lundi 10 octobre 2011

Tard est toujours trop tard !

Chers amis du dimanche!
Moi-même je me suis aperçu trop tard que je me trompais de textes!
Excusez-moi!
Voici en rattrappage ce que vous auriez du lire...
Et ce ne sera plus trop tard...

vp


Tard est toujours trop tard !

28e dim. temps de l'Église
9 octobre 2011

Textes :
-          Is 25, 6-9
-          Ps 22
-          Ph 4, 12-14.19-20
-          Mt 22, 1-14


J’aime à savoir que le Royaume auquel j’aspire peut être comparé à un Festin (j’adore les repas de fête !), et qu’il est ouvert à tous (Y’a pas d’raison !). Notre monde « global » est de fait si cloisonné, et on s’y dispute si férocement les biens de la terre du matin au soir – et même pendant la nuit ! -, qu’on refuse de fait de partager avec l'autre, avec l'étranger ! Chaque groupe voulant accaparer le maximum  pour lui-même...
Mais c’est un rêve au fond de mon cœur  - au cœur de chacun, j’en suis sûr ! -, un rêve qui se réaffirme sans cesse à mes yeux qui ont balayé le monde : celui d'une humanité sans division, sans haine raciale, sans pauvres... On peut rêver…
C’est pourquoi, si c'est ça, le Royaume où je/nous suis/sommes invité/s..., alors je veux en être le sujet et l’acteur !

Jésaïe prophétise à une époque où la Montagne Sainte – Sion, Jérusalem -, est menacée par l'envahisseur assyrien qui déferle du nord. Tout est ravagé sur son passage! Dans ce contexte, sa prophétie apparaît bien sûr comme une annonce inespérée... « Courage ! Le désastre va cesser. Bientôt, on verra la fête qui marquera la fin d'un vieux monde et tous les peuples viendront s'y joindre en habits de cérémonie... »

Le Psalmiste de son côté chante lui aussi sur sa harpe et sur sa lyre l'heureuse et certaine espérance de celui qui se sait guidé par le Maître de ce Royaume nouveau vers un lieu d'abondance, vers la table du festin...

Paul, toujours aussi farouche et ténébreux, gît encore une fois en prison où il vient de recevoir une aide matérielle de la part de ses amis (les seuls !) les Philippiens. A son merci, il ajoute qu'il est habitué à une vie rude et pauvre, et qu'il aurait bien pu supporter des privations, mais qu’il est comblé de constater que leur amour du Christ qu’il leur a annoncé est la source du témoignage de leur amour pour lui, le prisonnier...

Et comme d’hab, Jésus se fend d’une histoire…Un jour, un Roi célèbre les noces de son Fils...

Depuis toujours, l'humanité comprend que les noces sont une célébration de l'amour et tous ressentent une grande joie d'être invités à des noces (encore que cela dépende par qui !!!).
Ainsi les auditeurs juifs entendent bien que ce roi, c'est le Maître du Ciel et de la Terre, Yavhé, leur créateur et père,  et qu’il veut – d’après ce prêcheur galiléen itinérant -, célébrer avec toute l'humanité l'alliance de son fils – CE Jésus ? Ah bon !  -, avec la nature humaine... c'est-à-dire l'union d’amour entre leur Père des cieux et eux, ses enfants de la terre : en LUI, ce Jésus, son Fils bien-aimé,  devenu homme à son tour.

C’est ça l’incarnation !

Ce qu’annonçait historiquement ce Jésus, c’est que vous, moi, tout le monde, nous sommes tous invités à entrer dans le monde de Dieu...

Ce monde serait une fête éternelle, organisée par Dieu lui-même, qui a donné la vie pour en jouir pleinement, qui a tout mis dans la nature où l'homme doué d'intelligence est invité à continuer le Big Bang initial, en découvrant et en développant les richesses des univers  qu’il a jetées à profusion sur la planète bleue comme « dans le champ des étoiles »…

Agriculture, chasse, cueillette, science, technologie, « savoir-vivre », etc., voilà autant de domaines qui ont marqué des progrès immenses depuis toujours et depuis quelques années en particulier parce que l'observation de plus en plus pointue a permis des découvertes qui ont démultiplié les possibilités et les virtualités de l’espèce humaine... Notre vie personnelle - dont se sont ainsi développées toutes sortes d’aptitudes - nous permet alors de profiter pleinement de la grande fête de la vie.

Être invité à la noce de la vie, oui, c'est être invité à célébrer – envers et contre tout et tous !-, une alliance d’amour sans fin avec ce Dieu de Jésus-Christ !

C’est pourquoi il est criminel d’empêcher la vie de quelque manière que ce soit !
C’est pourquoi l’espèce humaine est et doit être sans cesse sommée de se dépasser elle-même et d’être attentive ne pas manquer d'être là où la veut un dessein qui dépasse et le temps et l’espace !
Même s’il faut au besoin abandonner des « activités très chères »... Que chacun s’examine !

S’y refuser est possible ! Ce Dieu est trop respectueux de la liberté dont il a doté l’être humain pour contraindre qui que ce soit !... Il invite et attend son bon vouloir.

-          Les premiers invités du rabbin Jeshouah sont des Juifs du 1er siècle comme faisant partie d'un Peuple (qui se disait et se dit toujours) choisi par Dieu. Les employés qui, dans l’histoire, viennent les appeler sont les Prophètes qui se sont succédés pour faire connaître et renouveler l’invitation permanente de ce Dieu Seigneur... Et il y en eut plus d’un ! Isaïe, Jérémie, Baruch, Ezéchiel, Daniel, Osée, Joël, Amos, Abdias, Jonas, Michée, Nahum, Habacuc, Sophonie, Aggée, Zacharie et Malachie...

-          Aujourd’hui, les invités de Dieu, c’est nous ! Il est vrai que l’Eglise – nom et réalité historiques que ce Royaume éternel de Dieu a pris depuis 2000 ans – laisse à désirer ! Heureusement que le Peuple de Dieu est plus grand et plus vaste qu’elle, et qu’avec le ciel, il nous faut bien nous accommoder  de l’Histoire es hommes!

Cette Eglise est bien  - théoriquement au moins -, ouverte à tous : on dit CATHOLIQUE, CAD UNIVERSELLE ! Mais on a le sentiment qu’elle fait tout pour donner aux hommes du monde entier mille raisons pour retarder et refuser l’invitation de Dieu qu’elle est chargée de transmettre, voire pour sortir officiellement de chez elle !

Quel malheur !

Qui peut croire – encore ! Et pourtant ! –, que le temps nous appartienne et qu'il soit toujours là à notre disposition ? C'est précisément ce qui nous appartient le moins ! Bossuet le criait de haut de la chaire lors de l’oraison funèbre pour Henriette d’Angleterre !

-          Notre vie est toujours emportée par le temps, qui ne cesse de nous échapper.
-          La mort vient avant que nous puissions avoir appris à vivre.
-          Nous avons bien raison de dire que nous passons notre temps ! Nous le passons véritablement, et nous passons avec lui.

Mais :
Une étincelle d'amour de Dieu est capable de soutenir un coeur durant l'éternité.
(toujours l’évêque de Meaux !)

Ø      L’Eglise est loin d’être parfaite : j’en sais quelque chose, étant l’un des ses ministres !
Ø      Je ne suis pas parfait non plus, et ça je le sais mieux que quiconque !
Ø      Toi qui me lis, tu veux jeter la 1ère  pierre à ta mère et à ton frère?
Ø      Vas-y, mais gare au boomerang !

Si Dieu vient comme un voleur, nous avons à basculer par dessus bord les futilités et les préciosités : l’inutile et le superflu (quoi qu’en dise Voltaire !)
Oh il ne s’agit pas de se répandre en litanies et en supplications, bien que… pratiquer prière, service, bénévolat, etc. ne ferait pas de mal à la plupart !
Faites gaffe ! C’est toujours un truc de tout adversaire pour faire mépriser le possible et miroiter aux yeux des moustiques ( que nous sommes selon Pascal)  tout ce qui peut distraire de communiquer avec l’invisible et le transcendant.

Pourtant, il URGE de profiter des jours qui passent pour renforcer notre channelling avec Dieu… Tard est toujours trop tard !

Trions dans nos obligations... entre les seules nécessaires et les flatteries de la vanité !
Se servir d’abord pour le bien n’est pas autre chose que de servir Dieu d’abord !

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