cuenta de que ve": Maestro, para que yo [de nuevo] ve "(V.51). Entonces Jesús le dice lo que pasó: "Ve, tu fe te ha salvado." Bartimeo había recuperado la vista y no sabía! Y comenzó a seguir a Jesús por el camino (v. 52).

Se entiende que la emoción de la esperanza mesiánica vibra entre la multitud que Jesús, que camina delante de ellos a Jerusalén, puede ser el Mesías, el nuevo David? Y con su inminente entrada en la ciudad santa, que viene el tiempo cuando Dios finalmente haría restaurado el reino de David?

De hecho, Jesús llegó a Jerusalén desde Betfagé y el Monte de los Olivos : es la vía por la que el Mesías había de venir. "¡Hosanna! ¡Bendito el que viene en nombre del Señor! ¡Bendito el reino que viene de nuestro padre David. ¡Hosanna en las alturas! "(Vv. 9-10). Esta aclamación alegre y revolucionario se transmite por los cuatro evangelistas: es a la vez un grito de bendición y un himno de gozo, expresa la convicción común de que en Jesús, Dios ha visitado a su pueblo y que el Mesías esperado ha finalmente venido. Pero una vez en la ciudad, ¿qué pasará con los ocupantes romanos?

"Y haré de ti una nación grande, te bendeciré [...] En ti serán benditas todas las familias de la tierra" (Génesis 12: 2-3), se hizo eco en los corazones de todos la promesa de los orígenes que Dios había hecho a Abraham, el padre de todos los creyentes : la promesa que Israel había mantenido siempre viva. Pero el que fue ovacionado por el público es al mismo tiempo que aquella el en que se bendijo a toda la humanidad: una bendición que lo impregna todo, sostiene todo, compró todo, santifica todo.

Está que aprender a ver realmente, como Bartimeo, el gran mensaje de hoy: ver a la humanidad, ver a la gente que hace el mundo, ver a las diferentes culturas y civilizaciones. La nueva visión que el creyente recibe de Cristo es la bendición sabia y amorosa, capaz de captar la belleza del mundo y simpatizar con su fragilidad.

Que es lo que fue realmente en el corazón de todos los que aplaudieron a Cristo como Rey de Israel? Ciertamente cada uno tenía su idea del Mesías, una idea de cómo debía actuar el Rey prometido por los profetas y esperado largo. La mayoría se sentirán decepcionados por la forma en que Jesús había decidido presentarse a sí mismo como el Mesías y Rey de Israel.
Y la pregunta que hemos logrado hoy : para nosotros, quien es Jesús de Nazaret? Cual idea del Mesías, cual idea de Dios tenemos? Cuestión crucial (CRUZ!) que no podemos evitar, dado que en esta semana, estamos llamados a seguir precisamente un rey que elige una cruz por su trono!

¿Cuál es nuestra visión? ¿Cuáles son nuestras expectativas reales? ¿Cuáles son los deseos más profundos con los que estamos aquí hoy para celebrar el Domingo de Ramos y el inicio de la Semana Santa?
Día de la decisión: la decisión de aceptar a Jesús y seguirlo hasta el final, la decisión de hacer su Pascua de muerte y resurrección, el significado de nuestra vida cristiana.

Decisión, por supuesto, pero en alabanza y acción de gracias. En esta Semana - Santa, de hecho - Jesús va una vez más a renovar el regalo más grande que uno pueda imaginar: dará por nosotros  su vida, su cuerpo y su sangre, su amor.
Un regalo tan grande, sabemos cómo responder adecuadamente: el don de nosotros mismos, nuestro tiempo, nuestra oración, nuestra vida en profunda comunión de amor con Cristo que sufre, muere y resucitó por mí.

A medida que la gente que siguió a la entrada de Jesús en Jerusalén, tendía sus mantos en frente de él, así que tenemos que "ex-tender" en frente de Cristo, nuestra vida y la gente. San Andrés, obispo de Creta (en el 740 +), solía decir: "Vamos a extender humildemente delante de Cristo a nosotros mismos en vez de túnicas inanimados o ramitas y ramas verdes deleite para los ojos por un momento y son destinados a perder, con la savia su verde. Extendemos nosotros mismos vestidos con su gracia, o mejor, con él mismo entero ... para ofrecer  a el ganador de la muerte en lugar de meras ramas de palmas, pero trofeos de victoria. "(PG 97, 994) .

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25 lundi mars
Annonciation
Comment cela se fera-t-il ? 




Comment se livre-t-on totalement à la volonté d'un Autre?

Un jour, rapporte l’Évangile, trente ans après l’Annonciation, Jésus avait commencé sa mission: une femme, dans la foule qui l'écoutait, s'exclama : « Heureux, le sein qui t’a porté. »  Lui-même rétorqua : « Heureux plutôt ceux qui entendent la Parole de Dieu et qui la gardent. »

Dans une de ses homélies à propos de Marie, Augustin commence par poser la question de la foi : « Est-ce que Marie n’a pas fait la volonté du Père? Elle a cru par la foi, elle a conçu par la foi, elle a été choisie pour que le Salut naquit d’elle, elle a été créée dans le Christ avant que le Christ fut créé en elle! » Et Augustin conclut étonnamment : « Marie a fait la volonté du Père et par conséquent il est plus important pour elle d’avoir été disciple de Jésus que d’en avoir été  la mère.... : Marie est donc bienheureuse parce qu'elle a entendu et gardé la Parole de Dieu. Son âme a gardé la Vérité, plus que son sein n’a gardé la Chair de Jésus. Sainte Marie, heureuse Marie. »

Marie est ainsi l’image parfaite de toute vie chrétienne, l’image parfaite de la réalisation d’une vocation chrétienne. L'Église toute entière, à travers ses diverses vocations, découvre à quel point, à la suite de Marie pleine de grâce, chaque chrétien est appelé à vivre dans la fidélité aux appels de Dieu. L’Annonciation, c'est la vocation de Marie: Marie reçoit un appel de Dieu.
Comme toutes les femmes de son temps, Marie attendait le Sauveur promis par Yahvé, et rien dans son cœur ne faisait obstacle à l’accueil de la volonté de Dieu dans sa vie. Le ciel à Nazareth lui révéla ce qu’elle était, ce qu’elle a toujours été au plus intime de son être : « Comblée de grâce, le Seigneur est avec toi » Le ciel vient lui annoncer quel est le sens plénier de son existence : donner Dieu au monde, le faire connaître, le faire aimer à travers Jésus qu’elle va enfanter. Cette vocation de Marie annonce celle de l’Église, celle de tous les membres de l’Église.
 
Nous avons à prendre conscience de ce que nous sommes pour Dieu depuis notre baptême : ses enfants bien aimés. Prendre conscience de notre baptême, et vivre aussi de telle manière que notre vie, nos engagements, nos comportements, tout notre agir donne Dieu au monde. Révéler le visage de Dieu au monde tel qu’il se manifeste en Jésus Christ. Faire aimer Dieu à travers Jésus, le faire aimer à travers notre vie.
Chaque chrétien, chaque chrétienne, depuis son baptême, a aussi dans son histoire sa propre annonciation. En célébrant l’Annonciation, nous sommes invités à nous remettre en face de notre vocation chrétienne.
 
Marie, Mère des Chrétiens, Mère de l’Église, nous invite à la suivre sur ce chemin de foi qu’est notre vie chrétienne. Entendre et répondre! La parole de Dieu et notre parole!  Dieu croit en nous, et nous croyons en Dieu!
Une seule question : « Comment cela se fera-t-il ? »
L’Église, et chacun d’entre nous, se retrouvent bien dans cette question : « Oui, comment cela se fera-t-il ? » Comment vais-je répondre à ma vocation ? Celle que Dieu me propose, et qui a commencé au jour de mon baptême, « Comment cela se fera-t-il ? »
Comment témoigner de l’Évangile à travers des engagements ? Des engagements humains, à travers ma vie familiale, ma vie conjugale, à travers ma vie de célibataire, ma vie d’homme, de femme consacrée à Dieu, à travers ma vie de prêtre, de diacre, d’évêque ? Comment cela se fera-t-il ? Au milieu de tant de changements, de mutations, de bouleversements, de crises. Nous voudrions bien des réponses toutes faites, des sécurités, des consignes nettes et précises, qui nous rassureraient et nous donneraient bonne conscience. Au fond, nous voudrions ne pas avoir à nous poser de question, parce qu'il n'est pas facile d'accepter la remise en question, la recherche, l’inquiétude : en un mot, l’épreuve de la foi.

C’est sur la vitalité de notre baptême que peuvent naître des vocations spécifiques, et nous sommes responsables les uns les autres de la vocation de chacun.

Prier pour les vocations ne suffit pas! Il faut les éveiller! Si Marie a eu son Annonciation, c est qu'elle a été amenée à se poser "des questions"! Et surtout la question du possible et de l'impossible! « Comment cela se fera-t-il ? »
La grande tentation, c’est de juger du possible et de l’impossible en fonction de nous et de nous seuls.
Marie ne se considère pas elle-même, mais Dieu: Dieu, à qui rien n’est impossible. « Rien n’est impossible à Dieu ». Alors tout en sachant que nous aurons, jour après jour, à inventer notre route pour faire la volonté de Dieu, nous devons nous offrir à Dieu, sans rien demander de plus et accepter ses inimaginables propositions. Sans réclamer aucun programme, sûrs que nous ne serons jamais seuls : « Ne crains pas, l’Esprit Saint viendra sur toi !"

Image parfaite de la fidélité dans l’espérance.

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english

How does one submit completely to the will of Another?

One day, says the Gospel, thirty years after the Annunciation, Jesus began his mission: a woman in the crowd who listened, exclaimed: "Blessed is the womb that bore you. "Himself replied," Blessed rather are those who hear the word of God and keep it. '

In one of his homilies about Mary Augustine begins by asking the question of faith: "Hasn't Mary done the Father's will? She believed by faith, she bore by faith, she was chosen to bear the Redeemer, she was created in Christ before Christ was created in her! "! And surprisingly Augustine concludes:" Mary did the will of the Father and therefore it is more important for her to have been a disciple of Jesus than his mother .... : Mary is blessed because she has heard and kept the word of God. Her soul has kept the truth more than her breast has kept the Flesh of Jesus. Mary, happy Mary. '

Mary is thus the perfect image of the whole Christian life, the perfect image of the realization of a Christian vocation. The whole Church, through its various vocations, discovers how, after Mary, full of grace, every Christian is called to live in fidelity to God's call. The Annunciation is the vocation of Mary : Mary gets a call from God.
Like all women of her time, Mary was waiting for the Savior promised by Yahweh,, and nothing in her heart was an impediment to the acceptance of the will of God in her life. The sky of Nazareth revealed to her what she was, what she has always been the most intimate of her being "full of grace, the Lord is with you" The sky just tells her what is the full meaning of her existence : give God to the world, make him known, loved through Jesus whom she will give birth to. This vocation of Mary announces that the Church, that of all members of the Church.
  

We have to realize what we mean for God since our baptism: his beloved children. Become aware of our baptism, and also live so that our lives, our commitments, our behaviors, our actions give God to the world. Reveal the face of God to the world as manifested in Jesus Christ. Make God be loved through Jesus, through our lives.
Every Christian, since his/her baptism, has also in his/her own history his/her own "annunciation". Celebrating the Annunciation, we are invited to be confronted with our Christian vocation.
 
Mary, Mother of Christians, Mother of the Church invites us to follow him on this journey of faith which is our Christian life. Hear and respond! God's word and our word! God believes in us, and we believe in God!
One question: "How can this be? '
The Church, and each of us will find ourselves much in this question: "Yes, how can this be? "How will I match with my vocation, that God offers me, and that began the day of my baptism, "How can this be ? '
How to witness to the Gospel through commitments? Human commitments, through my family, my marriage, through my single life, my life as a man, a woman devoted to God, through my life as a priest, deacon, bishop? How can this be? In the midst of so many changes, upheavals, crises. We would like any ready answers, safeties, neat and clear instructions to reassure us and give us good conscience. Basically, we would like to ask ourselves no question, because it is not easy to accept the challenge, research concern: in a word, the test of faith.

It is from the vitality of our baptism that may arise specific vocations, and we are responsible for each other in the vocation of each of us.

Pray for vocations is not enough! We must awaken them! If Mary had her Annunciation, is that she has been led to ask "questions"! And especially the question of the possible and the impossible! "How can this be? '
The great temptation is to judge the possible and the impossible only in our terms.
Mary does not consider herself, but God: God, to whom nothing is impossible. "Nothing is impossible with God." So knowing that we have, day after day, to invent our way to do the will of God, we offer ourselves to God, asking nothing more and accept his unimaginable proposals. Without claiming any program, being sure that we will never be alone: "Fear not, the Holy Spirit will come upon you!"

Perfect image of fidelity in hope.

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deutsch

Wie vollständig dem Willen eines Anderen zu unterwerfen?

Eines Tages, sagt das Evangelium, 30 Jahre nach der Verkündigung, begann Jesus seine Mission: eine Frau hörte in der Menge, und  rief: "Selig ist der Leib, der dich getragen hat. " Er selbst antwortete:" Selig sind vielmehr die, die das Wort Gottes hören und es befolgen. "

In einer seiner Predigten über Maria, beginnt Augustin mit der Frage des Glaubens: "Hat nicht Maria den Willen des Vaters getan?  Sie glaubte durch den Glauben, sie konzipierte durch den Glauben, sie wurde gewählt, damit Jesus durch sie geschaffen werde; sie wurde in Christus geschaffen, bevor Christus in ihr geschaffen wurde!
"Und überraschend Augustine zu dem Schluss:" Maria hat den Willen des Vaters getan und daher ist es wichtiger für sie, ein Jünger Jesu als seine Mutter gewesen zu sein.... : Maria ist selig, weil sie gehört hat, und hielt das Wort Gottes. Seine Seele hat die Wahrheit gehalten, mehr als ihr Brust das Fleisch Jesu verwahrt hat. Maria, glückliche Maria. "

Maria ist damit das perfekte Bild des ganzen christlichen Lebens, das perfekte Bild der Realisierung einer christlichen Berufung. Die ganze Kirche, durch seine verschiedenen Berufungen, entdeckt, wie, nach Maria, voll der Gnade, jeder Christ aufgerufen ist, in der Treue zu Gottes Ruf zu leben. Die Verkündigung ist die Berufung von Maria. Mary bekommt einen Anruf von Gott.
Wie alle Frauen ihrer Zeit wartete Maria den von Jahwe versprochene Erlöser, und nichts in seinem Herzen war ein Hindernis für die Annahme des Willens Gottes in seinem Leben. Der Himmel in Nazareth offenbarte ihr, wer sie war, wer sie schon immer war im seinen intimsten Wesen : "voll der Gnade, der Herr ist mit dir". Der Himmel sag ihr, was der volle Sinn seiner Existenz war: Gott der Welt geben, ihn bekannt und durch Jesus, den sie zu gebären war, geliebt machen. Diese Berufung von Maria kündigt die Berufung  der Kirche und aller Mitglieder der Kirche an.
 
Wir müssen erkennen, was wir seit unserer Taufe für Gott sind: seine geliebten Kinder. Bewusst unserer Taufe werden, und auch so konsequent leben, dass unser Leben, unsere Verpflichtungen, unser Verhalten, unsere Handlungen ... der Welt Gott gibt. In der Welt offenbaren das Antlitz Gottes, so wie er sich in Jesus Christus manifestiert. Gott durch Jesus und durch unser Leben geliebt machen.
Jeder Christ hat seit seiner Taufe auch in seiner eigenen Geschichte eine Verkündigung. Mit der Feier der Verkündigung sind wir eingeladen, uns mit unserer christlichen Berufung zu konfrontieren.

Maria, die Mutter der Christen, die Mutter der Kirche lädt uns auf diesem Weg des Glaubens unseres christlichen Lebens ihr zu folgen. Hören und zu antworten! Gottes Wort und unser Wort! Gott glaubt an uns, und wir glauben an Gott!
Eine Frage: "Wie kann das sein? "
Die Kirche, und jeder von uns wird sich viel in dieser Frage wiederfinden: "Ja, wie kann das sein? "Wie werde ich meine Berufung treffen? Diejenige, die mir Gott bietet und am Tag meiner Taufe begann: "Wie kann das sein? "
Wie kommt man zum Evangelium durch Engagements zu bezeugen? Menschliche Verpflichtungen durch mein Familienleben, meine Ehe, durch mein Ledigsein, durch mein Leben als Mann oder Frau gewidmet zu Gott, durch mein Leben als Priester, Diakon, Bischof? Wie kann das sein? Mitten in so viel Veränderungen, Mutationen, Umbrüchen, Krisen. Wir möchten schon parate Antworten,  Sicherheiten, knackige Anweisungen, um uns zu beruhigen und gutes Gewissen geben. Grundsätzlich würden wir nicht uns Fragen stellen, weil es nicht einfach ist, die Herausforderung, Forschung, Unruhigkeit annehmen: in einem Wort, die Prüfung des Glaubens.


Es ist auf der Basis der Vitalität unserer Taufe, dass bestimmte Berufen auftreten können, und wir sind verantwortlich für jeden anderen in der Berufung eines jeden.

Beten für die Berufungen ist nicht genug! Wir müssen sie aufwachen! Wenn Maria ihre Verkündigung hatte, ist es dass sie geführt wurde, sich "Fragen" zu stellen! Und vor allem die Frage nach dem Möglichen und dem Unmöglichen! "Wie kann das sein? "
Die große Versuchung besteht darin, das Mögliche und das Unmögliche in Bezug auf uns zu richten und uns allein.
Maria verhält sich nicht als Selbstzweck, sondern Gott: Gott, dem nichts unmöglich ist. "Nichts ist unmöglich mit Gott." So wissend, dass wir Tag für Tag, um unseren Weg, den Willen Gottes zu tun erfinden, bieten wir uns selber an Gott, fragen nichts mehr und akzeptieren seine unvorstellbaren Vorschläge. Ohne Anspruch auf ein beliebiges Programm, stellen wir sicher, dass wir nie allein sein: "Fürchte dich nicht, wird der Heilige Geist wird auf dich kommen!"

Vollkommenes Bild der Treue in der Hoffnung.

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italiano

Come sottomettersi completamente alla volontà di un Altro?

Un giorno, dice il Vangelo, trent'anni dopo l'Annunciazione, Gesù iniziò la sua missione: una donna tra la folla che ascoltava, esclamò: "Beato il grembo che ti ha portato. " Gesu rispose:" Beati piuttosto coloro che ascoltano la parola di Dio e la osservano. '

In uno dei suoi sermoni su Maria, Agostino comincia con la domanda della fede: « Maria non ha fatto la volontà del Padre? Ella ha creduto per la fede, ha concepito per la fede, è stata scelta per che il saluto nasce per lei, è stata creata in Cristo prima di Cristo è stato generato in lei! "E sorprendentemente Agostino conclude:" Maria ha compiuto la volontà del Padre, e quindi è più importante per lei essere stato un discepolo di Gesù piu tosto di essere stata sua madre .... : Maria è beata perché ha sentito e ha mantenuto la parola di Dio. La sua anima ha mantenuto la verità più che il suo seno ha mantenuto la carne di Gesù. Maria, felice Maria. '

Maria è dunque l'immagine perfetta di tutta la vita cristiana, l'immagine perfetta della realizzazione di una vocazione cristiana. Tutta la Chiesa, attraverso le sue diverse vocazioni, scopre come, dopo Maria, piena di grazia, ogni cristiano è chiamato a vivere nella fedeltà alla chiamata di Dio.

L'Annunciazione è la vocazione di Maria Maria riceve una chiamata da parte di Dio.
Come tutte le donne del suo tempo, Maria aspettava el Salvatore promesso dal Signore, e nulla nel suo cuore era ostacolo per l'accettazione della volontà di Dio nella sua vita. Il cielo di Nazaret ha rivelato chi lei era, chi è sempre stata nel più intimo del suo essere "piena di grazia, il Signore è con te". Il cielo annuncia a lei qual è il senso pieno della sua esistenza : dar Dio al mondo, farlo conoscere e amare per mezzo di Gesù che lei partorirà. Questa vocazione di Maria annuncia quella della Chiesa, quella dei tutti i membri della Chiesa.
 
Dobbiamo renderci conto chi siamo per Dio dal battesimo: i suoi amati figli. La consapevolezza del nostro battesimo! Ma anche vivere in modo che la nostra vita, i nostri impegni, i nostri comportamenti, le nostre azioni: che tutto questo sia un  dono di  Dio al mondo. Rivelare il volto di Dio al mondo, come si ha manifestato in Gesù Cristo. Dio essere amato per mezzo di Gesù, e attraverso la nostra vita.
Ogni cristiana, ogni cristiano, dal suo battesimo, ha anche nella sua soria sua propria annunciazione. Celebrando l'Annunciazione, siamo invitati a confrontarci con nostra vocazione cristiana.
 
Maria, Madre dei cristiani, Madre della Chiesa, ci invita a seguirla in questo cammino di fede della la nostra vita cristiana. Ascoltare e rispondere! La parola di Dio e la nostra parola! Dio crede in noi, e noi crediamo in Dio!
Una domanda: "Come può essere? '
La Chiesa, e ognuno di noi si trova molto in questa domanda: "Sì, come può questo essere? "Come faccio a incontrare la mia vocazione? Che Dio mi offre, e ha iniziato il giorno del mio battesimo, "Come può essere? '
Come a testimoniare il Vangelo attraverso impegni? Impegni umani, attraverso la mia famiglia, il mio matrimonio, attraverso la mia vita da single, la mia vita di uomo, di donna dedicata a Dio, attraverso la mia vita di sacerdote, diacono, vescovo? Come può essere? In mezzo a così grandi cambiamenti, mutazioni, sconvolgimenti, crisi. Vorremmo delle risposte stereotipe, sicurezze, istruzioni nitide, per rassicurarci e darci la buona coscienza. In sostanza, non avremmo a porci la domanda, perché non è facile accettare la problematizazione, la ricerca, l'inquietudine : in una parola, la prova della fede.

E è della vitalità del nostro battesimo che possono derivare specifiche vocazioni, e siamo responsabili per l'altro nella vocazione di ciascuno.

Pregare per le vocazioni non è sufficiente! Dobbiamo le risvegliare! Se Maria ha avuto la sua Annunciazione, c è che è stata portata a fare "domande"! E soprattutto la questione del possibile e l'impossibile! "Come può essere? '
La grande tentazione è quella di giudicare il possibile e l'impossibile in termini di noi e noi soli.
Maria non si considera se stessa, ma Dio: Dio, a chi nulla è impossibile. "Nulla è impossibile a Dio". Quindi, sapendo di avere, giorno dopo giorno, a inventare il nostro modo di fare la volontà di Dio, noi ci offriamo a Dio, chiedendo niente di più e accettando le sue proposte inimmaginabile. Senza pretendere qualsiasi programma, convinti che non saremo mai soli: "Non temere, lo Spirito Santo scenderà su di te!"

Immagine perfetta di fedeltà nella speranza.

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espanol

¿Cómo entregarse completamente a la voluntad de un otro?

Un día, dice el Evangelio, treinta años después de la Anunciación, Jesús comenzó su misión: una mujer en la multitud que escuchaba, exclamó: "¡Dichoso el seno que te llevó. "Él respondió:" Dichosos más bien los que oyen la palabra de Dios y la guardan. '

En uno de sus sermones sobre María, Agustín comienza con la pregunta de la fe: "¿Es que María no hizo la voluntad del Padre? Se cree por la fe, concibió por la fe, fue elegida a nace en ella la salvación del mundo, fue creada en Cristo antes de que Cristo fue generado en ella! "Y sorprendentemente Agustín concluye:" María hizo la voluntad del Padre, y por lo tanto es más importante para ella que fue un discípulo de Jesús, que por haber sido su madre .... : María es bienaventurada porque ha escuchado y guardado la palabra de Dios. Su alma ha guardado la verdad, más que su mama se ha mantenido la carne de Jesús. María, feliz María. '

María es, pues, la imagen perfecta de la vida cristiana, la imagen perfecta de la realización de la vocación cristiana. Toda la Iglesia, a través de sus diferentes vocaciones, descubre cómo, después de María, "llena eres de gracia", todo cristiano está llamado a vivir en fidelidad al llamado de Dios. La Anunciación es la vocación de María : María recibe una llamada de Dios.
Como todas las mujeres de su tiempo, María esperaba al Salvador prometido por Yahvé, y nada en su corazón fue impedimento para la aceptación de la voluntad de Dios en su vida. El cielo de Nazaret  le reveló lo que ella era, lo que siempre ella ha sido en el más íntimo de su ser : "llena de gracia, el Señor está contigo" El cielo sólo le dice cuál es el sentido pleno de su existencia : Dar Dios al mundo, que sea conocido y amado por Jesús que ella va a dar a luz. Esta vocación de María anuncia la vocación de la Iglesia y de todos los miembros de la Iglesia.
 
Tenemos que darnos cuenta de lo que somos por Dios desde nuestro bautismo: sus amados hijas y hijos. La conciencia de nuestro bautismo, y también vivir de tal manera que nuestras vidas, nuestros compromisos, nuestros comportamientos, nuestras acciones dan Dios al mundo. Revelar el rostro de Dios al mundo, manifestado en Jesucristo. Amar a Dios a través de Jesús, y a través de nuestras vidas.
Toda cristiana, todo cristiano, desde su bautismo, ha una Anunciación en su propia historia. La celebración de la Anunciación se nos invita a enfrentar nuestra vocación cristiana.

María, Madre de los cristianos, Madre de la Iglesia nos invita a seguirla en este camino de fe de nuestra vida cristiana. Escuchar y responder! Palabra de Dios y nuestra palabra! Dios cree en nosotros, y nosotros creemos en Dios!
Una pregunta: "¿Cómo puede ser? '
La Iglesia, y cada uno de nosotros va a encontrar mucho en esta pregunta: "Sí, ¿cómo puede ser? "¿Cómo voy a conocer a mi vocación? Que Dios me ofrece, y comenzó el día de mi bautismo, "¿Cómo puede ser? '
Cómo testimoniar el Evangelio a través de compromisos? Compromisos humanos, a través de mi familia, mi matrimonio, a través de mi vida de soltera, mi vida como un hombre, una mujer dedicada a Dios a través de mi vida como sacerdote, diácono, obispo? ¿Cómo puede ser? En medio de tan grandes cambios, mutaciones, convulsiones, crisis. Nos gustaría que las respuestas formuladas, dispositivos de seguridad, instrucciones claras, para tranquilizarnos y darnos buena conciencia. Básicamente, no nos tenemos que hacer la pregunta, porque no es fácil aceptar el reto, la preocupación y la investigación: en una palabra, la prueba de la fe.

Es la vitalidad de nuestro bautismo que pudieran derivarse de las vocaciones específicas, y somos responsables unos de otros en la vocación de cada uno.

Orar por las vocaciones no es suficiente! Hay que despertar! Si María tuvo su Anunciación, es que se ha llevado a hacer "preguntas"! Y sobre todo la cuestión de lo posible y lo imposible! "¿Cómo puede ser? '
La gran tentación es juzgar lo posible y lo imposible en términos de nosotros y sólo nosotros.
María no se considera a se misma, sino a Dios: Dios, para quien nada es imposible. "Nada es imposible para Dios." Así que sabiendo que tenemos, día tras día, que inventar nuestra forma de hacer la voluntad de Dios, nos ofrecemos a Dios, pidiéndole nada más y aceptar sus propuestas inimaginable. Sin pretender cualquier programa, seguros de que nunca estaremos solos: "No temas, el Espíritu Santo vendrá sobre ti!"

Imagen perfecta de fidelidad en la esperanza


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