Dimanche
23 juin 2013
12e dimanche du temps
ordinaire Année C
Qui suis-je ?
Textes
-
Za 12, 10-11a ; 13, 1
-
Ps 62
-
Ga 3, 26-29
-
Lc 9, 18-24
Qui
suis-je? La question se pose souvent, soit qu’on ne sache plus où on en est,
après une épreuve importante par exemple (qui peut aller de la perte d’un être
proche jusqu’à la décision de s’expatrier pour des motifs professionnels), ou
un engagement radical (mariage, divorce, sacerdoce, politique…), soit qu’on ait
besoin d’un feed back pour confirmer une conviction d’être ou de ne pas/plus
être celui qu’on croyait être... Qu’on le réalise ou non, il y a une différence
entre celui que l’on croit être, celui qu’on aimerait que les autres croient
que nous soyons, celui que les autres croient qu’on est… et… celui qu’on est
réellement. Confusément, nous le sentons, car nous ne parvenons jamais à
étouffer notre conscience. Mais on espère faire illusion aux regard des
passants, et, pire, à nos propres yeux. Jésus, lui, sait ce qu’il y a dans le
cœur de l’homme (Jn 2, 25). Le chrétien essaie d’accorder tous ces
"moi"s, de rester vrai et transparent, mais il a besoin qu’on lui
dessille les yeux. Jésus nous met face à nous-mêmes, surtout si le réveil est dur.
Ici,
en posant cette question à ses disciples
– « Pour vous, qui suis-je ? » – il
s’adresse donc, de façon paradigmatique et sans aucun doute, à tous ceux qui se
réclament de lui, à tout chrétien. Et la question est urgente, en ces temps où
les Eglises, malgré leurs efforts d’adaptation au temps présent, tantôt
dérisoires, tantôt illusoires, traversent, encore, une période difficile.
Ont-elles jamais connu le repos ?
L’interrogation
ne peut que tarauder toute quête spirituelle. Car, pour devenir chrétien, il ne
s’agit pas simplement – mais trop de catholiques le pensent encore ! -
d’adhérer à un corps de doctrine ou à un catéchisme SUR Jésus ; il ne s’agit
pas non plus de se contenter d’une approche intellectuelle et culturelle du
Jésus « historique » : inépuisable internet et ses embuscades
dernier cri, ou bien ouvrages d’auteurs classiques ou à la mode faisant
–croit-on – autorité : tout est bon. Les expertises semblent parfaites,
chacune dans leur genre !
Jésus
exige beaucoup plus qu’une molle approbation de la raison, qu’un vague
engagement intellectuel, qu’un discours stérile à force de pondération
mielleuse. Il veut ce qui fait notre vie.
Il
s’agit de savoir ce qu’il en est d’une / de ma
relation personnelle à ce Jésus de Nazareth d'une part, et d'autre part
au Christ d’une foi élaborée par l’Eglise.
-
Quelle place
actuelle et effective a-t-il dans mon existence ?
-
Qui est-il pour
moi ?
-
Comment sa parole
me tient-elle éveillé, et m’anime pour vivre ?
-
Comment s’incarne-t-il
au cœur de ma vie intime, familiale, conjugale, professionnelle ?…
Après sa rencontre avec celui
qui l’a jeté à terre sur la route de Damas, Paul prêche : « Vous tous que le baptême a unis au Christ,
vous avez revêtu le Christ ; il n’y a plus ni Juif ni païen, il n’y a plus ni
esclave ni homme libre, il n’y a plus l’homme et la femme, car tous, vous ne
faites plus qu’un dans le Christ Jésus ».
Deux
dimensions semblent se rejoindre chez lui, à la fois anthropo et théo logiques : la première conditionnant l’autre, en lui
étant nécessaire et suffisante :
-
d’une part –
métaphore puissante – en « revêtant »
le Christ par l’eau du baptême, nous perdons une identité « seulement » spatiotemporelle, pour
en « endosser » une autre, au-delà du temps et de l’espace :
celle de chrétien = l’homme/la femme DU Christ ;
-
d’autre part,
tous ceux et celles à qui cela arrive, se récapitulent dans ce Christ mystique, et ne forment plus
qu’UN avec lui, comme un corps (d’)armé(e), articulé, compact et indissociable.
Cela
suppose, dit Jésus - non pas en écho, mais en amont de la question -, de «
renoncer » à soi-même : «Celui qui
veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix chaque
jour, et qu’il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais
celui qui perdra sa vie pour moi la sauvera. »
La
démonstration ici aussi, parfaitement charpentée, s’arc-boute en deux
mouvements reposant sur un solide paradoxe. Suivre Jésus doit répondre à deux
conditions indissociables:
-
d’une part, me
dénuder de tout ce que la société me reconnaît et de tout ce que j’ai acquis,
patrimoines génétique et sociologique, matériel et immatériel ;
-
d’autre part,
m’assumer entièrement moi-même, en toute responsabilité et détermination.
Car – voilà le paradoxe -, sauver SA
peau à tout prix, c’est perdre LA vie à coup sûr !
Pourtant,
ce serait mal comprendre cette offre de liberté totale que de l’assimiler à un
quelconque renoncement à ce que nous sommes profondément, à une amputation de
notre identité, à une fuite de ce qui nous rend heureux.
Il
s’agit bien plutôt de prendre conscience du fait que la meilleure voie pour «
devenir soi », c’est de suivre un chemin éprouvé, reconnu et sûr! Le
sien !
Dur,
dur !
Comment
le disciple chrétien peut-il devenir pleinement lui-même, s’il ne sait pas qui
est son maître, ce qu’il a dit jadis, ce qu’il lui dit aujourd’hui ?.
Il
s’agit donc de renoncer à ce qui, en nous, nous détourne de notre capacité de
choix, et, ici, du choix de cette liberté christique. Cela vaut aussi pour tout
choix qui engage l’existence.
Est-il
étonnant que se rebiffe en nous l’homme que nous étions jusque-là ?
Changer, c’est peut-être mourir un
peu : ne pas changer, c’est sûrement pourrir.
Le
pari pascalien est toujours d’actualité : mon intérêt, c’est de choisir
QUOI ? de choisir QUI ?
Cette
« croix » dont Jésus propose de se charger à sa suite, n’allons pas
imaginer que c’est une croix, faite de
douleur et de souffrance, par amour de la douleur et de la souffrance !
Comme si le malheur de vivre était le plus sûr moyen de le rejoindre sur
l’échelle de perfection !
Jésus
est présenté dans la mémoire et les mémoires des communautés et des rédacteurs
évangéliques, comme quelqu’un qui a appris à vivre, qui sait vivre et qui
enseigne comment vivre. C’est un maître de (la) vie !
Vivre
est un métier, et bien vivre un art !
Et
un art se pratique !
La
réponse de Pierre, toute exacte et spontanée qu’elle soit, entraîne
immédiatement de la part de Jésus une forte recommandation : N’en
parlez surtout pas ! Pas de publicité, gardez cela pour vous, ce n’est pas
l’heure. Pierre, en bon élève, premier de la classe, ardent et excessif,
tire-t-il les conclusions de sa propre réponse ? L’approbation du
Maître lui suffit-elle ? Jésus n’attendait-Il pas, plus qu’une
déclaration, un acte de foi, une conversion ? D’ailleurs Jean nous le
laisse entendre, qui fait dire à Pierre: « Seigneur,
vers qui pourrions-nous aller ? Tu as les paroles de la vie éternelle.
Quant à nous, nous croyons, et nous savons que tu es le Saint, le Saint de
Dieu. » (Jn 6,60).
Pour vous qui suis-je ? N’arrêtons jamais de chercher la réponse, dans tout acte et toute pensée, pour nous-mêmes et pour l’exemple que nous donnons. C’est un art qui doit se pratiquer toute la vie.
Pour vous qui suis-je ? N’arrêtons jamais de chercher la réponse, dans tout acte et toute pensée, pour nous-mêmes et pour l’exemple que nous donnons. C’est un art qui doit se pratiquer toute la vie.
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english
Who am I? The question often arises, whether we no longer know where we
are, after a significant event for example (which can range from the loss of a
loved one to the decision to go abroad for professional reasons) or a radical
commitment (marriage, divorce, priesthood, politics ...), or you may need a
feed back to confirm a conviction to be or not / be the one we thought was ...
We realize it or not, there is a difference between the one who is believed to
be, the one we would like others to believe we are, the one others think you
are ... and ... the one we really are. Confusingly, we feel, because we never
get to stifle our conscience. But we hope to deceive the passers, and worse, in
our own eyes. Jesus, he knows what is in the heart of man (Jn 2, 25). A
Christian tries to give all these "I" s, stay true and transparent,
but he needs that "one" unseals his eyes. Jesus confronts us with
ourselves, especially if it is a rude awakening.
Here, in asking this question to his disciples - "For you, who am I? "- he therefore addresses so paradigmatic and no doubt to all those who claim to him, to every Christian. And the matter is urgent, at a time when the churches, despite their efforts to adapt to the present time, sometimes ridiculous, sometimes illusory, cross, again, a difficult period. Have they ever known any rest?
Here, in asking this question to his disciples - "For you, who am I? "- he therefore addresses so paradigmatic and no doubt to all those who claim to him, to every Christian. And the matter is urgent, at a time when the churches, despite their efforts to adapt to the present time, sometimes ridiculous, sometimes illusory, cross, again, a difficult period. Have they ever known any rest?
The question can only tap the entire spiritual quest. To become a Christian, it is not simply - but too many Catholics still believe! - adhere to a doctrine or a catechism ON Jesus, it is not to be satisfied with an intellectual and cultural approach to the "historical" Jesus: Internet and its endless and ever brandnew ambushes, or all works of classical or fashioned authors, making - it is believed - authority, everything is good. Expertise seems perfect, each in their ways!
Jesus requires much more than a soft approval of reason, a vague intellectual engagement, a sterile force weighting honeyed speech. He wants what makes our lives.
The point is what it is a / my personal relationship to Jesus of Nazareth on the one hand, and secondly to the Christ of faith drawn up by the Church.
- What current effective place in my life?
- Who is he for me?
- How does his word keep me awake, and inspire me to live?
- How does he embodies the heart of my private life: family, marital, professional ...?
After meeting with the man who threw him down on the road to Damascus, Paul preaches: "All of you who were baptized into Christ have clothed yourselves with Christ : there is neither Jew nor Gentile, there is neither slave nor free man, there is no longer male and female, for you are become one in the Christ Jesus. "
Two dimensions appear to join in him, both anthropological and theological logic: the first condition for another, necessary and sufficient:
- Firstly - powerful metaphor - "putting on" Christ in the waters of baptism, we lose "only" spatiotemporal identity to "endorse" another, beyond time and space: = the Christian man / woman OF Christ;
- Secondly, all those to whom this happens, summarize in this mystical Christ, and form become ONE with him as a corps, articulated, compact and inseparable.
This implies, Jesus said - not an echo, but upstream of the matter - to "abandon" oneself: "Whoever wants to come after me, let him deny himself, and take up his cross daily, and follow me. For whoever wishes to save his life will lose it, but whoever loses his life for me will save it. "
The demonstration here too, perfectly framed, is buttressed by two movements based on a strong paradox. Follow Jesus must meet two key criteria:
- Firstly, strip me of everything that society recognizes me and of all that I have acquired, genetic and sociological heritage, tangible and intangible;
- Secondly, fully assume myself, with full responsibility and determination.
Because - here's the paradox - save one's skin at all costs, is losing life for sure!
Yet this is to misunderstand this offer of total freedom to assimilate to any denial of what we are deeply, to amputation of our identity, to a leak of what makes us happy.
It is rather to recognize that the best way to "get home", is to follow a proven path, recognized and secure! His!
Hard, hard!
How the Christian disciple can be fully himself, if he does not know who his master is, what he once said, what he tells him today?.
It is therefore to abandon what in us, takes us away from our ability to choose, and here from the choice of this Christ freedom. This also applies to any choice that involves existence. Is it any wonder that bristles in us the man that we were so far?
Change is perhaps die a little: not change is surely rot.
Pascal's wager is still relevant: my interest is to choose WHAT? choose WHOM?
This "cross" that Jesus offers to take over after him, don't imagine that this is a cross made of pain and suffering for the sake of pain and suffering! As if the misfortune to live was the surest way to reach the scale of perfection!
Jesus is presented in the memory and the memories of the communities and evangelical writers, as someone who has learned to live, who knows how to live and who teaches how to live. He is a master of (the) life!
Living is an art, an art and live well!
And art practice!
Peter's answer, any exact and spontaneous kind, results immediately from Jesus a strong recommendation: Do not talk above! No ads, keep it to yourself, this is not the time. Does Peter, a good student, first class, and excessive burning, draw the conclusions of its own answer? Is the approval of the Master good enough for him? Didn't Jesus expect from him, more than a statement, an act of faith, a conversion? Moreover, John suggests, when Peter said: "Lord, to whom shall we go? You have the words of eternal life. As for us, we believe, and we know that you are the Holy One of God. "(Jn 6,60).
For you who am I? Never stop looking for the answer, in every act and every thought, for ourselves and for the example we set. It is an art that must be practiced throughout life.
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deutsch
Wer bin ich? Oft taucht die Frage, ob wir nicht mehr wissen, wo wir, nach
einem wichtigen Ereignis zum Beispiel (die aus dem Verlust eines geliebten
Menschen zu der Entscheidung, ins Ausland zu gehen für professionelle Gründe
reichen) sind oder einem Entscheidungsschlacht (Ehe,
Scheidung, Priestertum, Politik ...), oder ob wir eine Rückmeldung brauchen, um
eine Verurteilung zu sein oder nicht das, was wir dachten, zu bestätigen ... Wir wissen es oder nicht,
es gibt einen Unterschied zwischen dem, was wir glauben zu sein, dem was wir gern
glauben andere denken wir sind, und ...,
was wir wirklich ist. Verwirrend fühlen wir es, weil wir nie bekommen, unser
Gewissen zu ersticken. Aber wir hoffen, dass wir die Passanten, und schlimmer
noch, in unseren eigenen Augen täuschen. Jesus, er weiß, was in den Herzen der
Menschen steckt (Joh 2, 25). Der Christ versucht all diese "Ich"
zusammenzustimmme, treu und transparent zu bleiben, aber er braucht, dass er
die Augen entsiegelt. Jesus stellt uns vor uns selbst, vor allem, wenn es ein
böses Erwachen ist.
Hier, in diese Frage an seine Jünger - "Für Sie, wer bin ich? "- adressiert Er daher so paradigmatisch und Zweifellos an all jene, die ihn in Anspruch nehmen, an jeden Christen. Und die Sache ist dringend notwendig, zu einer Zeit, als die Kirchen trotz ihrer Bemühungen, in die heutige Zeit passen, manchmal lächerlich, manchmal illusorisch, eine schwierige Zeit wieder überqueren. Haben sie jemals den Rest gesehen?
Hier, in diese Frage an seine Jünger - "Für Sie, wer bin ich? "- adressiert Er daher so paradigmatisch und Zweifellos an all jene, die ihn in Anspruch nehmen, an jeden Christen. Und die Sache ist dringend notwendig, zu einer Zeit, als die Kirchen trotz ihrer Bemühungen, in die heutige Zeit passen, manchmal lächerlich, manchmal illusorisch, eine schwierige Zeit wieder überqueren. Haben sie jemals den Rest gesehen?
Die Frage kann nur tippen auf die gesamte spirituelle Suche. Weil ein Christ werden nicht einfach ist- aber zu viele Katholiken glauben es immer noch! - zu einer Lehre oder einem Katechismus ON Jesus halten; es geht nicht um eine geistige und kulturelle Annäherung an den "historischen" Jesus : Internet und seine endlose Hinterhalte letzter Schrei, oder Werke der klassischen Autoren oder Mode u. Autorität Herstellung : alles ist gut. Expertise scheint perfekt, jede auf seine Weise!
Jesus erfordert viel mehr als ein weiche Genehmigung der Vernunft, eine vage geistige Auseinandersetzung, eine sterile Kraft von glättener Rede. Er will, was macht unser Leben.
Es geht um eine / meine persönliche Beziehung zu Jesus von Nazareth auf der einen Seite, und zweitens, zum Christus des Glaubens durch die Kirche gezogen.
- Welche aktuelle und wirksame Rolle spielt Jesus in meinem Leben?
- Wer ist er für mich?
- Wie sein Wort hält mich wach und inspiriert mich, um zu leben?
- Wie funktioniert er verkörpert im Herzen von meinem privaten Leben, Familie, Familienstand, Beruf ...?
Nach seinem Treffen mit dem, der ihn auf dem Weg nach Damaskus zu Boden schlug, predigt Paul: "Alle von euch, die auf Christus getauft seid, habt ihr Christus angezogen. Da ist weder Jude noch Grieche, da ist nicht Sklave noch Freier, nicht Mann und Frau. Ihr seid nur eins in Christus Jesus. "
Zwei Dimensionen erscheinen, mit ihm zu kommen, in einer sowohl anthropologischen und theologischen Logik: die erste Bedingung für eine andere, notwendig und ausreichend:
- Erstens - kraftvolle Metapher - Christus "anziehen in der Taufe", verlieren wir "nur" Raumzeit-Identität zu "billigen" einer anderen, jenseits von Zeit und Raum: = die Christian Mann / Frau des Christus;
- Zweitens, alle diejenigen, denen das passiert, fassen in dieser mystischen Christus zusammen zu und Form eins mit ihm als Körper; artikuliert, kompakt und untrennbar miteinander verbunden.
Dies impliziert, sagte Jesus - nicht ein Echo, flussaufwärts der Sache - sic zu "geben": "Wer will nach mir kommen, der verleugne sich selbst und nehme täglich sein Kreuz auf sich und folge mir. Denn wer sein Leben retten will, wird es verlieren, wer aber sein Leben verliert um mich wird es retten. "
Die Demonstration auch hier, perfekt umrahmt, wird von zwei Bewegungen auf einer starken Basis von Paradox untermauert. Folgen Jesus muss zwei wesentliche Kriterien erfüllen:
- Erstens abzustreifen mich über alles, was die Gesellschaft erkennt mich und alles, was ich erworben haben, genetische und soziologische Erbe, materielle und immaterielle;
- Zweitens, in vollem Umfang wahrnehmen mich, mit voller Verantwortung und Entschlossenheit.
Da - hier ist das Paradox - : um jeden Preis sein Haut retten, ist das Leben sicher verlieren!
Doch ist es falsch zu verstehen und assimilieren dieses Angebot totaler Freiheit auf jede Leugnung, dass wir tief sind, zu einer Amputation unserer Identität, ein Leck von dem, was uns glücklich macht.
Es handelt sich vielmehr darum, zu erkennen, dass der beste Weg, um "nach Hause kommen", einen bewährten Weg, erkannt und sicher folgen ist! Seine!
Hart, hart!
Wie kann der christliche Nachfolger kann vollständig selbst sein, wenn er nicht weiß, wer sein Herr ist, was er einmal sagte, was er ihm sagt: heute?.
Es ist daher darauf zu versichtern, was in uns weg von unserer Fähigkeit zu wählen lenkt, und hier von der Wahl dieser Freiheit Christi. Dies gilt auch für jede Wahl, die Existenz geht.
Ist es da ein Wunder, dass der Mensch in uns sträubte, dass wir so weit waren?
Veränderung ist vielleicht ein wenig sterben: nicht ändern, ist es sicherlich rot.
Pascals Wette ist immer noch relevant: mein Interesse ist, was wählen? wen wählen?
Das "Kreuz", das Jesus zu übernehmen nach ihm bietet, wird nicht vorgestellt, als ob wäre dies ein Kreuz von Schmerz und Leid aus Gründen der Schmerzen und Leiden! Als ob das Unglück zu leben wäre der sicherste Weg, um das Ausmaß der Vollkommenheit zu erreichen!
Jesus wird in den Speicher und den Erinnerungen der Gemeindenen und evangelishen Autoren vorgestellt, als jemand, der gelernt hat zu leben, der, wie man zu leben weiß, gelernt hat, und wer lehrt, wie man zu leben. Er ist ein Meister des Lebens!
Das Leben ist ein Bruf, und gut leben eine Kunst! Und eine Kunst braucht praxis!
Peters Antwort, jeder exakten und spontanen Art, verursacht sofort von Jesus eine starke Empfehlung: Nicht über reden! Keine Werbung, behalten Sie es für sich selbst, das ist nicht der richtige Zeitpunkt. Zieht Peter, guter Schüler, erster Klasse, und übermäßiger Verbrennung, die Schlussfolgerungen seiner eigenen Antwort? Ist die Genehmigung des Meisters genug für ihn? Hatte Jesus nicht erwartet, mehr als eine Aussage, ein Akt des Glaubens, eine 'Umwandlung"? Darüber hinaus impliziert Joannes, in dem Peter sagte: "Herr, zu wem sollen wir gehen? Du hast Worte des ewigen Lebens. Was uns betrifft, so glauben wir, und wir wissen, dass du der Heilige Gottes bist. "(Joh 6,60).
Für Sie, wer bin ich? Nie aufhören unsure Suche nach der Antwort, in jeder Handlung und jedem Gedanken, für uns selbst und für das Beispiel das wir setzen. Es ist eine Kunst, die das ganze Leben eingeübt werden müss.
*******************
italiano
Chi sono io? La
questione si pone spesso, se non si sa più dove siamo, dopo un evento
significativo per esempio (che può variare da la perdita di una persona
cara alla decisione di andare all'estero
per motivi professionali) o un impegno radicale (matrimonio, divorzio,
sacerdozio, politica ...), o può essere necessario un feed back per confermare
una convinzione di essere o non / essere quello che pensavamo ... Ci rendiamo
conto o no, c'è una differenza tra ciò che si crede di essere, che vorremmo gli
altri a credere che siamo, gli altri pensano che noi siamo ... e ... cio che
noi siamo davvero. Confusamente, ci sentiamo, perché non arriviamo mai a
soffocare la nostra coscienza. Ma speriamo di ingannare i passanti, e peggio,
nei nostri occhi. Gesù, lui sa cosa c'è nel cuore dell'uomo (Gv 2, 25). El
Christiano cerca di acordare tutti questi "io" , e di imanere fedele
e trasparente, ma ha bisogno che egli diserra occhi. Gesù ci mette di fronte a
noi stessi, specialmente se si tratta di un brusco risveglio.
Qui, in questa domanda ai suoi discepoli - "Per voi, chi sono io? "- si affronta quindi in modo paradigmatico e senza dubbio a tutti coloro che lo sostengono, a ogni cristiano. E la questione è urgente, in un momento in cui le chiese, nonostante i loro sforzi per adattarsi al tempo presente, a volte ridicoli, a volte illusori attraversano, ancora una volta, un periodo difficile. Hanno mai visto il resto?
La domanda può solo toccare l'intera ricerca spirituale. Per diventare un cristiano, non è semplicemente - ma anche molti cattolici credono ancora! - aderire ad una dottrina o un catechismo su Gesù ; non è essere soddisfatti con un approccio intellettuale e culturale per il Gesù "storico": Internet e le sue infinite agguati ultimo grido, o opere di autori classici o di moda- e autorità making : tutto è buono. Competenza sembra perfetta, ciascuno a suo modo!
Gesù richiede molto più di un morbido approvazione della ragione, un vago impegno intellettuale, una sterile - forza ponderazione - discorso mieloso. Egli vuole che ciò che rende la nostra vita.
Si tratta de un / il mio rapporto personale con Gesù di Nazareth, da un lato, e dall'altro di Cristo della fede elaborata dalla Chiesa.
- ruolo, attuale ed efficace, che svolge nella mia vita?
- Chi è per me?
- Come la sua parola mi tiene sveglio, e mi spinge a vivere?
- Come si incarna nel cuore della mia vita privata, familiare, civile, professionale ...?
Dopo l'incontro con l'uomo che l'ha buttato giù sulla via di Damasco, Paolo predica: "Tutti siete stati battezzati in Cristo, vi siete rivestiti di Cristo non c'è né Ebreo né Gentile, non c'è né schiavo né uomo libero, non c'è più maschio e femmina, perche siete solo uno in Cristo Gesù ".
Due dimensioni sembrano unirsi con lui, sia la antropologica e teologica: la prima condizione per l'altra, è necessaria e sufficiente:
- In primo luogo - potente metafora - "vestirse" con Cristo nelle acque del battesimo, si perde "solo" l'identità spazio-temporale di "avallare" un altro, oltre il tempo e lo spazio: = la del christiano, l'uomo / la donna di Cristo;
- In secondo luogo, tutti coloro a cui questo accade, riassumeno in questo Cristo mistico, e diventano un tutt'uno con lui, come un corpo armato, articolato, compatto e inscindibile.
Ciò implica, Gesù ha detto - non un eco, ma a monte della questione - a "dare" se stesso: "Chi vuol venire dietro a me, rinneghi se stesso, prenda la sua croce ogni giorno e mi segua. Perché chi vorrà salvare la propria vita la perderà, ma chi perderà la propria vita per me, la salverà. "
La dimostrazione anche qui, perfettamente incorniciata, si rafforza da due movimenti sulla base di un forte paradosso. Seguire Gesù deve soddisfare due criteri fondamentali:
- In primo luogo, mi spogliar di tutto ciò che la società me riconosce e tutto ciò che ho acquisito, patrimonio genetico e sociologico, materiali e immateriali;
- In secondo luogo, assumere pienamente me stesso, con piena responsabilità e determinazione.
Perché - ecco il paradosso - salvare sua pelle a tutti i costi, sta perdendo la vita di sicuro!
Eppure sarebbé fraintendere questa offerta di totale libertà di assimilare a qualsiasi negazione de cio che siamo profondamente, l'amputazione della nostra identità, una perdita di ciò che ci rende felici.
Si tratta piuttosto di riconoscere che il modo migliore per "tornare a casa", è quello di seguire un percorso collaudato, riconosciuto e protetto! Il suo!
Duro, duro!
Come il discepolato cristiano può essere pienamente se stesso, se non sa chi è il suo padrone, cio che disse una volta, e cio che le dice oggi?.
E 'quindi di abbandonare ciò che in noi, previene dalla nostra capacità di scegliere, e qui, della scelta di questa cristiana Cristo. Questo vale anche per qualsiasi scelta che comporta esistenza.
C'è da meravigliarsi che si opore in noi l-uomo che siamo stati finora?
Il cambiamento è forse morire un po ': non cambiare è sicuramente marciume.
La scommessa di Pascal è ancora attuale: il mio interesse è che cosascegliere? scegliere CHI?
Questa "croce" che Gesù offre di prendere in consegna dopo di lui, non si immagina che questa è una croce fatta di dolore e sofferenza per amore del dolore e della sofferenza! Come se la sfortuna di vivere era il modo più sicuro per raggiungere la scala di perfezione!
Gesù è presentato nella memoria e le memorie delle comunità evangeliche e dai scrittori, come qualcuno che ha imparato a vivere, che sa vivere e che insegna a vivere. Egli è un maestro del (la) vita!
Vivere è un mestiere , e vivere bene un'arte. E la pratica dell'arte!
La risposta di Pietro - ogni tipo esatta e spontanea -, con conseguente immediatamente da Gesù una forte raccomandazione: Non parlare sopra! Nessun annuncio, tenetelo per voi, questo non è il momento. Pietro, bravo studente, di prima classe, ed eccessivo bruciore, trae le conclusioni della sua risposta? L'approvazione del Master è abbastanza per lui? Gesù non si aspettava lui, più che una dichiarazione, un atto di fede, una conversione? Inoltre, ci suggeria Jean, che ha detto a Pietro: "Signore, da chi andremo? Tu solo hai parole di vita eterna. Quanto a noi, crediamo e sappiamo che tu sei il Santo di Dio. »(Gv 6,60).
Per voi chi sono io? Non smettere mai di cercare la risposta, in ogni atto e ogni pensiero, per noi stessi e per l'esempio che diamo. E 'un'arte che deve essere praticata per tutta la vita.
Qui, in questa domanda ai suoi discepoli - "Per voi, chi sono io? "- si affronta quindi in modo paradigmatico e senza dubbio a tutti coloro che lo sostengono, a ogni cristiano. E la questione è urgente, in un momento in cui le chiese, nonostante i loro sforzi per adattarsi al tempo presente, a volte ridicoli, a volte illusori attraversano, ancora una volta, un periodo difficile. Hanno mai visto il resto?
La domanda può solo toccare l'intera ricerca spirituale. Per diventare un cristiano, non è semplicemente - ma anche molti cattolici credono ancora! - aderire ad una dottrina o un catechismo su Gesù ; non è essere soddisfatti con un approccio intellettuale e culturale per il Gesù "storico": Internet e le sue infinite agguati ultimo grido, o opere di autori classici o di moda- e autorità making : tutto è buono. Competenza sembra perfetta, ciascuno a suo modo!
Gesù richiede molto più di un morbido approvazione della ragione, un vago impegno intellettuale, una sterile - forza ponderazione - discorso mieloso. Egli vuole che ciò che rende la nostra vita.
Si tratta de un / il mio rapporto personale con Gesù di Nazareth, da un lato, e dall'altro di Cristo della fede elaborata dalla Chiesa.
- ruolo, attuale ed efficace, che svolge nella mia vita?
- Chi è per me?
- Come la sua parola mi tiene sveglio, e mi spinge a vivere?
- Come si incarna nel cuore della mia vita privata, familiare, civile, professionale ...?
Dopo l'incontro con l'uomo che l'ha buttato giù sulla via di Damasco, Paolo predica: "Tutti siete stati battezzati in Cristo, vi siete rivestiti di Cristo non c'è né Ebreo né Gentile, non c'è né schiavo né uomo libero, non c'è più maschio e femmina, perche siete solo uno in Cristo Gesù ".
Due dimensioni sembrano unirsi con lui, sia la antropologica e teologica: la prima condizione per l'altra, è necessaria e sufficiente:
- In primo luogo - potente metafora - "vestirse" con Cristo nelle acque del battesimo, si perde "solo" l'identità spazio-temporale di "avallare" un altro, oltre il tempo e lo spazio: = la del christiano, l'uomo / la donna di Cristo;
- In secondo luogo, tutti coloro a cui questo accade, riassumeno in questo Cristo mistico, e diventano un tutt'uno con lui, come un corpo armato, articolato, compatto e inscindibile.
Ciò implica, Gesù ha detto - non un eco, ma a monte della questione - a "dare" se stesso: "Chi vuol venire dietro a me, rinneghi se stesso, prenda la sua croce ogni giorno e mi segua. Perché chi vorrà salvare la propria vita la perderà, ma chi perderà la propria vita per me, la salverà. "
La dimostrazione anche qui, perfettamente incorniciata, si rafforza da due movimenti sulla base di un forte paradosso. Seguire Gesù deve soddisfare due criteri fondamentali:
- In primo luogo, mi spogliar di tutto ciò che la società me riconosce e tutto ciò che ho acquisito, patrimonio genetico e sociologico, materiali e immateriali;
- In secondo luogo, assumere pienamente me stesso, con piena responsabilità e determinazione.
Perché - ecco il paradosso - salvare sua pelle a tutti i costi, sta perdendo la vita di sicuro!
Eppure sarebbé fraintendere questa offerta di totale libertà di assimilare a qualsiasi negazione de cio che siamo profondamente, l'amputazione della nostra identità, una perdita di ciò che ci rende felici.
Si tratta piuttosto di riconoscere che il modo migliore per "tornare a casa", è quello di seguire un percorso collaudato, riconosciuto e protetto! Il suo!
Duro, duro!
Come il discepolato cristiano può essere pienamente se stesso, se non sa chi è il suo padrone, cio che disse una volta, e cio che le dice oggi?.
E 'quindi di abbandonare ciò che in noi, previene dalla nostra capacità di scegliere, e qui, della scelta di questa cristiana Cristo. Questo vale anche per qualsiasi scelta che comporta esistenza.
C'è da meravigliarsi che si opore in noi l-uomo che siamo stati finora?
Il cambiamento è forse morire un po ': non cambiare è sicuramente marciume.
La scommessa di Pascal è ancora attuale: il mio interesse è che cosascegliere? scegliere CHI?
Questa "croce" che Gesù offre di prendere in consegna dopo di lui, non si immagina che questa è una croce fatta di dolore e sofferenza per amore del dolore e della sofferenza! Come se la sfortuna di vivere era il modo più sicuro per raggiungere la scala di perfezione!
Gesù è presentato nella memoria e le memorie delle comunità evangeliche e dai scrittori, come qualcuno che ha imparato a vivere, che sa vivere e che insegna a vivere. Egli è un maestro del (la) vita!
Vivere è un mestiere , e vivere bene un'arte. E la pratica dell'arte!
La risposta di Pietro - ogni tipo esatta e spontanea -, con conseguente immediatamente da Gesù una forte raccomandazione: Non parlare sopra! Nessun annuncio, tenetelo per voi, questo non è il momento. Pietro, bravo studente, di prima classe, ed eccessivo bruciore, trae le conclusioni della sua risposta? L'approvazione del Master è abbastanza per lui? Gesù non si aspettava lui, più che una dichiarazione, un atto di fede, una conversione? Inoltre, ci suggeria Jean, che ha detto a Pietro: "Signore, da chi andremo? Tu solo hai parole di vita eterna. Quanto a noi, crediamo e sappiamo che tu sei il Santo di Dio. »(Gv 6,60).
Per voi chi sono io? Non smettere mai di cercare la risposta, in ogni atto e ogni pensiero, per noi stessi e per l'esempio che diamo. E 'un'arte che deve essere praticata per tutta la vita.
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espanol
¿Quién soy yo? La
pregunta que surge a menudo, si ya no sabemos dónde estamos, después de un
evento significativo, por ejemplo (que pueden ir desde la pérdida de un ser
querido a la decisión de ir al extranjero por motivos profesionales) o un
compromiso radical (el matrimonio, el divorcio, el sacerdocio, la política
...), o tal vez necesite un feed back para confirmar la convicción de ser o no
/ ser el que nos pareció que era ... Nos demos cuenta o no, hay una diferencia
entre lo que se cree que es, que nos gustaría que otros crean que somos, los
demás piensan que son ... y ... que es en realidad. Equivocadamente, pensamos,
porque nunca llegamos a reprimir nuestra conciencia. Pero esperamos que para
engañar a los transeúntes, y peor aún, en nuestros propios ojos. Jesús, que
sabe lo que está en el corazón del hombre (Jn 2, 25). El Cristiano trata de dar
a todos estos "Yo" s, fiel y transparente, pero necesita que ojos desiller.
Jesús nos confronta con nosotros mismos, sobre todo si se trata de un duro
despertar.
En este caso, al hacer esta pregunta a sus discípulos: - "Para ti, ¿quién soy yo? "- ss por lo tanto, aborda paradigmáticamente y sin duda a todos aquellos que se dicen cristianos, a todo cristiano. Y el asunto es urgente, en un momento en que las iglesias, a pesar de sus esfuerzos para adaptarse a la actualidad, a veces ridículo, a veces ilusorios, cruzan, de nuevo, un período difícil. ¿Alguna vez han visto el resto?
La pregunta sólo puede aprovechar toda la búsqueda espiritual. Para llegar a ser cristiano, que no es más que - pero también muchos católicos siguen creyendo! - adherirse a una doctrina o un catecismo en Jesús; no es para estar satisfechos con un enfoque intelectual y cultural para el Jesús "histórico": Internet y sus interminables emboscadas último grito, o obras de autores clásicos de la moda o de decisiones que se cree a autoridad : todo es bueno. Experiencia parece perfecta, cada uno a su manera!
Jesús requiere mucho más que una aprobación suave de la razón, un compromiso intelectual vaga, una voz melosa estéril fuerza ponderación. Él quiere lo que hace nuestras vidas.
Es lo que es un / mi relación personal con Jesús de Nazaret, por un lado, y por otro a Cristo de la fe establecido por la Iglesia.
- ¿Qué lugar actual y efectivo en mi vida?
- ¿Quién es el para mí?
- Como su palabra lo que me mantiene despierto y me inspira a vivir?
- ¿Cómo que encarna el corazón de mi vida privada, familia, civil, profesional ...?
Después del encuentro con el hombre que tiró abajo en el camino a Damasco, Pablo predica: "Todos los que habéis sido bautizados en Cristo, os habéis revestido de Cristo; no hay ni Judío ni gentil, no hay esclavo ni libre; no hay varón ni mujer, porque ya sois uno en Cristo Jesús ".
Dos dimensiones parecen unirse con él, antropológica y teológica: la primera condición para el otra, necesaria y suficiente:
- En primer lugar - poderosa metáfora - "revestir" Cristo en las aguas del bautismo, perdemos "sólo" la identidad espacio-temporal para "endosar" sí, más allá del tiempo y del espacio la de Cristo: = el hombre / mujer cristiano/a;
- En segundo lugar, todos aquellos a los que esto ocurre resumir en este místico de Cristo, y la forma a ser uno con él, como un cuerpo armado, articulado, compacto e inseparable.
Esto implica, Jesús dijo - no un eco, pero aguas arriba de la cuestión - para "dar" a sí mismo: "El que quiera venir en pos de mí, niéguese a sí mismo, y tome su cruz cada día, y sígame. Porque el que quiera salvar su vida la perderá, pero quien pierda su vida por mí, la salvará. "
La demostración también aquí, perfectamente enmarcada, es reforzada por dos movimientos basados en una fuerte paradoja. Seguir a Jesús debe cumplir dos criterios fundamentales:
- En primer lugar, me tira de todo lo que la sociedad se reconoce me y todo lo que he adquirido, patrimonio genético y sociológico, tangible e intangible;
- En segundo lugar, asumir plenamente mi mismo, con plena responsabilidad y determinación.
Porque - aquí está la paradoja - ojos salvar el piellejo a cualquier precio, está perdiendo la vida seguro!
Sin embargo, esto es no comprender la oferta de total libertad para asimilar a cualquier negación de que estamos profundamente, la amputación de nuestra identidad, un escape de lo que nos hace felices.
Se trata más bien de reconocer que la mejor manera de "llegar a casa", es seguir un camino seguro, reconocido y seguro! Su!
Duro, duro!
Cómo un discipulado cristiano puede ser plenamente si mismo, no sabe quién es su amo, que dijo en una ocasión, que le dijo a el hoy?.
Por lo tanto, es abandonar lo que en nosotros, lejos de nuestra capacidad de elegir, y aquí la elección de esta cristiana libertad. Esto también se aplica a cualquier opción que implique la existencia.
No es extrañar que se erizaba en nosotros el ser humano que estábamos tan lejos?
El cambio es tal vez morir un poco: no cambie, es sin duda la putrefacción.
La apuesta de Pascal sigue siendo relevante: mi interés es elegir que? elegir quien ?
Esta "cruz" que Jesús ofrece a hacerse cargo de él, no se imagina que se trata de una cruz hecha de dolor y sufrimiento por el bien de dolor y sufrimiento! Como si la mala suerte de vivir era el camino más seguro para llegar a la escala de la perfección!
Jesús es presentado en la memoria y los recuerdos de las comunidades y de los escritores evangélicos, como alguien que ha aprendido a vivir, que sabe vivir y quién enseña a vivir. Él es un maestro de (la) vida!
Vivir es una profesión, y vivir bien un arte!
Y la práctica del arte!
La respuesta de Pedro, cualquier tipo exacto y espontáneo, lo que resulta inmediatamente de Jesús una fuerte recomendación: No hables por encima! Sin publicidad, lo guardes para ti, este no es el momento. Pedro, buen estudiante, de primera clase, y la quema excesiva, saca las conclusiones de su propia respuesta? La aprobación del Maestro es suficiente para él? Jesús no esperaba que él, más que una declaración, un acto de fe, una conversión? Por otra parte, se sugiere Juan, quien le dijo a Pedro: "Señor, ¿a quién iremos? Tú tienes palabras de vida eterna. En cuanto a nosotros, creemos y sabemos que tú eres el Santo de Dios. "(Jn 6,60).
Para ustedes ¿quién soy yo? Nunca dejar de buscar la respuesta, en cada acto y cada pensamiento, por nosotros y por el ejemplo que damos. Es un arte que debe ser practicado durante toda la vida.
En este caso, al hacer esta pregunta a sus discípulos: - "Para ti, ¿quién soy yo? "- ss por lo tanto, aborda paradigmáticamente y sin duda a todos aquellos que se dicen cristianos, a todo cristiano. Y el asunto es urgente, en un momento en que las iglesias, a pesar de sus esfuerzos para adaptarse a la actualidad, a veces ridículo, a veces ilusorios, cruzan, de nuevo, un período difícil. ¿Alguna vez han visto el resto?
La pregunta sólo puede aprovechar toda la búsqueda espiritual. Para llegar a ser cristiano, que no es más que - pero también muchos católicos siguen creyendo! - adherirse a una doctrina o un catecismo en Jesús; no es para estar satisfechos con un enfoque intelectual y cultural para el Jesús "histórico": Internet y sus interminables emboscadas último grito, o obras de autores clásicos de la moda o de decisiones que se cree a autoridad : todo es bueno. Experiencia parece perfecta, cada uno a su manera!
Jesús requiere mucho más que una aprobación suave de la razón, un compromiso intelectual vaga, una voz melosa estéril fuerza ponderación. Él quiere lo que hace nuestras vidas.
Es lo que es un / mi relación personal con Jesús de Nazaret, por un lado, y por otro a Cristo de la fe establecido por la Iglesia.
- ¿Qué lugar actual y efectivo en mi vida?
- ¿Quién es el para mí?
- Como su palabra lo que me mantiene despierto y me inspira a vivir?
- ¿Cómo que encarna el corazón de mi vida privada, familia, civil, profesional ...?
Después del encuentro con el hombre que tiró abajo en el camino a Damasco, Pablo predica: "Todos los que habéis sido bautizados en Cristo, os habéis revestido de Cristo; no hay ni Judío ni gentil, no hay esclavo ni libre; no hay varón ni mujer, porque ya sois uno en Cristo Jesús ".
Dos dimensiones parecen unirse con él, antropológica y teológica: la primera condición para el otra, necesaria y suficiente:
- En primer lugar - poderosa metáfora - "revestir" Cristo en las aguas del bautismo, perdemos "sólo" la identidad espacio-temporal para "endosar" sí, más allá del tiempo y del espacio la de Cristo: = el hombre / mujer cristiano/a;
- En segundo lugar, todos aquellos a los que esto ocurre resumir en este místico de Cristo, y la forma a ser uno con él, como un cuerpo armado, articulado, compacto e inseparable.
Esto implica, Jesús dijo - no un eco, pero aguas arriba de la cuestión - para "dar" a sí mismo: "El que quiera venir en pos de mí, niéguese a sí mismo, y tome su cruz cada día, y sígame. Porque el que quiera salvar su vida la perderá, pero quien pierda su vida por mí, la salvará. "
La demostración también aquí, perfectamente enmarcada, es reforzada por dos movimientos basados en una fuerte paradoja. Seguir a Jesús debe cumplir dos criterios fundamentales:
- En primer lugar, me tira de todo lo que la sociedad se reconoce me y todo lo que he adquirido, patrimonio genético y sociológico, tangible e intangible;
- En segundo lugar, asumir plenamente mi mismo, con plena responsabilidad y determinación.
Porque - aquí está la paradoja - ojos salvar el piellejo a cualquier precio, está perdiendo la vida seguro!
Sin embargo, esto es no comprender la oferta de total libertad para asimilar a cualquier negación de que estamos profundamente, la amputación de nuestra identidad, un escape de lo que nos hace felices.
Se trata más bien de reconocer que la mejor manera de "llegar a casa", es seguir un camino seguro, reconocido y seguro! Su!
Duro, duro!
Cómo un discipulado cristiano puede ser plenamente si mismo, no sabe quién es su amo, que dijo en una ocasión, que le dijo a el hoy?.
Por lo tanto, es abandonar lo que en nosotros, lejos de nuestra capacidad de elegir, y aquí la elección de esta cristiana libertad. Esto también se aplica a cualquier opción que implique la existencia.
No es extrañar que se erizaba en nosotros el ser humano que estábamos tan lejos?
El cambio es tal vez morir un poco: no cambie, es sin duda la putrefacción.
La apuesta de Pascal sigue siendo relevante: mi interés es elegir que? elegir quien ?
Esta "cruz" que Jesús ofrece a hacerse cargo de él, no se imagina que se trata de una cruz hecha de dolor y sufrimiento por el bien de dolor y sufrimiento! Como si la mala suerte de vivir era el camino más seguro para llegar a la escala de la perfección!
Jesús es presentado en la memoria y los recuerdos de las comunidades y de los escritores evangélicos, como alguien que ha aprendido a vivir, que sabe vivir y quién enseña a vivir. Él es un maestro de (la) vida!
Vivir es una profesión, y vivir bien un arte!
Y la práctica del arte!
La respuesta de Pedro, cualquier tipo exacto y espontáneo, lo que resulta inmediatamente de Jesús una fuerte recomendación: No hables por encima! Sin publicidad, lo guardes para ti, este no es el momento. Pedro, buen estudiante, de primera clase, y la quema excesiva, saca las conclusiones de su propia respuesta? La aprobación del Maestro es suficiente para él? Jesús no esperaba que él, más que una declaración, un acto de fe, una conversión? Por otra parte, se sugiere Juan, quien le dijo a Pedro: "Señor, ¿a quién iremos? Tú tienes palabras de vida eterna. En cuanto a nosotros, creemos y sabemos que tú eres el Santo de Dios. "(Jn 6,60).
Para ustedes ¿quién soy yo? Nunca dejar de buscar la respuesta, en cada acto y cada pensamiento, por nosotros y por el ejemplo que damos. Es un arte que debe ser practicado durante toda la vida.
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